Le déficit budgétaire et la dette publique au cours de la période 2019-2023 sont désormais estimés comme étant nettement plus élevés que ce qui était indiqué précédemment dans les lois de finances et de règlement.
C'est ce qu'a déclaré Edward Gemayel, chef de mission d'une équipe du Fonds monétaire international (FMI), au Sénégal du 9 au 16 octobre 2024, citant les conclusions préliminaires du rapport de l'IGF. Lesquelles indiquent des révisions substantielles des données d'exécution budgétaire au cours de cette période.
Dans sa déclaration de fin de mission, il rapporte que : "les révisions sont principalement attribuées aux investissements financés par des prêts extérieurs et des emprunts bancaires nationaux."
"En conséquence, le déficit budgétaire et la dette publique au cours de cette période sont désormais estimés comme étant nettement plus élevés que ce qui était indiqué précédemment dans les lois de finances et de règlement", a-t-il ajouté.
Ainsi, sur la base de ses conclusions préliminaires, l'IGF semble confirmé le chef de l'Etat Bassirou Diomaye Niakhar Faye et son premier ministre Ousmane Sonko qui, au cours d'un récent conseil des ministres, ont souligné les constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et de leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat.
A travers la voix de M. Gemayel, les services du FMI saluent le rapport de l'IGF sur les finances publiques et l'engagement du gouvernement en faveur d'une gouvernance solide et d'une transparence budgétaire.
Mais la position du FMI sur cette question des écarts de données chiffrées est source de préoccupation. Car cette institution financière internationale n'a, à notre connaissance, jamais fait état de ces écarts bien qu'elle ait toujours travaillé et de manière périodique avec les services des ministères en charge des Finances, de l'Economie et autres administrations et institutions concernées.
Le FMI n'avait-il pas connu ces écarts ? La même interrogation peut être élargie à tous les partenaires au développement du Sénégal. L'affirmatif laisserait pensé à une certaine complicité.
En attendant la certification des conclusions de l'IGF par la Cour des comptes, les services du FMI réaffirment toute de même leur engagement à continuer de travailler en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises dans les semaines à venir pour évaluer l'impact macroéconomique et définir les prochaines étapes, qui comprendront l'évaluation de toute erreur de déclaration survenue au cours des programmes antérieurs et actuels soutenus par l'institution financière internationale.
C'est dans ce cadre que s'inscrit la mission du FMI au Sénégal qui visait à commencer à évaluer les implications des révisions de données résultant du rapport pour les programmes antérieurs soutenus par le FMI, et les accords en cours au titre du Mécanisme élargi de crédit ( MEC) et de la Facilité élargie de crédit (FEC), combinés aux accords au titre du Mécanisme pour la résilience et la durabilité ( FSR) qui ont été approuvés par le Conseil d’administration du FMI le 26 juin 2023 .
C'est ce qu'a déclaré Edward Gemayel, chef de mission d'une équipe du Fonds monétaire international (FMI), au Sénégal du 9 au 16 octobre 2024, citant les conclusions préliminaires du rapport de l'IGF. Lesquelles indiquent des révisions substantielles des données d'exécution budgétaire au cours de cette période.
Dans sa déclaration de fin de mission, il rapporte que : "les révisions sont principalement attribuées aux investissements financés par des prêts extérieurs et des emprunts bancaires nationaux."
"En conséquence, le déficit budgétaire et la dette publique au cours de cette période sont désormais estimés comme étant nettement plus élevés que ce qui était indiqué précédemment dans les lois de finances et de règlement", a-t-il ajouté.
Ainsi, sur la base de ses conclusions préliminaires, l'IGF semble confirmé le chef de l'Etat Bassirou Diomaye Niakhar Faye et son premier ministre Ousmane Sonko qui, au cours d'un récent conseil des ministres, ont souligné les constats d’écarts remarquables sur les statistiques des finances publiques et de leurs conséquences directes sur la gouvernance publique et les engagements présents et futurs de l’Etat.
A travers la voix de M. Gemayel, les services du FMI saluent le rapport de l'IGF sur les finances publiques et l'engagement du gouvernement en faveur d'une gouvernance solide et d'une transparence budgétaire.
Mais la position du FMI sur cette question des écarts de données chiffrées est source de préoccupation. Car cette institution financière internationale n'a, à notre connaissance, jamais fait état de ces écarts bien qu'elle ait toujours travaillé et de manière périodique avec les services des ministères en charge des Finances, de l'Economie et autres administrations et institutions concernées.
Le FMI n'avait-il pas connu ces écarts ? La même interrogation peut être élargie à tous les partenaires au développement du Sénégal. L'affirmatif laisserait pensé à une certaine complicité.
En attendant la certification des conclusions de l'IGF par la Cour des comptes, les services du FMI réaffirment toute de même leur engagement à continuer de travailler en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises dans les semaines à venir pour évaluer l'impact macroéconomique et définir les prochaines étapes, qui comprendront l'évaluation de toute erreur de déclaration survenue au cours des programmes antérieurs et actuels soutenus par l'institution financière internationale.
C'est dans ce cadre que s'inscrit la mission du FMI au Sénégal qui visait à commencer à évaluer les implications des révisions de données résultant du rapport pour les programmes antérieurs soutenus par le FMI, et les accords en cours au titre du Mécanisme élargi de crédit ( MEC) et de la Facilité élargie de crédit (FEC), combinés aux accords au titre du Mécanisme pour la résilience et la durabilité ( FSR) qui ont été approuvés par le Conseil d’administration du FMI le 26 juin 2023 .