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Le Rwanda, premier du classement CPIA en Afrique et dans le monde, Cabo Verde (2ième), le Sénégal vient après.


Rédigé le 31 Juillet 2019 à 21:11 | 0 commentaire(s) modifié le 1 Août 2019 - 17:36


(Equonet-Dakar) - Avec une note de 4.0, le Rwanda continue d’occuper la première place au classement CPIA tant en Afrique que dans le monde. Dans la région, il est suivi par Cabo Verde (3,8) et le Kenya, le Sénégal et l’Ouganda (tous trois notés 3,7). Le Soudan du Sud reste le pays le plus mal noté (1,5) au classement CPIA.


La note CPIA, c’est-à-dire l’évaluation annuelle des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) moyenne attribuée aux 38 pays africains remplissant les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA) est restée inchangée en 2018 à 3,1 sur une échelle allant de 0 à 6. Il s’agit d’une évaluation de la qualité des politiques et institutions nationales africaines faite par la Banque mondiale.

Selon cette évaluation, les pays fragiles d’Afrique subsaharienne ont légèrement amélioré leurs résultats dans les domaines de l’égalité hommes–femmes, du développement humain et de la stabilité environnementale. Cesprogrès sont de bon augure pour la capacité de ces pays à s’attaquer aux facteurs de conflit et d’exclusion. En fait, les pays africains fragiles ont réalisé de meilleurs résultats en matière d’inclusion sociale que les pays fragiles d’autres régions du monde.La performance des pays africains IDA non fragiles est équivalente à celle des pays de même statut situés dans d’autres régions du monde, sauf — exception notable — en ce qui concerne les politiques d’inclusion sociale, où ils ont obtenu de moins bons résultats notamment en matière d’égalité des sexes.
 
« Traditionnellement, l’amélioration de l’inclusion sociale et de la prestation de services aétéunfacteur crucialpour que les pays sortent de leur situation de fragilité, donc même quelques modestes pas en avant ont leur importance », estime Gerard Kambou, économiste senior et principal auteur du rapport CPIA. « Les pays africains, fragiles ou non, doivent continuer de se concentrer sur les questions de genre, d’éducation, de santé, de climat et de gouvernance parallèlement à la gestion macroéconomique s’ils veulent réaliser des progrès réels et durables ».
 
Le rapport recommande aux pays IDA d’Afrique d’accélérer la réforme de la réglementation de l’activité économique afin de promouvoir le développement du secteur privé et d’améliorer la mobilisation des recettes publiques intérieures en plus de renforcer leur gestion de la dette. En septembre 2019, l’équipe du rapport a l’intention de participer à des échanges de vues dans plusieurs pays africains sur les résultats et recommandations publiés cette année.
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