Au plan interne, sur le quatrième trimestre 2020, la reprise, entamée en juin 2020, se poursuivrait. Elle serait tirée par la hausse attendue de la demande intérieure et extérieure, du fait de la levée des mesures restreignant certaines activités (transport, tourisme, hôtellerie, etc.). La tendance haussière des cours internationaux de la plupart des matières premières exportées par les pays de l'UEMOA aurait des effets positifs sur le budget des Etats de l'Union, atténuant les retombées de la Covid-19 sur la croissance.
Les mesures prises par les autorités monétaires de l’Union, notamment la baisse des taux directeurs et l'alignement de l'offre de la monnaie centrale aux besoins des banques, afin d’atténuer l’impact économique de la pandémie sur le système bancaire et le financement des activités économiques, ainsi que les plans de riposte et de relance des États continueraient de renforcer la vigueur de la croissance. Cependant, la dégradation de la situation sanitaire, du climat sécuritaire et social dans les pays de l'Union amoindrirait le profil ascendant des économies de l'Union.
Selon les estimations effectuées par la BCEAO sur la base des informations disponibles, l'activité économique, en variation annuelle, maintiendrait sa tendance haussière au quatrième trimestre 2020 (+1,0%), après une réalisation de +0,6% le trimestre précédent.
Les performances économiques au quatrième trimestre 2020 seraient tirées par la bonne tenue des activités extractives, de production d'énergie et de services. Les secteurs des bâtiments et travaux publics, ainsi que des activités commerciales maintiendraient leur profil baissier, avec toutefois une nette amélioration par rapport au troisième trimestre. Sur l'année 2020, le taux de croissance est estimé à +0,7%, après une réalisation de 5,8% en 2019.
En ce qui concerne le niveau des prix, sur la proche période, les informations disponibles à ce jour font état d'une tendance baissière du taux d'inflation, à +2,8%, en glissement annuel, à fin décembre 2020, après une réalisation de 3,0% le mois précédent.
La décélération du rythme de progression du niveau général des prix est essentiellement imputable à la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union. Cette évolution serait en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales, de légumes ainsi que de tubercules et plantains dans la plupart des pays de l'Union.
Pour l'ensemble de l'année 2020, le taux d'inflation s'établirait à +2,2%, après une réalisation de -0,7% en 2019, sous l'influence de la hausse des prix des produits alimentaires et de la reprise des cours du pétrole.
Source :Bceao
Les mesures prises par les autorités monétaires de l’Union, notamment la baisse des taux directeurs et l'alignement de l'offre de la monnaie centrale aux besoins des banques, afin d’atténuer l’impact économique de la pandémie sur le système bancaire et le financement des activités économiques, ainsi que les plans de riposte et de relance des États continueraient de renforcer la vigueur de la croissance. Cependant, la dégradation de la situation sanitaire, du climat sécuritaire et social dans les pays de l'Union amoindrirait le profil ascendant des économies de l'Union.
Selon les estimations effectuées par la BCEAO sur la base des informations disponibles, l'activité économique, en variation annuelle, maintiendrait sa tendance haussière au quatrième trimestre 2020 (+1,0%), après une réalisation de +0,6% le trimestre précédent.
Les performances économiques au quatrième trimestre 2020 seraient tirées par la bonne tenue des activités extractives, de production d'énergie et de services. Les secteurs des bâtiments et travaux publics, ainsi que des activités commerciales maintiendraient leur profil baissier, avec toutefois une nette amélioration par rapport au troisième trimestre. Sur l'année 2020, le taux de croissance est estimé à +0,7%, après une réalisation de 5,8% en 2019.
En ce qui concerne le niveau des prix, sur la proche période, les informations disponibles à ce jour font état d'une tendance baissière du taux d'inflation, à +2,8%, en glissement annuel, à fin décembre 2020, après une réalisation de 3,0% le mois précédent.
La décélération du rythme de progression du niveau général des prix est essentiellement imputable à la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union. Cette évolution serait en lien avec l’amélioration de l’offre de céréales, de légumes ainsi que de tubercules et plantains dans la plupart des pays de l'Union.
Pour l'ensemble de l'année 2020, le taux d'inflation s'établirait à +2,2%, après une réalisation de -0,7% en 2019, sous l'influence de la hausse des prix des produits alimentaires et de la reprise des cours du pétrole.
Source :Bceao