Les transactions courantes ont enregistré un déficit de 790,3 milliards en 2019 (-2,3% du PIB), après celui de 1.268,9 milliards (-3,9% du PIB) en 2018. La baisse de ce déficit par rapport à 2018 est imputable à l'augmentation de l'excédent de la balance des biens, malgré la poursuite des déficits des services et des revenus.
La balance des biens est ressortie excédentaire à 1.846,4 milliards en 2019, après 1.223,5 milliards en 2018, soit une hausse de 50,9%. Cette évolution est due principalement à la progression de la valeur des exportations en 2019 par rapport à 2018.
En 2019, les exportations de biens (base balance des paiements) sont ressorties à 7.399,2 milliards, après 6.619,6 milliards un an plus tôt, soit une plus-value de 11,8%. Cette performance a été impulsée par l'accroissement, par rapport à 2018, des ventes de fèves de cacao (+16,3%), de cacao transformé (+10,2%), d'or non monétaire (+42,1%) et de caoutchouc (+26,7%), grâce à l'augmentation des prix et des quantités de ces biens. La hausse des exportations est également due aux expéditions de café (+24,2%), de fibres de coton (+33,4%), de pétrole brut (+34,7%), de produits pétroliers (+20,4%) et d'huile de palme (+12,7%), en liaison avec la progression des quantités exportées de ces biens.
En 2019, selon les statistiques douanières du commerce général, les exportations se composent de produits primaires à hauteur de 65,9% et de produits transformés à concurrence de 34,1%, contre respectivement 63,5% et 36,7% en 2018.
Les produits primaires sont dominés par ceux issus de l'Agriculture industrielle et d'exportation, avec 73,1% des parts en 2019 contre 77,4% des parts en 2018, et les produits miniers, avec 26,0% en 2019 contre 21,8% en 2018.
Au niveau des produits transformés, ceux de la première transformation sont prépondérants. Ils totalisaient 50,4% des ventes des produits transformés en 2019 contre 51,0% des parts en 2018. Ces biens sont suivis des produits manufacturés dont les parts dans les ventes de produits transformés se situaient à 43,4% en 2019 contre 41,6% en 2018.
La répartition des exportations par produit révèle la prépondérance de sept produits en 2019. Il s'agit des fèves de cacao (28,5%), du cacao transformé (11,0%), des produits transformés du pétrole (9,2%), de l'or non monétaire (8,6%), du caoutchouc (7,2%), du pétrole brut (7,2%) et de la noix de cajou (5,8%). Ils représentent 75,3% des recettes d'exportation en 2018, après 76,0% l'année d'avant. Leurs différentes évolutions sont retracées ci-après :
• les exportations de fèves de cacao se sont établies à 2.094,9 milliards en 2019, après 1.801,7 milliards en 2018, soit un accroissement de 293,2 milliards (+16,3%). Cette performance est imputable aussi bien à la hausse des prix à l'export, de 9,4%, qu'à celle des quantités vendues de 6,3% ;
• s'agissant des exportations de cacao transformé, elles sont ressorties à 804,8 milliards, après 730,6 milliards en 2018, soit une progression 74,2 milliards (+10,2%), en lien avec l'augmentation des quantités exportées de 5,4% et du prix de 4,5% ;
• concernant la noix de cajou, les exportations sont évaluées à 428,2 milliards, après 585,7 milliards, soit un retrait de 157,5 milliards (-26,9%), du fait du fléchissement des cours de cette matière première depuis l'année 2018. En 2019, la baisse du prix implicite est estimée à 21,5%. Au niveau des quantités, les statistiques douanières indiquent une baisse de 6,9% par rapport à 2018 ;
• pour ce qui est des produits transformés du pétrole, leurs exportations se sont établies à 673,3 milliards, après 559,2 milliards en 2018, soit une progression de 114,1 milliards (+20,4%), en lien avec la hausse de la production nationale de ce produit. En effet, les quantités exportées de ce produit ont augmenté de 22,1%, en passant de 1.601,2 mille tonnes en 2018 à 1.955,6 mille tonnes en 2019. Le prix à l'exportation de ce produit a baissé, en lien avec le repli du cours international du baril de pétrole ;
• concernant l'or non monétaire, les ventes extérieures sont estimées à 631,3 milliards en 2019, après 444,1 milliards en 2018, soit un accroissement de 187,2 milliards (+42,1%), en lien avec la hausse de la production nationale de 33,7% et l'évolution positive de son cours international ;
• quant au caoutchouc, ses ventes à l'étranger ressortent à 531,9 milliards en 2019, après 419,9 milliards en 2018, soit une plus-value de 112,0 milliards (+26,7%), consécutive à la hausse des quantités vendues de 27,4% ;
• au niveau du pétrole brut, les exportations sont passées à 528,4 milliards en 2019 contre 363,2 milliards en 2018, soit une hausse de 34,7%. Elles sont portées par la croissance des exportations de 46,8%. Quand au prix, ils ont baissé de plus de 8,0%, en lien avec l'évolution défavorable des cours internationaux de ce produit.
S'agissant des exportations à destination de l'UEMOA, telles que saisies au cordon douanier, leur structure est caractérisée par la prédominance des marchandises suivantes :
• les produits pétroliers (37,6% des ventes en 2019 après 32,2% en 2018) ;
• l'huile de palme (7,6% des commercialisations en 2019 après 7,9% en 2018) ;
• les plastiques (6,3% des expéditions en 2019, après 6,7% en 2018) ;
• l'électricité (6,2% des exportations en 2019, après 7,4% en 2018) ;
• le tabac (4,3% des exportations en 2019, après 4,1% en 2018).
En 2019, ces produits ont représenté globalement 62,0% des cessions à destination des autres pays de l'Union contre 58,3% l'année antérieure.
Source : Bceao
La balance des biens est ressortie excédentaire à 1.846,4 milliards en 2019, après 1.223,5 milliards en 2018, soit une hausse de 50,9%. Cette évolution est due principalement à la progression de la valeur des exportations en 2019 par rapport à 2018.
En 2019, les exportations de biens (base balance des paiements) sont ressorties à 7.399,2 milliards, après 6.619,6 milliards un an plus tôt, soit une plus-value de 11,8%. Cette performance a été impulsée par l'accroissement, par rapport à 2018, des ventes de fèves de cacao (+16,3%), de cacao transformé (+10,2%), d'or non monétaire (+42,1%) et de caoutchouc (+26,7%), grâce à l'augmentation des prix et des quantités de ces biens. La hausse des exportations est également due aux expéditions de café (+24,2%), de fibres de coton (+33,4%), de pétrole brut (+34,7%), de produits pétroliers (+20,4%) et d'huile de palme (+12,7%), en liaison avec la progression des quantités exportées de ces biens.
En 2019, selon les statistiques douanières du commerce général, les exportations se composent de produits primaires à hauteur de 65,9% et de produits transformés à concurrence de 34,1%, contre respectivement 63,5% et 36,7% en 2018.
Les produits primaires sont dominés par ceux issus de l'Agriculture industrielle et d'exportation, avec 73,1% des parts en 2019 contre 77,4% des parts en 2018, et les produits miniers, avec 26,0% en 2019 contre 21,8% en 2018.
Au niveau des produits transformés, ceux de la première transformation sont prépondérants. Ils totalisaient 50,4% des ventes des produits transformés en 2019 contre 51,0% des parts en 2018. Ces biens sont suivis des produits manufacturés dont les parts dans les ventes de produits transformés se situaient à 43,4% en 2019 contre 41,6% en 2018.
La répartition des exportations par produit révèle la prépondérance de sept produits en 2019. Il s'agit des fèves de cacao (28,5%), du cacao transformé (11,0%), des produits transformés du pétrole (9,2%), de l'or non monétaire (8,6%), du caoutchouc (7,2%), du pétrole brut (7,2%) et de la noix de cajou (5,8%). Ils représentent 75,3% des recettes d'exportation en 2018, après 76,0% l'année d'avant. Leurs différentes évolutions sont retracées ci-après :
• les exportations de fèves de cacao se sont établies à 2.094,9 milliards en 2019, après 1.801,7 milliards en 2018, soit un accroissement de 293,2 milliards (+16,3%). Cette performance est imputable aussi bien à la hausse des prix à l'export, de 9,4%, qu'à celle des quantités vendues de 6,3% ;
• s'agissant des exportations de cacao transformé, elles sont ressorties à 804,8 milliards, après 730,6 milliards en 2018, soit une progression 74,2 milliards (+10,2%), en lien avec l'augmentation des quantités exportées de 5,4% et du prix de 4,5% ;
• concernant la noix de cajou, les exportations sont évaluées à 428,2 milliards, après 585,7 milliards, soit un retrait de 157,5 milliards (-26,9%), du fait du fléchissement des cours de cette matière première depuis l'année 2018. En 2019, la baisse du prix implicite est estimée à 21,5%. Au niveau des quantités, les statistiques douanières indiquent une baisse de 6,9% par rapport à 2018 ;
• pour ce qui est des produits transformés du pétrole, leurs exportations se sont établies à 673,3 milliards, après 559,2 milliards en 2018, soit une progression de 114,1 milliards (+20,4%), en lien avec la hausse de la production nationale de ce produit. En effet, les quantités exportées de ce produit ont augmenté de 22,1%, en passant de 1.601,2 mille tonnes en 2018 à 1.955,6 mille tonnes en 2019. Le prix à l'exportation de ce produit a baissé, en lien avec le repli du cours international du baril de pétrole ;
• concernant l'or non monétaire, les ventes extérieures sont estimées à 631,3 milliards en 2019, après 444,1 milliards en 2018, soit un accroissement de 187,2 milliards (+42,1%), en lien avec la hausse de la production nationale de 33,7% et l'évolution positive de son cours international ;
• quant au caoutchouc, ses ventes à l'étranger ressortent à 531,9 milliards en 2019, après 419,9 milliards en 2018, soit une plus-value de 112,0 milliards (+26,7%), consécutive à la hausse des quantités vendues de 27,4% ;
• au niveau du pétrole brut, les exportations sont passées à 528,4 milliards en 2019 contre 363,2 milliards en 2018, soit une hausse de 34,7%. Elles sont portées par la croissance des exportations de 46,8%. Quand au prix, ils ont baissé de plus de 8,0%, en lien avec l'évolution défavorable des cours internationaux de ce produit.
S'agissant des exportations à destination de l'UEMOA, telles que saisies au cordon douanier, leur structure est caractérisée par la prédominance des marchandises suivantes :
• les produits pétroliers (37,6% des ventes en 2019 après 32,2% en 2018) ;
• l'huile de palme (7,6% des commercialisations en 2019 après 7,9% en 2018) ;
• les plastiques (6,3% des expéditions en 2019, après 6,7% en 2018) ;
• l'électricité (6,2% des exportations en 2019, après 7,4% en 2018) ;
• le tabac (4,3% des exportations en 2019, après 4,1% en 2018).
En 2019, ces produits ont représenté globalement 62,0% des cessions à destination des autres pays de l'Union contre 58,3% l'année antérieure.
Source : Bceao