(Ecofinance.sn Dakar )La relance du secteur touristique est lancée. Après des mesures traduisant une volonté politique manifestée par la réduction des taxes, l'exonération fiscale en Casamance, la suppression du visa d'entrée, le tableau vient d'être complété par l'instauration d'un crédit hôtelier et touristique.
Un outil qui, selon les services du ministre du tourisme et des transports aériens du Sénégal, Mme Maïmouna Ndoye Seck vient à point nommé du moment que face à la crise que traverse le secteur ces dernières années, les difficultés d'accès à des crédits à des conditions favorables ont créé un déficit d'investissements pour maintenir la qualité des réceptifs hôteliers au Sénégal.
Un nouvel instrument qu'ils placent au cœur de la stratégie de développement du secteur du tourisme, telle que déclinée dans le Plan Sénégal émergent (Pse), cadre de référence de la politique socio-économique du Sénégal, avec l'ambition réaffirmée de faire du Sénégal une destination touristique de référence.
Le département touristique de confier que ledit crédit, combiné aux projets phares du Pse portant sur le micro-tourisme et sur les zones touristiques intégrées, a pour objectif, de mieux valoriser le potentiel touristique des localités du Sénégal, à travers le relèvement du niveau de qualité des services et la mise en place de nouveaux produits adaptés aux nouvelles réalités économiques.
Secteur à forte valeur ajoutée, le tourisme sénégalais qui contribuait considérablement dans le Produit intérieur brut (Pib) du pays était secoué par des contraintes matérialisées, en partie, par une certaine vétusté des établissements d'hébergement touristique et une création insuffisante d'entreprises et de produits touristiques nouveaux et innovants.
Dans sa configuration, ce crédit hôtelier ambitionne de renforcer Dakar comme ville de tourisme d'affaires, soutenue par le développement du City Trip autour de nouveaux circuits thématiques. Mais aussi, entre autres, de soutenir la requalification de l'offre touristique à Saly et sur la Petite Côte ; développer l'offre de services dans l'écotourisme au Delta du Saloum et dans le Sénégal oriental.
Cet instrument financier va également, selon Mme Zeynab Wade, Secrétaire Général du Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, appuyer la relance des activités économiques et touristiques en Casamance, à travers la redynamisation des réceptifs de la station de Cap Skirring et le soutien aux nouvelles initiatives ; mais aussi d'aider à la rénovation et à l'extension des petits et moyens réceptifs dans les stations touristiques.
Ainsi dans cette première opération, la Banque Nationale pour le Développement économique (Bnde) est mise à contribution. Elle a signé une convention avec le ministère du tourisme pour apporter les ressources nécessaires au financement des projets de rénovation et d'extension d'établissement d'hébergement touristique, le renouvellement et l'acquisition d'équipements pour les entreprises touristiques, la création d'entreprises touristiques et le renforcement de fonds de roulement.
Bannir les « supers garanties » pour alléger les conditions au secteur privé
Applaudissant ce nouvel instrument qui sonne comme une bouffée d'oxygène, les acteurs privés du tourisme ont indiqué la voie à suivre pour éviter toute contingence à la bonne marche de ce fond.
Avec une dotation initiale de cinq (5) milliards de FCFA dont deux (2) milliards libérés sur le budget 2016 et trois (3) milliards sur le budget 2017, le Crédit hôtelier et touristique, plafonné à cent (100) millions de FCFA, est octroyé à des conditions « très avantageuses » avec un taux d'intérêt de 3,5%, une durée de remboursement pouvant aller jusqu'à cinq (5) ans et un différé maximal de dix-huit (18) mois.
Le président de la Fédération des organisations patronales de l'industrie touristique estime que le comité de gestion du fonds doit faire en sorte de faciliter le crédit aux opérateurs touristiques qui en ont besoin.
Pour Mamadou Racine Sy, le comité doit faire en sorte que des supers garanties ne soient pas exigées aux gens. « On ne peut pas demander aux gens un apport de 10%, plus une hypothèque et autre chose… Ce qui rendrait insensé le crédit hôtelier et autant s'adresser à une banque classique ».
Pour un accès facile au crédit hôtelier et touristique, le patron de l'hôtel King Fahd Palace de Dakar, invite à faire une promesse d'hypothèque à la place de l'hypothèque réelle pour éviter de grever le promoteur qui a besoin de cet argent pour réaliser des investissements.
A son avis, l'argent mis à leur disposition n'appartient pas à la Bnde qui est une banque d'accompagnement de l'Etat. Avant d'ajouter : « Evitons que les gens acceptent avec un couteau sur la gorge ».
Après avoir salué, l'engagement du ministre de tutelle pour la bonne marche du secteur, le secteur privé du tourisme sénégalais juge insuffisant les 5 milliards du Fonds vue l'importance des attentes.
Après ces pré-requis, les autorités devraient faire face à l'équation de l'érosion côtière qui prive toute la petite côte sénégalaise de ses plages ensoleillées tant prisées par les touristes étrangers.
Les acteurs qui espèrent une dotation plus conséquente en 2018, sont ainsi invités à honorer leurs engagements dans les délais de remboursement.
Pour le conseiller spécial chargé de la gestion globale des risques de la Bnde, M. Moustapha Diop, grâce au soutien indispensable de L'État et de ses démembrements, à l'appui de toutes les structures dédiées au développement de l'offre touristique sénégalaise, aux opérateurs économiques et aux projets fiables et viables, il est possible de faire du secteur un levier fort pour le développement économique du pays et réussir l'atteinte du cap de trois millions de touristiques à l'horizon 2023.
Après ces pré-requis pour la relance d'un secteur en quête d'un réel nouveau départ, les autorités devraient faire face à l'épineuse équation de l'érosion côtière qui prive toute la filière balnéaire sénégalaise des plages ensoleillées tant prisées par les touristes étrangers.
Un outil qui, selon les services du ministre du tourisme et des transports aériens du Sénégal, Mme Maïmouna Ndoye Seck vient à point nommé du moment que face à la crise que traverse le secteur ces dernières années, les difficultés d'accès à des crédits à des conditions favorables ont créé un déficit d'investissements pour maintenir la qualité des réceptifs hôteliers au Sénégal.
Un nouvel instrument qu'ils placent au cœur de la stratégie de développement du secteur du tourisme, telle que déclinée dans le Plan Sénégal émergent (Pse), cadre de référence de la politique socio-économique du Sénégal, avec l'ambition réaffirmée de faire du Sénégal une destination touristique de référence.
Le département touristique de confier que ledit crédit, combiné aux projets phares du Pse portant sur le micro-tourisme et sur les zones touristiques intégrées, a pour objectif, de mieux valoriser le potentiel touristique des localités du Sénégal, à travers le relèvement du niveau de qualité des services et la mise en place de nouveaux produits adaptés aux nouvelles réalités économiques.
Secteur à forte valeur ajoutée, le tourisme sénégalais qui contribuait considérablement dans le Produit intérieur brut (Pib) du pays était secoué par des contraintes matérialisées, en partie, par une certaine vétusté des établissements d'hébergement touristique et une création insuffisante d'entreprises et de produits touristiques nouveaux et innovants.
Dans sa configuration, ce crédit hôtelier ambitionne de renforcer Dakar comme ville de tourisme d'affaires, soutenue par le développement du City Trip autour de nouveaux circuits thématiques. Mais aussi, entre autres, de soutenir la requalification de l'offre touristique à Saly et sur la Petite Côte ; développer l'offre de services dans l'écotourisme au Delta du Saloum et dans le Sénégal oriental.
Cet instrument financier va également, selon Mme Zeynab Wade, Secrétaire Général du Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, appuyer la relance des activités économiques et touristiques en Casamance, à travers la redynamisation des réceptifs de la station de Cap Skirring et le soutien aux nouvelles initiatives ; mais aussi d'aider à la rénovation et à l'extension des petits et moyens réceptifs dans les stations touristiques.
Ainsi dans cette première opération, la Banque Nationale pour le Développement économique (Bnde) est mise à contribution. Elle a signé une convention avec le ministère du tourisme pour apporter les ressources nécessaires au financement des projets de rénovation et d'extension d'établissement d'hébergement touristique, le renouvellement et l'acquisition d'équipements pour les entreprises touristiques, la création d'entreprises touristiques et le renforcement de fonds de roulement.
Bannir les « supers garanties » pour alléger les conditions au secteur privé
Applaudissant ce nouvel instrument qui sonne comme une bouffée d'oxygène, les acteurs privés du tourisme ont indiqué la voie à suivre pour éviter toute contingence à la bonne marche de ce fond.
Avec une dotation initiale de cinq (5) milliards de FCFA dont deux (2) milliards libérés sur le budget 2016 et trois (3) milliards sur le budget 2017, le Crédit hôtelier et touristique, plafonné à cent (100) millions de FCFA, est octroyé à des conditions « très avantageuses » avec un taux d'intérêt de 3,5%, une durée de remboursement pouvant aller jusqu'à cinq (5) ans et un différé maximal de dix-huit (18) mois.
Le président de la Fédération des organisations patronales de l'industrie touristique estime que le comité de gestion du fonds doit faire en sorte de faciliter le crédit aux opérateurs touristiques qui en ont besoin.
Pour Mamadou Racine Sy, le comité doit faire en sorte que des supers garanties ne soient pas exigées aux gens. « On ne peut pas demander aux gens un apport de 10%, plus une hypothèque et autre chose… Ce qui rendrait insensé le crédit hôtelier et autant s'adresser à une banque classique ».
Pour un accès facile au crédit hôtelier et touristique, le patron de l'hôtel King Fahd Palace de Dakar, invite à faire une promesse d'hypothèque à la place de l'hypothèque réelle pour éviter de grever le promoteur qui a besoin de cet argent pour réaliser des investissements.
A son avis, l'argent mis à leur disposition n'appartient pas à la Bnde qui est une banque d'accompagnement de l'Etat. Avant d'ajouter : « Evitons que les gens acceptent avec un couteau sur la gorge ».
Après avoir salué, l'engagement du ministre de tutelle pour la bonne marche du secteur, le secteur privé du tourisme sénégalais juge insuffisant les 5 milliards du Fonds vue l'importance des attentes.
Après ces pré-requis, les autorités devraient faire face à l'équation de l'érosion côtière qui prive toute la petite côte sénégalaise de ses plages ensoleillées tant prisées par les touristes étrangers.
Les acteurs qui espèrent une dotation plus conséquente en 2018, sont ainsi invités à honorer leurs engagements dans les délais de remboursement.
Pour le conseiller spécial chargé de la gestion globale des risques de la Bnde, M. Moustapha Diop, grâce au soutien indispensable de L'État et de ses démembrements, à l'appui de toutes les structures dédiées au développement de l'offre touristique sénégalaise, aux opérateurs économiques et aux projets fiables et viables, il est possible de faire du secteur un levier fort pour le développement économique du pays et réussir l'atteinte du cap de trois millions de touristiques à l'horizon 2023.
Après ces pré-requis pour la relance d'un secteur en quête d'un réel nouveau départ, les autorités devraient faire face à l'épineuse équation de l'érosion côtière qui prive toute la filière balnéaire sénégalaise des plages ensoleillées tant prisées par les touristes étrangers.