Le 02 Avril 20024, les opérateurs globaux de télécommunications parmi lesquels l'américain Verizon, les européens British telecom et Orange, China Telecom et et NTT sont subitement secoués par une demande très forte sur quatre câbles sous – marins qui assurent le trafic internet entre l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal en tête et le reste du monde. Un nouveau Président fait sa prestation de serment et la demande en VDI pour la couverture VDI - radio et TV – partout à travers le monde est à son pic. Après la coupe d’Afrique de Football de 2022, c’est le second événement médiatique majeur ou notre pays faisait l’objet de toutes sollicitations sur les réseaux de diffusion de contenu numerique (CDN) d’Afrique, heureusement que notre pays est bien desservi par les câbles maritimes en fibres optiques large bande et surtout une infrastructure de télécommunications robuste et performante de l'opérateur historique.
En même temps les pourvoyeurs et diffuseurs de contenus se frottent les mains, Youtube, aggregateur et diffuseur de contenu – multiplexeur virtuel – une société de Google à bien profité commercialement de cet événement majeur grâce à ses hyperscalers en Afrique du Sud qui fournissent rapidement le contenu via le cloud, le reste est fourni dans la sous – région via les point d'échange IXP, l'événement politique du 02 et la finale Sénégal – Egype de la CAN 2022 ont pu générer aux nouveaux maîtres d’internet , de la diffusion et distribution de contenu et fournisseur de bande passante pas moins de 16 millions de dollars soit un peu moins de 10 milliards de FCFA pour juste 3 heures de streaming en pic. Et les trois quarts de ces revenus via la publicité en ligne. Les groupe pétroliers, le commerce électronique, la mode et surtout le pari en ligne, sont les les plus gros annonceurs qui ont paye’ un premium pour visualiser auprès des 600 millions d’internautes africains leur produits et services via des popups publicitaires de 5 à 7 secondes, le cas échéant avec le truchement des influenceurs.
Voici les vrais challengers face à la presse traditionnelle, le papier, la radio et la télévision…. C’est un autre business - modèle à repenser et à rebooter. L’audience migre vers les supports connectés aux contenus digitalisés et numérisés accessibles à la carte via l’internet des objets et c’est la révolution au forceps pour les media traditionnels.
Imaginons … selon le World Advertising Research Center (WARC), les revenus publicitaires de Google dépasseront les 180 milliards de dollars en 2025, c’est de loin le plus grand acteur la publicité en ligne suivi par les plateformes du groupe Meta : Instagram, avec des recettes publicitaires de 78 milliards de dollars, alors que Facebook décroche la médaille de bronze (58 milliards). Amazon arrive en quatrième position, tandis que la plateforme chinoise Douyin (TikTok) et YouTube complètent le top 5, avec des revenus supérieurs à 40 milliards. En additionnant Google et YouTube, les recettes publicitaires du groupe Alphabet dépassent les 200 milliards de dollars. 200 milliards de dollars US c’est 136 000 milliards de FCFA au niveau actuel du billet vert… Voyons les miettes de nos organes de presse face à ces chiffres mirifiques. …. Et malheureusement c’ est souvent nos contenus et nos consommateurs qui en sont les moteurs.
Même la Côte d’Ivoire s’est essayée plus ou moins dans l’adaptation de son arsenal juridique avec une protection des usagers face aux publicités mensongères.
Comble du malheur pour nous sénégalais, notre code la publicité parmi les plus archaïques en Afrique au Sud du Sahara remonte en 1983, il a plus de quarante ans et ne mentionne ni internet ni numérique ni numérique. C’est presque des lois et législations d’une civilisation périmée et révolue. D'ailleurs comment même envisager les médias avec l'avènement de Chat GPT..
Voici pour nos journalistes et patron de la presse, les vrais défis et challenges dans un monde qui bouge à la vitesse des bits et gigabits qui ne laisse plus le temps aux professionnels des media pour faire leur révolution car les GAFAM en l’absence d’une régulation forte effective ont tout pré- empte’.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Special PM
Expert et Consultant Infrast..
En même temps les pourvoyeurs et diffuseurs de contenus se frottent les mains, Youtube, aggregateur et diffuseur de contenu – multiplexeur virtuel – une société de Google à bien profité commercialement de cet événement majeur grâce à ses hyperscalers en Afrique du Sud qui fournissent rapidement le contenu via le cloud, le reste est fourni dans la sous – région via les point d'échange IXP, l'événement politique du 02 et la finale Sénégal – Egype de la CAN 2022 ont pu générer aux nouveaux maîtres d’internet , de la diffusion et distribution de contenu et fournisseur de bande passante pas moins de 16 millions de dollars soit un peu moins de 10 milliards de FCFA pour juste 3 heures de streaming en pic. Et les trois quarts de ces revenus via la publicité en ligne. Les groupe pétroliers, le commerce électronique, la mode et surtout le pari en ligne, sont les les plus gros annonceurs qui ont paye’ un premium pour visualiser auprès des 600 millions d’internautes africains leur produits et services via des popups publicitaires de 5 à 7 secondes, le cas échéant avec le truchement des influenceurs.
Voici les vrais challengers face à la presse traditionnelle, le papier, la radio et la télévision…. C’est un autre business - modèle à repenser et à rebooter. L’audience migre vers les supports connectés aux contenus digitalisés et numérisés accessibles à la carte via l’internet des objets et c’est la révolution au forceps pour les media traditionnels.
Imaginons … selon le World Advertising Research Center (WARC), les revenus publicitaires de Google dépasseront les 180 milliards de dollars en 2025, c’est de loin le plus grand acteur la publicité en ligne suivi par les plateformes du groupe Meta : Instagram, avec des recettes publicitaires de 78 milliards de dollars, alors que Facebook décroche la médaille de bronze (58 milliards). Amazon arrive en quatrième position, tandis que la plateforme chinoise Douyin (TikTok) et YouTube complètent le top 5, avec des revenus supérieurs à 40 milliards. En additionnant Google et YouTube, les recettes publicitaires du groupe Alphabet dépassent les 200 milliards de dollars. 200 milliards de dollars US c’est 136 000 milliards de FCFA au niveau actuel du billet vert… Voyons les miettes de nos organes de presse face à ces chiffres mirifiques. …. Et malheureusement c’ est souvent nos contenus et nos consommateurs qui en sont les moteurs.
Même la Côte d’Ivoire s’est essayée plus ou moins dans l’adaptation de son arsenal juridique avec une protection des usagers face aux publicités mensongères.
Comble du malheur pour nous sénégalais, notre code la publicité parmi les plus archaïques en Afrique au Sud du Sahara remonte en 1983, il a plus de quarante ans et ne mentionne ni internet ni numérique ni numérique. C’est presque des lois et législations d’une civilisation périmée et révolue. D'ailleurs comment même envisager les médias avec l'avènement de Chat GPT..
Voici pour nos journalistes et patron de la presse, les vrais défis et challenges dans un monde qui bouge à la vitesse des bits et gigabits qui ne laisse plus le temps aux professionnels des media pour faire leur révolution car les GAFAM en l’absence d’une régulation forte effective ont tout pré- empte’.