Si la question de la disponibilité de l’électricité est quasiment réglée au profit des ménages sénégalais, il n’en est pas de même pour l’accès et le coût, surtout pour les zones rurales. Le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse), Ibrahima Amadou Sarr, admet que ceux-ci restent des problèmes n’ont encore évacués.
« Aujourd’hui, le problème de la disponibilité de l’électricité est derrière nous », a-t-il affirmé au cours d’un atelier d’information sur les réformes du secteur énergétique sénégalais organisé les 6 et 7 janvier 2022, à Somone, Mbour, par la Crse à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes).
Pour étayer cette affirmation, il a fait remarquer qu'il n' y a plus de délestages ou coupures intempestives de courant électrique qui était très fréquentes au point de pousser les entreprises de s'approvisionner avec les groupes électrogènes.
« L’accès est en deçà des attentes et demeure problématique surtout pour les populations du monde rural et le coût est toujours cher impactant de ce fait le pouvoir d’achat des ménages et handicapant les entreprises », a-t-il reconnu.
Selon le secrétaire général de la Crse, Papa Momar Ndiaye, le taux d’électrification en 2020 est de 78,6 pour cent au niveau national, 55 pour cent dans le monde rural et 96 pour cent au niveau urbain. Au regard de ces chiffres, le président de la Crse préconise l’accélération de l’accès tout en réduisant le coût de l’électricité.
Pour M. Ndiaye, ces deux problématiques seront bientôt réglées avec la stratégie gaz to power et l’exploitation du pétrole et du gaz. « Les coûts de production devraient baisser avec la mise en œuvre de la stratégie gaz to power qui consiste en la production de l’électricité à partir du gaz local en substitution du fuel actuellement utilisé par les centrales des Senelec et des producteurs indépendants », a-t-il projeté.
Il a rappelé la politique de l’électrification rurale qui s’articule autour du concept de Concession d'électrification rurale (Cer) comme cadre de mise en œuvre des programmes prioritaires d'électrification rurale de l'Etat, avec la possibilité de soutenir des projets d'électrification rurale d'initiative locale (Projets ERILs) portés par les opérateurs locaux.
Ainsi, le territoire est divisé en 10 zones dénommés Concession d'électrification rurale. Lesquelles sont confiées à des opérateurs privés sélectionnés par appels d’offres internationaux. Il a fait savoir que ces opérateurs ont la responsabilité des études techniques, de l’acquisition et de l’installation des équipements d’approvisionnement, l’opération, la maintenance et le renouvellement, aussi de la facturation et la gestion de la clientèle sur la durée de la Concession (25 ans).
Parmi les 10 CER, il signale que six concessions ont été attribuées par appels d’offres et les 4 autres restant sont provisoirement confiées à la Société nationale d’électricité (Senelec).
« Aujourd’hui, le problème de la disponibilité de l’électricité est derrière nous », a-t-il affirmé au cours d’un atelier d’information sur les réformes du secteur énergétique sénégalais organisé les 6 et 7 janvier 2022, à Somone, Mbour, par la Crse à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes).
Pour étayer cette affirmation, il a fait remarquer qu'il n' y a plus de délestages ou coupures intempestives de courant électrique qui était très fréquentes au point de pousser les entreprises de s'approvisionner avec les groupes électrogènes.
« L’accès est en deçà des attentes et demeure problématique surtout pour les populations du monde rural et le coût est toujours cher impactant de ce fait le pouvoir d’achat des ménages et handicapant les entreprises », a-t-il reconnu.
Selon le secrétaire général de la Crse, Papa Momar Ndiaye, le taux d’électrification en 2020 est de 78,6 pour cent au niveau national, 55 pour cent dans le monde rural et 96 pour cent au niveau urbain. Au regard de ces chiffres, le président de la Crse préconise l’accélération de l’accès tout en réduisant le coût de l’électricité.
Pour M. Ndiaye, ces deux problématiques seront bientôt réglées avec la stratégie gaz to power et l’exploitation du pétrole et du gaz. « Les coûts de production devraient baisser avec la mise en œuvre de la stratégie gaz to power qui consiste en la production de l’électricité à partir du gaz local en substitution du fuel actuellement utilisé par les centrales des Senelec et des producteurs indépendants », a-t-il projeté.
Il a rappelé la politique de l’électrification rurale qui s’articule autour du concept de Concession d'électrification rurale (Cer) comme cadre de mise en œuvre des programmes prioritaires d'électrification rurale de l'Etat, avec la possibilité de soutenir des projets d'électrification rurale d'initiative locale (Projets ERILs) portés par les opérateurs locaux.
Ainsi, le territoire est divisé en 10 zones dénommés Concession d'électrification rurale. Lesquelles sont confiées à des opérateurs privés sélectionnés par appels d’offres internationaux. Il a fait savoir que ces opérateurs ont la responsabilité des études techniques, de l’acquisition et de l’installation des équipements d’approvisionnement, l’opération, la maintenance et le renouvellement, aussi de la facturation et la gestion de la clientèle sur la durée de la Concession (25 ans).
Parmi les 10 CER, il signale que six concessions ont été attribuées par appels d’offres et les 4 autres restant sont provisoirement confiées à la Société nationale d’électricité (Senelec).