Les prévisions des services du Fonds monétaire international (FMI) sont pessimistes. "En l’absence de mesures de dépenses décisives, le déficit budgétaire devrait s’aggraver cette année, dépassant l’estimation précédente de 7,5 pour cent du produit intérieur brut (PIB)", a déclaré Edward Gemayel, chef mission de l'équipe du FMI au Sénégal du 9 au 16 octobre 2024.
Selon lui, l’exécution du budget montre des signes de tensions supplémentaires. Et le manque à gagner en recettes identifié lors de la dernière visite des services du FMI s’est confirmé jusqu’à fin septembre. Dans le même temps, il fait savoir que les dépenses sont restées élevées, principalement en raison d’une hausse substantielle des dépenses d’investissement.
« À l’avenir, il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des mesures audacieuses et opportunes pour assurer la viabilité budgétaire et orienter la dette publique vers une trajectoire descendante. La loi de finances 2025 offre une occasion cruciale au gouvernement de réaffirmer son engagement en faveur des réformes essentielles et de relever les défis structurels de longue date. Des mesures stratégiques visant à améliorer la mobilisation des recettes intérieures, notamment par la rationalisation des exonérations fiscales, ainsi que des efforts visant à éliminer progressivement les subventions à l’énergie et les transferts non essentiels, contribueront à favoriser la discipline budgétaire et à renforcer la confiance dans la gouvernance publique, jetant ainsi les bases d’un modèle de croissance plus inclusif et tiré par le secteur privé », a-t-il indiqué.
Selon lui, l’exécution du budget montre des signes de tensions supplémentaires. Et le manque à gagner en recettes identifié lors de la dernière visite des services du FMI s’est confirmé jusqu’à fin septembre. Dans le même temps, il fait savoir que les dépenses sont restées élevées, principalement en raison d’une hausse substantielle des dépenses d’investissement.
« À l’avenir, il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des mesures audacieuses et opportunes pour assurer la viabilité budgétaire et orienter la dette publique vers une trajectoire descendante. La loi de finances 2025 offre une occasion cruciale au gouvernement de réaffirmer son engagement en faveur des réformes essentielles et de relever les défis structurels de longue date. Des mesures stratégiques visant à améliorer la mobilisation des recettes intérieures, notamment par la rationalisation des exonérations fiscales, ainsi que des efforts visant à éliminer progressivement les subventions à l’énergie et les transferts non essentiels, contribueront à favoriser la discipline budgétaire et à renforcer la confiance dans la gouvernance publique, jetant ainsi les bases d’un modèle de croissance plus inclusif et tiré par le secteur privé », a-t-il indiqué.