Le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, s’est entretenu vendredi dernier, lors d’une séance de travail, avec son homologue mauritanien, Nany Ould Chrougha.
Une rencontre "bénéfique" pour les deux pays, compte tenu de leur histoire, mais également de leurs étroits liens de coopération.
Le ministre sénégalais se réjouit de ce partenariat gazier dont les travaux ont été achevés, pour rappel, à 91 pour cent au mois de décembre 2023. « En effet, les ressources naturelles dans plusieurs pays, constituent des facteurs de désunion. Mais avec la Mauritanie, elles constituent un trait-d’union », considère le ministre Antoine Félix Diome. "Avec ces ressources gazières qui se situent à la frontière entre les deux pays, il a fallu travailler pour la défense des intérêts des populations deux deux pays."
"Justement, pour les retombées, il faudrait d’abord remonter depuis les mécanismes, comprendre la structure conceptuelle du projet et saisir les retombées attendues", dira-t-il.
A cet égard, Antoine Félix Diome rappelle que le Sénégal et la Mauritanie avaient opté pour le contrat de recherche et de partage des productions. "Dans certains pays, on trouve des contrats de services ou encore de concession. Mais pour le cas de la Mauritanie et du Sénégal, c’est la recherche en vue du partage de production qui est en ligne de mire", affirma-t-il.
Concernant les retombées socioéconomiques, le ministre Antoine Diome indique qu’il y a « les recettes fiscales, qui d’ailleurs, commencent en phase de développement. Il y a également les revenus des compagnies nationales actionnaires dans le cadre des associations, mais aussi, la part directe de l’État qui n’a rien à voir avec le revenu des compagnies nationales, sans oublier le contenu local ».
M. Diome a indiqué que cette dernière retombée citée renvoie à l’expertise technologique de certains opérateurs qui viennent au Sénégal dans un but précis. D’ailleurs, il rappelle qu’il y’a des efforts à faire, notamment dans le transfert et l’acquisition de technologies.
À ce titre, il rappelle que le Sénégal comme la Mauritanie, ont mis en place des lois dans cette perspective. L’exemple qu’Antoine Félix Diome aura à citer est celui du Comité national de suivi du contenu local (CNSCL), qui est un cadre permettant de mettre en relation les opérateurs venant de l’étranger et ceux du secteur privé national.
Mais après avoir décrit les facteurs et retombées de ce secteur, le ministre estime qu’il faut nécessairement décliner des points de vigilance pour tirer le maximum de ces retombées.
« Il faut aller vers le Profit-Oil. Il y a le post-oil, considéré comme le coût pétrolier et qui doit être à un montant bien indiqué (Cost-stop) et enfin le « profit-Oil » qui est partagé entre les différentes parties autour du projet. D’où l’intérêt de bien surveiller le (Cost-Oil) », explique le ministre Antoine Félix Diome.
Une rencontre "bénéfique" pour les deux pays, compte tenu de leur histoire, mais également de leurs étroits liens de coopération.
Le ministre sénégalais se réjouit de ce partenariat gazier dont les travaux ont été achevés, pour rappel, à 91 pour cent au mois de décembre 2023. « En effet, les ressources naturelles dans plusieurs pays, constituent des facteurs de désunion. Mais avec la Mauritanie, elles constituent un trait-d’union », considère le ministre Antoine Félix Diome. "Avec ces ressources gazières qui se situent à la frontière entre les deux pays, il a fallu travailler pour la défense des intérêts des populations deux deux pays."
"Justement, pour les retombées, il faudrait d’abord remonter depuis les mécanismes, comprendre la structure conceptuelle du projet et saisir les retombées attendues", dira-t-il.
A cet égard, Antoine Félix Diome rappelle que le Sénégal et la Mauritanie avaient opté pour le contrat de recherche et de partage des productions. "Dans certains pays, on trouve des contrats de services ou encore de concession. Mais pour le cas de la Mauritanie et du Sénégal, c’est la recherche en vue du partage de production qui est en ligne de mire", affirma-t-il.
Concernant les retombées socioéconomiques, le ministre Antoine Diome indique qu’il y a « les recettes fiscales, qui d’ailleurs, commencent en phase de développement. Il y a également les revenus des compagnies nationales actionnaires dans le cadre des associations, mais aussi, la part directe de l’État qui n’a rien à voir avec le revenu des compagnies nationales, sans oublier le contenu local ».
M. Diome a indiqué que cette dernière retombée citée renvoie à l’expertise technologique de certains opérateurs qui viennent au Sénégal dans un but précis. D’ailleurs, il rappelle qu’il y’a des efforts à faire, notamment dans le transfert et l’acquisition de technologies.
À ce titre, il rappelle que le Sénégal comme la Mauritanie, ont mis en place des lois dans cette perspective. L’exemple qu’Antoine Félix Diome aura à citer est celui du Comité national de suivi du contenu local (CNSCL), qui est un cadre permettant de mettre en relation les opérateurs venant de l’étranger et ceux du secteur privé national.
Mais après avoir décrit les facteurs et retombées de ce secteur, le ministre estime qu’il faut nécessairement décliner des points de vigilance pour tirer le maximum de ces retombées.
« Il faut aller vers le Profit-Oil. Il y a le post-oil, considéré comme le coût pétrolier et qui doit être à un montant bien indiqué (Cost-stop) et enfin le « profit-Oil » qui est partagé entre les différentes parties autour du projet. D’où l’intérêt de bien surveiller le (Cost-Oil) », explique le ministre Antoine Félix Diome.