Parmi ces préoccupations, M. Brou a cité notamment l’optimisation de la Centrale des risques bancaires, la dynamisation du marché interbancaire, l’orientation de la politique monétaire de la Bceao, le projet d’interopérabilité des services financiers numériques et leur souhait de rencontres périodiques entre le gouverneur et les présidents des Apbef de l’Umoa.
Le gouverneur n'a pas donné de détail sur ces questions objet de préoccupations.
Il a toutefois saisi l'occasion pour partager les points d’attention de la Bceao à l’intention des dirigeants des établissements de crédit, en relation avec les exigences de stricte conformité aux dispositions régissant l’activité bancaire dans l’Umoa, en particulier dans un contexte marqué par l’adoption de nouveaux textes réglementaires et par le relèvement du capital social des banques à 20 milliards FCFA.
Parmi ces nouveaux textes, il évoquera notamment la révision des lois portant réglementation bancaire et de la microfinance ainsi que de la loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Il n'a pas manqué de relever l’importance pour l’ensemble des acteurs à œuvrer à la préservation de la stabilité financière et à la conformité aux normes et standards internationaux régissant leurs activités opérationnelles pour un financement sain de l’économie du Sénégal et de l’Union.
Malgré tout, il a souligné l’attractivité et le dynamisme de la place bancaire au Sénégal, Toutefois, il a attiré l'attention sur la situation très dégradée de quelques banques en difficulté structurelle, dont la prise en charge vigoureuse est, à son avis, indispensable pour renforcer l’environnement bancaire.
A cet égard, il a salué les efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour leur restructuration et la solidarité de place manifestée pour accompagner la gestion quotidienne de ces banques.