A Sandiara, une zone économique spéciale (ZES) prend forme au milieu des champs de baobab sans aucun aménagement. C’est ce qui saute à l’œil en se rendant dans ce lieu qui était réservé pour la création d’une zone industrielle. N’empêche que des entreprises étrangères, pour la grande majorité, y ont investi.
Deuxième adjoint maire de la commune de Sandiara, Malick Gaye explique cet engouement. « Ce n’est pas courant de voir une ZES prend forme au milieu des champs de baobabs sans aucun aménagement. C’est à Sandiara qu’on la voit », a déclaré M. Gaye qui l’attribue principalement au carnet d’adresses du maire Dr Serigne Guèye Diop.
« Mais c’est en passe d’être résolu. Le président Macky Sall a lui-même pris le dossier en main. Un projet est en cours de discussion entre la Mairie et une entreprise étrangère qui peut lever les ressources financières nécessaires pour aménager la ZES et la rendre plus attractive », a-t-il révélé.
Mais ce qui est essentiel et important de souligner ici, c’est l’innovation majeure apportée par l’équipe municipale avec la création d’une zone industrielle. En effet, c’est une première au Sénégal de voir une commune créer une zone industrielle. « C’est une chose qui n’est pas courant dans le cadre de la gestion communale au Sénégal », s’est réjoui l’adjoint au maire.
« C’est dire que la Maire a bien voulu exploiter toutes les possibilités offertes par l’Acte 3 de la décentralisation qui prône une territorialisation des politiques publiques. C’est ça qui nous a permis de développer cette zone industrielle devenue ZES », a-t-il poursuivi.
« Naturellement, c’est l’Etat même qui a créé les autres ZES. Il a créé la ZES de Diamniadio et celle de Dias. Et la particularité ici, c’est que l’idée est venue de la Commune. Comme du reste d’autres projets que l’Etat a mis en place au niveau national que la Commune de Sandiara essaye de décliner au niveau local. C’est le cas des agropoles. L’Etat a créé l’agropole sud, l’agropole centre, on parle de l’agropole est et l’agropole nord. La Commune de Sandiara, en relation avec les Communes de Nguenienne et de Malicounda, et avec l’aide de l’Etat, a mis en place l’agropole ouest », a-t-il ajouté.
Mais Malick Gaye ne s’est pas limité à ça. Il est allé plus pour raconter l’histoire de la zone industrielle transformée en ZES. « La mairie, par le biais de son Maire, Dr Serigne Guèye Diop, a mis en place en 2014, une zone industrielle de 50 ha. C’était une promesse de campagne. Et quand elle a commencé à se développer avec l’implantation des entreprises, le président Macky Sall a voulu aider la Commune en prenant un Décret pour la transformer en ZES. Ainsi, la superficie est passé de 50 à 100 ha avec toutes les facilités que la loi apporte sur les ZES », a-t-il expliqué.
Une volonté politique bien profitable à la Commune qui est la principale bénéficiaire de la ZES. En effet, selon notre interlocuteur, l’exécution budgétaire en valeur absolue tournait entre 30 et 40 millions en 2014. « Aujourd’hui, le budget de la Commune avoisine le milliard dû aux revenus tirés de la ZES », a-t-il révélé.
Un retour sur investissement qui a permis aux autorités municipales de créer un impact avec la transformation structurelle de l’économie locale de Sandiara. En effet, jadis connu pour le commerce avec son louma ou marché hebdomadaire et l’agriculture, Sandiara commence aujourd’hui à accueillir des salariés qui travaillent dans la ZES.
Sur le plan social, l’adjoint au maire fait savoir que la Commune a construit des postes de santé, d’écoles, des pistes, bref tout un tas d’infrastructures réalisées par la Mairie avec les revenus tirés de l’exploitation de la ZES.
Faire sauter les contraintes
Au regard de toutes ces retombées économiques et sociales, il s’avère nécessaire pour l’équipe municipale de tout faire pour solutionner le problème de l’aménagement que Malick Gaye considère comme la « principale contrainte de la Commune ».
L’autre préoccupation, c’est le sort des populations déplacées et leurs champs de culture.
Sur cette question, la réaction de M. Gaye ne s’est pas fait attendre. « Les populations impactées de la ZES sont indemnisées à la hauteur de leurs préjudices et sont prioritaires dans les emplois », a-t-il déclaré.
Reste à être confirmer ou infirmer par les populations touchées.
Deuxième adjoint maire de la commune de Sandiara, Malick Gaye explique cet engouement. « Ce n’est pas courant de voir une ZES prend forme au milieu des champs de baobabs sans aucun aménagement. C’est à Sandiara qu’on la voit », a déclaré M. Gaye qui l’attribue principalement au carnet d’adresses du maire Dr Serigne Guèye Diop.
« Mais c’est en passe d’être résolu. Le président Macky Sall a lui-même pris le dossier en main. Un projet est en cours de discussion entre la Mairie et une entreprise étrangère qui peut lever les ressources financières nécessaires pour aménager la ZES et la rendre plus attractive », a-t-il révélé.
Mais ce qui est essentiel et important de souligner ici, c’est l’innovation majeure apportée par l’équipe municipale avec la création d’une zone industrielle. En effet, c’est une première au Sénégal de voir une commune créer une zone industrielle. « C’est une chose qui n’est pas courant dans le cadre de la gestion communale au Sénégal », s’est réjoui l’adjoint au maire.
« C’est dire que la Maire a bien voulu exploiter toutes les possibilités offertes par l’Acte 3 de la décentralisation qui prône une territorialisation des politiques publiques. C’est ça qui nous a permis de développer cette zone industrielle devenue ZES », a-t-il poursuivi.
« Naturellement, c’est l’Etat même qui a créé les autres ZES. Il a créé la ZES de Diamniadio et celle de Dias. Et la particularité ici, c’est que l’idée est venue de la Commune. Comme du reste d’autres projets que l’Etat a mis en place au niveau national que la Commune de Sandiara essaye de décliner au niveau local. C’est le cas des agropoles. L’Etat a créé l’agropole sud, l’agropole centre, on parle de l’agropole est et l’agropole nord. La Commune de Sandiara, en relation avec les Communes de Nguenienne et de Malicounda, et avec l’aide de l’Etat, a mis en place l’agropole ouest », a-t-il ajouté.
Mais Malick Gaye ne s’est pas limité à ça. Il est allé plus pour raconter l’histoire de la zone industrielle transformée en ZES. « La mairie, par le biais de son Maire, Dr Serigne Guèye Diop, a mis en place en 2014, une zone industrielle de 50 ha. C’était une promesse de campagne. Et quand elle a commencé à se développer avec l’implantation des entreprises, le président Macky Sall a voulu aider la Commune en prenant un Décret pour la transformer en ZES. Ainsi, la superficie est passé de 50 à 100 ha avec toutes les facilités que la loi apporte sur les ZES », a-t-il expliqué.
Une volonté politique bien profitable à la Commune qui est la principale bénéficiaire de la ZES. En effet, selon notre interlocuteur, l’exécution budgétaire en valeur absolue tournait entre 30 et 40 millions en 2014. « Aujourd’hui, le budget de la Commune avoisine le milliard dû aux revenus tirés de la ZES », a-t-il révélé.
Un retour sur investissement qui a permis aux autorités municipales de créer un impact avec la transformation structurelle de l’économie locale de Sandiara. En effet, jadis connu pour le commerce avec son louma ou marché hebdomadaire et l’agriculture, Sandiara commence aujourd’hui à accueillir des salariés qui travaillent dans la ZES.
Sur le plan social, l’adjoint au maire fait savoir que la Commune a construit des postes de santé, d’écoles, des pistes, bref tout un tas d’infrastructures réalisées par la Mairie avec les revenus tirés de l’exploitation de la ZES.
Faire sauter les contraintes
Au regard de toutes ces retombées économiques et sociales, il s’avère nécessaire pour l’équipe municipale de tout faire pour solutionner le problème de l’aménagement que Malick Gaye considère comme la « principale contrainte de la Commune ».
L’autre préoccupation, c’est le sort des populations déplacées et leurs champs de culture.
Sur cette question, la réaction de M. Gaye ne s’est pas fait attendre. « Les populations impactées de la ZES sont indemnisées à la hauteur de leurs préjudices et sont prioritaires dans les emplois », a-t-il déclaré.
Reste à être confirmer ou infirmer par les populations touchées.