Connectez-vous S'inscrire
https://www.equonet.net/
ecofinance.sn
Facebook
Twitter
Média de veille et d'alerte sur les questions de gouvernance, de transparence et de redevabilité des ressources extractives au Sénégal et en Afrique.
Veiller sur le respect des obligations du secteur extractif sénégalais.



pétrole de sangomar : le sénégal proche de l’objectif d’une production de 11,70 millions de barils en 2024


Rédigé le 29 Octobre 2024 à 16:32 | 0 commentaire(s) modifié le 31 Octobre 2024 - 08:49

Massamba Ndakhté Gaye
Ndakhté M. GAYE est un journaliste d'investigation engagé dans le suivi citoyen des obligations... En savoir plus sur cet auteur

(Equonet Energies-Dakar) – Un volume total estimé à 8,17 millions de barils a été récupéré au 30 septembre 2024 sur une production totale de 11,70 millions de barils de pétrole prévue en 2024.


Il y a une forte probabilité que le Sénégal atteigne son objectif de production de 11,70 millions de barils de pétrole en 2024. Les données du rapport de production de Sangomar établi par le ministère sénégalais de l’Energie, du Pétrole et des Mines (MEPM) semblent indiquées que le pays de la ‘’Teranga’’ est tout proche de la cible.
 
En effet, selon le document publié par le service de presse du département ministériel, un volume total estimé à 8,17 millions de barils a été récupéré au 30 septembre 2024 sur une production totale de 11,70 millions de barils de pétrole prévue en 2024. La soustraction de ces deux chiffres donne un reste de 3,53 de barils de pétrole à produire au 31 décembre 2024. Ce qui semble être à la portée de l’opérateur Woodside.
 
Le rapport souligne également qu’un volume total de 7,69 barils a été déchargé et 8 cargaisons enlevées depuis le 02 juin 2024, date du début de la production du pétrole de Sangomar.
 
Plusieurs données manquantes
 
Si le MEPM a fait preuve de transparence en publiant des données sur la production de pétrole de Sangomar, il n’en a pas fait autant, du moins pour le moment, en ce qui concerne les revenus tirés de cette production et leur traçabilité sur le budget de l’Etat.  
 
De même, des données sur les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été divulguées dans le rapport.
 
L’absence de divulgation des données sur ces points constatés pose des défis au ministre de tutelle qui se voit ainsi interpellé pour les relever en vertu des principes et règles de la transparence et de gouvernance du secteur extractif.
 



Actualité | EcoFinance | Finance | Technologie | Contenu local | Environnement | Contribution | Donneurs | Conseil des Ministres | Nominations | Mines-Hydrocarbures | Energies