L’ambition de disposer de l’énergie suffisante, de qualité, de coût abordable et d’accès universel à l’horizon 2025 était grande. Dans un contexte marqué par de profonds problèmes liés principalement aux coûts de production d’électricité élevés (68 milliards FCFA en 2017 et 157 milliards FCFA en 2018, ainsi qu’une subvention de 3,5 pour cent du budget de l’Etat), à la forte dépendance à l’importation et au cours du pétrole (30 pour cent des coûts de production de l’électricité correspondaient aux achats des combustibles), il fallait avoir une vision pour y faire face.
Et celle-ci ne manquait à l’ancien régime. En effet, dans leur ambition d’inverser la tendance, les autorités de l’époque avaient pensé et mis en place, en 2018, la stratégie Gas to Power (GTP). Elles entendaient ainsi promouvoir le développement de la production de l’électricité à partir du gaz naturel.
Au cœur de cette stratégie figurait la réduction du coût de l’énergie pour les populations et les entreprises du Sénégal. Mais ces cibles privilégiées n’ont pas encore rien senti. Car le prix moyen de vente Kwh est resté à son niveau actuel de 110 FCFA.
En conséquence, les populations et entreprises devraient davantage s’armer de patience et attendre encore dix ans pour acheter de l’électricité à un prix moyen de 80 FCFA le Kwh en 2034 et de 60 FCFA le Kwh en 2050, c’est-à-dire seize ans plus tard.
C’est en tout cas la nouvelle ambition du nouveau régime affichée dans sa vision 2050, horizon où les nouvelles autorités prévoient d’avoir une autonomie en matière énergétique.
Relativement à l’accès à l’électricité, il est prévu un taux de cent pour cent pour en 2O34 et 2050 contre un taux actuel de 84,3 pour cent.
Dans ces perspectives, le gouvernement prévoit d’installer de nouvelles centrales dont 50 pour cent en gaz, 50 pour cent en énergies renouvelables, de transformer des centrales à fuel en dual fuel et l’approvisionnement des centrales en gaz local (GTA, RGS, Yakaar-Teranga).
Il faut signaler que tous ces objectifs et actions stratégiques figuraient dans la stratégie gas to power, mais ils n’ont pas été atteints.
En sera-t-il de même pour la vision 2050 ?
Et celle-ci ne manquait à l’ancien régime. En effet, dans leur ambition d’inverser la tendance, les autorités de l’époque avaient pensé et mis en place, en 2018, la stratégie Gas to Power (GTP). Elles entendaient ainsi promouvoir le développement de la production de l’électricité à partir du gaz naturel.
Au cœur de cette stratégie figurait la réduction du coût de l’énergie pour les populations et les entreprises du Sénégal. Mais ces cibles privilégiées n’ont pas encore rien senti. Car le prix moyen de vente Kwh est resté à son niveau actuel de 110 FCFA.
En conséquence, les populations et entreprises devraient davantage s’armer de patience et attendre encore dix ans pour acheter de l’électricité à un prix moyen de 80 FCFA le Kwh en 2034 et de 60 FCFA le Kwh en 2050, c’est-à-dire seize ans plus tard.
C’est en tout cas la nouvelle ambition du nouveau régime affichée dans sa vision 2050, horizon où les nouvelles autorités prévoient d’avoir une autonomie en matière énergétique.
Relativement à l’accès à l’électricité, il est prévu un taux de cent pour cent pour en 2O34 et 2050 contre un taux actuel de 84,3 pour cent.
Dans ces perspectives, le gouvernement prévoit d’installer de nouvelles centrales dont 50 pour cent en gaz, 50 pour cent en énergies renouvelables, de transformer des centrales à fuel en dual fuel et l’approvisionnement des centrales en gaz local (GTA, RGS, Yakaar-Teranga).
Il faut signaler que tous ces objectifs et actions stratégiques figuraient dans la stratégie gas to power, mais ils n’ont pas été atteints.
En sera-t-il de même pour la vision 2050 ?