Les autorités sénégalaises ne sont pas du tout rassurées de la gestion des meuniers. Elles ont de forts doutes sur leurs pratiques commerciales qu’elles assimilent à des actes anormaux de gestion. Pour en avoir une nette et claire, elles ont décidé d’entreprendre des missions de vérification au niveau des minoteries.
L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site web du gouvernement visité aujourd’hui par Equonet Energies.
Ce soupçon de doute s’est installé après que les services compétents du gouvernement aient découverts, à la suite d’analyses, des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui, selon le gouvernement, pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation.
« Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », souligne-t-il. A titre d’illustration, le gouvernement cite l’entreprise les Grands Moulins de Dakar (GMD) qui, dans le cadre d’une importation, a chargé dans un même bateau une cargaison de blé, en même temps qu’une autre minoterie, avec des coûts d’achat auprès du même fournisseur largement supérieurs.
« Sur la période de mars à juin 2024, il apparait qu’un éventuel manque à gagner sur les stocks de farine ne dépasserait pas 225 FCFA par sac de 50 kilogrammes sur la base d’un cours d’achat jugé conforme », fait-il savoir.
« Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac », poursuit-il.
« Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », ajoute-t-il.
Sur la base de toutes ces considérations, le gouvernement met fermement en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production de farine, dans le respect des prix nouvellement arrêtés.
A défaut, il entend prendre toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option, afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.
Selon le gouvernement, des évaluations sont en cours pour prendre en charge les préoccupations liées aux stocks.
L’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) a, par voie de presse, contesté les mesures prises sur la farine, et a décidé de suspendre la production et les ventes de farine boulangère, avec l’objectif de compromettre l’approvisionnement des ménages en pain. Une attitude inattendue du gouvernement qui la condamne fermement.
Selon le gouvernement, des mesures de baisse des prix ont été annoncées et validées lors de la réunion du Conseil national de la Consommation, tenue le vendredi 21 juin 2024, en présence de deux cents participants dont les meuniers et les boulangers.
L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site web du gouvernement visité aujourd’hui par Equonet Energies.
Ce soupçon de doute s’est installé après que les services compétents du gouvernement aient découverts, à la suite d’analyses, des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui, selon le gouvernement, pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation.
« Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », souligne-t-il. A titre d’illustration, le gouvernement cite l’entreprise les Grands Moulins de Dakar (GMD) qui, dans le cadre d’une importation, a chargé dans un même bateau une cargaison de blé, en même temps qu’une autre minoterie, avec des coûts d’achat auprès du même fournisseur largement supérieurs.
« Sur la période de mars à juin 2024, il apparait qu’un éventuel manque à gagner sur les stocks de farine ne dépasserait pas 225 FCFA par sac de 50 kilogrammes sur la base d’un cours d’achat jugé conforme », fait-il savoir.
« Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac », poursuit-il.
« Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », ajoute-t-il.
Sur la base de toutes ces considérations, le gouvernement met fermement en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production de farine, dans le respect des prix nouvellement arrêtés.
A défaut, il entend prendre toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option, afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.
Selon le gouvernement, des évaluations sont en cours pour prendre en charge les préoccupations liées aux stocks.
L’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) a, par voie de presse, contesté les mesures prises sur la farine, et a décidé de suspendre la production et les ventes de farine boulangère, avec l’objectif de compromettre l’approvisionnement des ménages en pain. Une attitude inattendue du gouvernement qui la condamne fermement.
Selon le gouvernement, des mesures de baisse des prix ont été annoncées et validées lors de la réunion du Conseil national de la Consommation, tenue le vendredi 21 juin 2024, en présence de deux cents participants dont les meuniers et les boulangers.