Selon un communiqué de presse qui rapporte l’information, le PADIFK, financé à hauteur de 993 000 dollars par un don du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA), avait pour objectif d’organiser, de structurer en organisations faîtières et d’accompagner le développement d’au moins 100 organisations réparties le long de la chaîne de valeur du karité au Burkina Faso. Il visait ainsi à favoriser le développement de la filière par une approche intégrée pour renforcer les capacités des acteurs des différents maillons de la chaîne de valeur, dont 90% sont des femmes.
Au terme de la réalisation du projet, les acteurs ont été organisés en maillon et en interprofession. Le réseau mis en place est désormais opérationnel. Le PADIFK a également amélioré l’accès au crédit des acteurs de la collecte et de la transformation du karité auprès des institutions financières. Il a aussi élargi l’accès au marché des acteurs de la filière karité si bien que la valeur des produits exportés a fortement augmenté.
Les revenus des exportations de la filière sont ainsi passés de 52,7 millions de dollars américains en 2016 à 61,8 millions de dollars en 2019.
La filière burkinabè produit 400 000 tonnes d’amandes de karité par an. Elle est maintenant organisée et structurée en trois maillons : production (collecte et production des amandes), transformation (savon, beurre de karité et d’autres produits dérivés), et distribution/commercialisation (vente des amandes, et produits cosmétiques à base du beurre de karité, exportation) et interprofession qui en est donc la faîtière. Les différents maillons ont reçu leur récépissé de reconnaissance officielle en 2019.
Les principaux produits exportés par la filière sont les amandes, le beurre et les produits cosmétiques. Les principales destinations sont la France, le Ghana, la Malaisie, les Pays‑Bas et l’Allemagne pour le beurre. Les amandes sont exportées en grande partie vers le Danemark, le Ghana, le Togo et l’Inde, les produits cosmétiques vers le Togo, la France et les États-Unis.
Au total, 150 000 membres des organisations ont bénéficié du PADIFK en 2019, dont 90% de femmes.
« Le niveau d’exécution des activités se situe entre 90% et 100%. L’assistance technique des cabinets et experts a représenté une partie très importante du projet. Plusieurs autres activités ont concouru à atteindre les résultats », souligne le rapport d’achèvement du projet, conduit par Alfred Régis Ouédraogo, spécialiste du développement social à la Banque africaine de développement.
Le projet a eu un effet direct sur l’autonomisation économique des milliers de femmes bénéficiaires en améliorant leurs revenus. Il a permis le renforcement des sources d’emploi dans la filière karité, de la collecte à la commercialisation en passant par la transformation et la valorisation des produits de karité.
Par ailleurs, le PADIFK a accompagné 65 acteurs pour l’élaboration de leur plan de développement, dont au moins sept ont bénéficié de financement auprès des institutions financières, permettant d’améliorer le niveau de leurs revenus. De manière indirecte, le projet a un impact sur la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation grâce à la hausse des revenus dans des centaines de villages des régions d’intervention, notamment celles où se trouvent les peuplements les plus denses de karité, soit le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest du Burkina Faso.
« Le projet a été d’un grand apport pour nous, en ce sens que nous avons produit en quantité, en qualité et vendu plus de beurre de karité biologique pour la campagne 2019‑2020, note une présidente d’association de production de karité. L’acquisition des équipements et la formation pour leur appropriation a été d’un apport considérable à la capacité de production et surtout à la qualité et à la réduction de la pénibilité du travail ».
Elle précise « les changements opérés dans nos activités sont la suppression du barattage manuel par le barattage mécanique, la réduction du temps de travail d’au moins 15%, l’automatisation des tâches. En outre, avec le filtre, nous obtenons un beurre répondant aux normes sur les impuretés et avec la remplisseuse d’huile et de crème, nous avons un gain de temps de travail d’environ 30 % ».
Le Burkina Faso est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité derrière le Nigéria avec une production annuelle de 450 000 à 600 000 tonnes. Les « acteurs du karité » et « bénéficiaires » sont essentiellement des femmes et jeunes filles. La filière karité est essentiellement, voire exclusivement occupée par les femmes; cela à toutes les étapes de la filière et la plupart des hommes qui ont pris part
aux activités du projet appartiennent à des associations féminines.
Au terme de la réalisation du projet, les acteurs ont été organisés en maillon et en interprofession. Le réseau mis en place est désormais opérationnel. Le PADIFK a également amélioré l’accès au crédit des acteurs de la collecte et de la transformation du karité auprès des institutions financières. Il a aussi élargi l’accès au marché des acteurs de la filière karité si bien que la valeur des produits exportés a fortement augmenté.
Les revenus des exportations de la filière sont ainsi passés de 52,7 millions de dollars américains en 2016 à 61,8 millions de dollars en 2019.
La filière burkinabè produit 400 000 tonnes d’amandes de karité par an. Elle est maintenant organisée et structurée en trois maillons : production (collecte et production des amandes), transformation (savon, beurre de karité et d’autres produits dérivés), et distribution/commercialisation (vente des amandes, et produits cosmétiques à base du beurre de karité, exportation) et interprofession qui en est donc la faîtière. Les différents maillons ont reçu leur récépissé de reconnaissance officielle en 2019.
Les principaux produits exportés par la filière sont les amandes, le beurre et les produits cosmétiques. Les principales destinations sont la France, le Ghana, la Malaisie, les Pays‑Bas et l’Allemagne pour le beurre. Les amandes sont exportées en grande partie vers le Danemark, le Ghana, le Togo et l’Inde, les produits cosmétiques vers le Togo, la France et les États-Unis.
Au total, 150 000 membres des organisations ont bénéficié du PADIFK en 2019, dont 90% de femmes.
« Le niveau d’exécution des activités se situe entre 90% et 100%. L’assistance technique des cabinets et experts a représenté une partie très importante du projet. Plusieurs autres activités ont concouru à atteindre les résultats », souligne le rapport d’achèvement du projet, conduit par Alfred Régis Ouédraogo, spécialiste du développement social à la Banque africaine de développement.
Le projet a eu un effet direct sur l’autonomisation économique des milliers de femmes bénéficiaires en améliorant leurs revenus. Il a permis le renforcement des sources d’emploi dans la filière karité, de la collecte à la commercialisation en passant par la transformation et la valorisation des produits de karité.
Par ailleurs, le PADIFK a accompagné 65 acteurs pour l’élaboration de leur plan de développement, dont au moins sept ont bénéficié de financement auprès des institutions financières, permettant d’améliorer le niveau de leurs revenus. De manière indirecte, le projet a un impact sur la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation grâce à la hausse des revenus dans des centaines de villages des régions d’intervention, notamment celles où se trouvent les peuplements les plus denses de karité, soit le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest du Burkina Faso.
« Le projet a été d’un grand apport pour nous, en ce sens que nous avons produit en quantité, en qualité et vendu plus de beurre de karité biologique pour la campagne 2019‑2020, note une présidente d’association de production de karité. L’acquisition des équipements et la formation pour leur appropriation a été d’un apport considérable à la capacité de production et surtout à la qualité et à la réduction de la pénibilité du travail ».
Elle précise « les changements opérés dans nos activités sont la suppression du barattage manuel par le barattage mécanique, la réduction du temps de travail d’au moins 15%, l’automatisation des tâches. En outre, avec le filtre, nous obtenons un beurre répondant aux normes sur les impuretés et avec la remplisseuse d’huile et de crème, nous avons un gain de temps de travail d’environ 30 % ».
Le Burkina Faso est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité derrière le Nigéria avec une production annuelle de 450 000 à 600 000 tonnes. Les « acteurs du karité » et « bénéficiaires » sont essentiellement des femmes et jeunes filles. La filière karité est essentiellement, voire exclusivement occupée par les femmes; cela à toutes les étapes de la filière et la plupart des hommes qui ont pris part
aux activités du projet appartiennent à des associations féminines.