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Résumé du bulletin mensuel des statistiques – décembre 2019


Rédigé le 30 Janvier 2020 à 11:45 | 0 commentaire(s) modifié le 1 Février 2020 - 14:19


(Equonet-Dakar) – La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a publié hier le bulletin mensuel des statistiques du mois de décembre 2019. En voici le résumé.


Les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux (moyenne WTI, BRENT, DUBAI), exprimés en dollar US, ont enregistré une hausse, en glissement annuel, de 15,6% en décembre 2019. Sur la même période, les prix des principales matières premières exportées par les pays de l'UEMOA à savoir, la noix de cajou (-52,8%), le coton (-33,4%), le café (-21,5%) et le caoutchouc (-11,2%) se sont inscrits baisse tandis que ceux du cacao (+49,1%) et de l'or (+39,4%) ont été orientés à la hausse. S'agissant des principaux produits alimentaires importés par les pays de l'Union, leurs cours sont ressortis en hausse en rythme annuel, de 8,2% en décembre 2019.

Au plan de la politique monétaire, les principales banques centrales ont maintenu leurs taux directeurs inchangés au cours du mois de décembre 2019.

Les indices boursiers internationaux ont connu des augmentations à fin décembre 2019, en glissement annuel. Les hausses plus significatives ont été enregistrés au niveau du Nasdaq Composite (35,2%), du Standard & Poor's 500 (+28,9%), du CAC 40 (+26,4%), du DAX (+25,5%), d'Eurostoxx 50 (+249%) et du Dow Jones (+7,7%). Sur le marché des changes, la monnaie européenne s'est dépréciée en rythme annuel vis-à-vis de la livre sterling (-4,9%), du yen japonais (-3,1%), du dollar américain (-1,9%) et du yuan chinois (-0,7%).
 
Au titre du marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 4.556,6 milliards en décembre 2019, contre 4.235,2 milliards un mois plus tôt, soit une hausse de 7,6%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications est resté stable à 3.690,0 milliards en décembre 2019, par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 3,88% en décembre 2019.

Les indices boursiers internationaux ont connu des augmentations à fin décembre 2019, en glissement annuel. Les hausses plus significatives ont été enregistrés au niveau du Nasdaq Composite (35,2%), du Standard & Poor's 500 (+28,9%), du CAC 40 (+26,4%), du DAX (+25,5%), d'Eurostoxx 50 (+249%) et du Dow Jones (+7,7%). Sur le marché des changes, la monnaie européenne s'est dépréciée en rythme annuel vis-à-vis de la livre sterling (-4,9%), du yen japonais (-3,1%), du dollar américain (-1,9%) et du yuan chinois (-0,7%).

Au titre du marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 4.556,6 milliards en décembre 2019, contre 4.235,2 milliards un mois plus tôt, soit une hausse de 7,6%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications est resté stable à 3.690,0 milliards en décembre 2019, par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 3,88% en décembre 2019.

Sur le marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, s'est inscrit en hausse de 20,2% pour s'établir à 579,7 milliards en décembre 2019. Le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 4,52%, contre 4,51% le mois précédent. Au titre du compartiment à une semaine, le volume moyen des opérations s'est fixé à 433,4 milliards en décembre 2019, après 336,2 milliards un mois plut tôt. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s'est établi à 4,43% au cours de la période sous revue, contre 4,39% le mois précédent.

Les données provisoires issues de l'enquête sur les conditions de banque font ressortir une baisse des taux d'intérêt débiteurs au cours du mois de décembre 2019. En effet, hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union s'est établi à 6,36% en décembre 2019, contre 6,64% en novembre 2019. Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,36% au cours du Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,36% au cours du mois sous revue, contre 5,27% relevé le mois précédent.

L'indicateur du climat des affaires dans l'UEMOA est resté au-dessus de sa moyenne de longue période à 100,2 en décembre 2019, traduisant une perception optimiste des chefs d'entreprises sur l'évolution de la conjoncture dans l'Union. Par ailleurs, l'indice de la production industrielle a progressé de 3,8% en décembre 2019, en glissement annuel, après 4,9% en novembre 2019. Quant à l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail, il s'est inscrit en hausse de 2,1% en décembre 2019. L'indice du chiffre d'affaires dans les services marchands est ressorti en baisse de 0,2%, en glissement annuel, en décembre 2019, contre 1,0% un mois plus tôt.

Sur la base des données officielles, le taux d'inflation est ressorti, en glissement annuel, à -0,5% à fin décembre 2019, comme à la fin du mois précédent. Le maintien en territoire négatif, en rythme annuel, du niveau général des prix est essentiellement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union. En particulier, une baisse des prix des céréales locales est observée dans les pays sahéliens enclavés, atteignant, pour le mil, 13% au Burkina ainsi qu'au Mali et 5% au Niger et pour le maïs, 17% au Niger, 12% au Mali et 8% au Burkina. Cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente. Les ventes à prix modérés par les organismes publics et les distributions gratuites par les structures humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à accentuer la dynamique baissière. En outre, il est relevé une décrue des prix des fruits et légumes au Bénin et au Togo, en rapport notamment avec la baisse de la demande induite par les difficultés d'écoulement de ces produits à la suite de la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Nigeria.

Toutefois, il est noté une remontée du prix de l'essence vendue en vrac au Bénin et au Togo induite par la fermeture de la frontière nigériane sus-évoquée, conjuguée à un renchérissement de l'essence à la pompe relevé au Sénégal et au Togo. Par ailleurs, il a été relevé une hausse des prix des services d'entretien et de réparation de logement au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, ainsi que de combustibles solides au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Togo.



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