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A leur entendre parler, on sent que les populations de Louly Bentegnet, un des 32 villages de 36.000 habitants situé dans la Commune de Sandiara, département de Mbour, sont intérieurement très satisfaites d’avoir de l’électricité dans leurs maisons et dans leurs rues. Les chefs de villages qui portaient leur voix lors de la consultation publique sur le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des mesures d’harmonisation des tarifs de l’électrification en zone rurale ont à l’unanimité affiché leur satisfaction et salué vivement cette avancée.
Devant Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie, (CRSE), chef de délégation de la mission de suivi et d’évaluation organisée les jeudi et vendredi dernier, en collaboration avec le ministère de tutelle, le ministère des Finances et du Budget, de l’Aser, ainsi que les associations de consommateurs et de la presse économique, ils ont tenu à manifester leur contentement de cette évolution et les changements importants constatés dans leur vécu quotidien.
Ainsi, ils ont énuméré un certain nombre d’avantages apportés par ce changement de situation en citant notamment le fait de disposer sur place de la glace dont ils parcouraient des kilomètres pour en avoir, de l’éclairage public qui a permis de réduire le banditisme et d’avoir une certaine commodité chez eux avec l’utilisation du ventilateur dans ces zones reculées de forte chaleur. Jamais 3 ans auparavant, ces habitants n’avaient connu ces biens être dus à l’accès à l’électricité.
Dès lors, on comprend alors pourquoi ils ont jeté des tas de fleurs et de remerciements à l’endroit d’Ibrahima Manga, responsable commercial chargé de la vente et de la clientèle de SCL Energie-solution, un groupement d’opérateurs privés attributaires de la concession du département de Mbour dans le cadre de la politique d’électrification rurale. En effet, ils ont surtout apprécié sa disponibilité à leur apporter assistance en cas de problèmes techniques et autres préoccupations relatives à la fourniture d’électricité.
Ce même sentiment de satisfaction a été constaté dans la localité de Sinthiou Mbaden Peulh, Commune de Malicounda, département de Mbour. Selon M. Manga, ce petit village de près de plus de 500 habitants compte au total 105 abonnés à l’électricité. L’écart entre ceux qui en ont accès et qui n’en ont pas est nettement visible.
Idem pour la localité de Sydibougou, un village de près de 1.000 habitants situé dans la Commune de Malicounda, à 5 Km du département de Mbour.
Mais si les populations de ces trois différentes localités ont publiquement déclaré leur satisfaction quant à l’accès au courant électrique, elles n’en ont pas aussi manqué de déplorer le prix de l’électricité qu’elles jugent « très élevé ». Dans leurs interventions aux séances d’écoute de la CRSE, elles ont toutes manifesté leur opposition au régime forfaitaire consistant à couper automatiquement l’électricité le 04 de chaque mois, entraînant du coup une perte du courant non consommé. Ce qui les obligent en à acheter trois fois dans le même mois, alors que ce n’est pas le cas pour leurs concitoyens vivant en milieu urbain. Là, elles ont posé un problème d’équité territoriale et demandent une correction.
C’est justement l’objectif visé par l’harmonisation des tarifs en milieu rural par les concessionnaires d’électrification rurale. A cet égard, le président de la CRSE a rappelé le contexte pour lequel cette décision d’harmonisation a été prise en commençant par souligné les contraintes majeures notamment la disparité tarifaire et les tarifs relativement élevés en milieu rural qu’en milieu urbain.
« D’abord, les conditions d’exploitation et de marché varient d’une concession à une autre et conduisent à une hétérogénéité des tarifs applicables. Ensuite, le mode de tarification est différent entre Senelec et les opérateurs en milieu rural. En effet, les clients de ces opérateurs sont facturés au forfait contrairement à ceux de Senelec », a-t-il expliqué.
Cette explication suffit largement pour comprendre ce problème d’acceptabilité des tarifs par les usagers et les contestations. Et c’est à juste raison. Raison pour laquelle, rappelle-t-il, « le gouvernement a décidé de procéder à l’harmonisation des tarifs de l’électricité sur l’ensemble du territoire national sur la base des tarifs appliqués par Senelec ». L’objectif étant d’assurer des conditions d’accès et de facturation similaires pour tous les usagers de l’électricité quel que soit l’opérateur et la concession concernée.
Mais la cherté du prix de l’électricité n’est pas la seule préoccupation des populations. Ces dernières ont aussi soulevé le manque d’accès à l’électricité pour beaucoup d’autres de leurs voisins immédiats et ont plaidé pour l’extension. Elles ont en même temps évoqué d’autres problèmes techniques comme l’absence d’un technicien pour la réparation en cas de panne, la lenteur des interventions, le problème de sécurité des compteurs installés dehors devant les portes, la fréquence des délestages, etc.
Mais, à entendre Ibrahima Amadou Sarr et Ibrahima Manga apporter des réponses et éclairages, l’on se rend compte que ces préoccupations ne sont en fait que des incompréhensions. Aussi, ces populations ont-elles invité la SCL Energie-solution à améliorer davantage la communication et la sensibilisation, à travers des consultations publiques, l’image de celle organisée par la Commission de régulation du secteur de l’électricité.
Devant Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie, (CRSE), chef de délégation de la mission de suivi et d’évaluation organisée les jeudi et vendredi dernier, en collaboration avec le ministère de tutelle, le ministère des Finances et du Budget, de l’Aser, ainsi que les associations de consommateurs et de la presse économique, ils ont tenu à manifester leur contentement de cette évolution et les changements importants constatés dans leur vécu quotidien.
Ainsi, ils ont énuméré un certain nombre d’avantages apportés par ce changement de situation en citant notamment le fait de disposer sur place de la glace dont ils parcouraient des kilomètres pour en avoir, de l’éclairage public qui a permis de réduire le banditisme et d’avoir une certaine commodité chez eux avec l’utilisation du ventilateur dans ces zones reculées de forte chaleur. Jamais 3 ans auparavant, ces habitants n’avaient connu ces biens être dus à l’accès à l’électricité.
Dès lors, on comprend alors pourquoi ils ont jeté des tas de fleurs et de remerciements à l’endroit d’Ibrahima Manga, responsable commercial chargé de la vente et de la clientèle de SCL Energie-solution, un groupement d’opérateurs privés attributaires de la concession du département de Mbour dans le cadre de la politique d’électrification rurale. En effet, ils ont surtout apprécié sa disponibilité à leur apporter assistance en cas de problèmes techniques et autres préoccupations relatives à la fourniture d’électricité.
Ce même sentiment de satisfaction a été constaté dans la localité de Sinthiou Mbaden Peulh, Commune de Malicounda, département de Mbour. Selon M. Manga, ce petit village de près de plus de 500 habitants compte au total 105 abonnés à l’électricité. L’écart entre ceux qui en ont accès et qui n’en ont pas est nettement visible.
Idem pour la localité de Sydibougou, un village de près de 1.000 habitants situé dans la Commune de Malicounda, à 5 Km du département de Mbour.
Mais si les populations de ces trois différentes localités ont publiquement déclaré leur satisfaction quant à l’accès au courant électrique, elles n’en ont pas aussi manqué de déplorer le prix de l’électricité qu’elles jugent « très élevé ». Dans leurs interventions aux séances d’écoute de la CRSE, elles ont toutes manifesté leur opposition au régime forfaitaire consistant à couper automatiquement l’électricité le 04 de chaque mois, entraînant du coup une perte du courant non consommé. Ce qui les obligent en à acheter trois fois dans le même mois, alors que ce n’est pas le cas pour leurs concitoyens vivant en milieu urbain. Là, elles ont posé un problème d’équité territoriale et demandent une correction.
C’est justement l’objectif visé par l’harmonisation des tarifs en milieu rural par les concessionnaires d’électrification rurale. A cet égard, le président de la CRSE a rappelé le contexte pour lequel cette décision d’harmonisation a été prise en commençant par souligné les contraintes majeures notamment la disparité tarifaire et les tarifs relativement élevés en milieu rural qu’en milieu urbain.
« D’abord, les conditions d’exploitation et de marché varient d’une concession à une autre et conduisent à une hétérogénéité des tarifs applicables. Ensuite, le mode de tarification est différent entre Senelec et les opérateurs en milieu rural. En effet, les clients de ces opérateurs sont facturés au forfait contrairement à ceux de Senelec », a-t-il expliqué.
Cette explication suffit largement pour comprendre ce problème d’acceptabilité des tarifs par les usagers et les contestations. Et c’est à juste raison. Raison pour laquelle, rappelle-t-il, « le gouvernement a décidé de procéder à l’harmonisation des tarifs de l’électricité sur l’ensemble du territoire national sur la base des tarifs appliqués par Senelec ». L’objectif étant d’assurer des conditions d’accès et de facturation similaires pour tous les usagers de l’électricité quel que soit l’opérateur et la concession concernée.
Mais la cherté du prix de l’électricité n’est pas la seule préoccupation des populations. Ces dernières ont aussi soulevé le manque d’accès à l’électricité pour beaucoup d’autres de leurs voisins immédiats et ont plaidé pour l’extension. Elles ont en même temps évoqué d’autres problèmes techniques comme l’absence d’un technicien pour la réparation en cas de panne, la lenteur des interventions, le problème de sécurité des compteurs installés dehors devant les portes, la fréquence des délestages, etc.
Mais, à entendre Ibrahima Amadou Sarr et Ibrahima Manga apporter des réponses et éclairages, l’on se rend compte que ces préoccupations ne sont en fait que des incompréhensions. Aussi, ces populations ont-elles invité la SCL Energie-solution à améliorer davantage la communication et la sensibilisation, à travers des consultations publiques, l’image de celle organisée par la Commission de régulation du secteur de l’électricité.
