L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont lancé, aujourd’hui, un programme visant à aider les acteurs publics et privés à identifier et prioriser les investissements qui contribuent au Objectifs du développement durable (ODD), informe l’organisation onusienne dans un communiqué de presse transmis à equonet.
Le «Cadre pour l’alignement de la finance aux ODD » présenté au Forum de Paris sur la Paix, identifie des solutions pour orienter les milliers de milliards de dollars de l’épargne mondiale vers des investissements plus durables et résilients, et mobiliser davantage de fonds pour les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et les pays en développement.
«Avec une chute de 700 milliards de dollars des flux financiers externes reçus cette année, le déficit de financement des ODD dans les pays en développement est en passe d’exploser, menaçant des dizaines d’années de progrès dans la lutte contre la pauvreté et vers le développement durable», souligne le texte.
«Pourtant, la masse financière disponible dans le système financier international pourrait suffire à inverser la tendance, si elle était mieux alignée avec les ODD : le déficit de financement des Objectifs – environ 2 500 milliards de dollars par an – représente à peine une fraction de ces actifs financiers mondiaux, y incluant des liquidités, des dépôts bancaires, des obligations, des actions, etc», note-t-il .
“ Le système financier compte plus de 379 000 milliards de dollars d’actifs détenus par les banques, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires d’actifs. En réallouer seulement 1,1% suffirait pour combler le déficit de financement croissant des ODD. Nous devons harmoniser les politiques tout au long de la chaine d’investissement pour mettre notre épargne et nos investissements au service de la transformation de notre monde, et renforcer la résilience du système,” affirme Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE.
Ce Cadre, requis par la présidence française du G7 l’année dernière, a été établi en concertation avec de nombreux experts des secteurs privé et public. Il s’appuie sur un état des lieux des initiatives existantes pour formuler des mesures à la fois ambitieuses et réalisables, à destination des secteurs public et privé. Il recommande la mise en place de politiques publiques, de standards et d’outils qui maximisent la contribution des capitaux en quête de rentabilité à différents ODD sans porter préjudice aux autres.
Cette démarche devrait permettre de converger vers une stratégie mondiale cohérente qui appuie et aide à mettre en œuvre la stratégie du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement de l'agenda 2030, et les conclusions présentées par les groupes de travail sur le financement du développement à l’heure du COVID-19 et au-delà.
Le «Cadre pour l’alignement de la finance aux ODD » présenté au Forum de Paris sur la Paix, identifie des solutions pour orienter les milliers de milliards de dollars de l’épargne mondiale vers des investissements plus durables et résilients, et mobiliser davantage de fonds pour les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et les pays en développement.
«Avec une chute de 700 milliards de dollars des flux financiers externes reçus cette année, le déficit de financement des ODD dans les pays en développement est en passe d’exploser, menaçant des dizaines d’années de progrès dans la lutte contre la pauvreté et vers le développement durable», souligne le texte.
«Pourtant, la masse financière disponible dans le système financier international pourrait suffire à inverser la tendance, si elle était mieux alignée avec les ODD : le déficit de financement des Objectifs – environ 2 500 milliards de dollars par an – représente à peine une fraction de ces actifs financiers mondiaux, y incluant des liquidités, des dépôts bancaires, des obligations, des actions, etc», note-t-il .
“ Le système financier compte plus de 379 000 milliards de dollars d’actifs détenus par les banques, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires d’actifs. En réallouer seulement 1,1% suffirait pour combler le déficit de financement croissant des ODD. Nous devons harmoniser les politiques tout au long de la chaine d’investissement pour mettre notre épargne et nos investissements au service de la transformation de notre monde, et renforcer la résilience du système,” affirme Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE.
Ce Cadre, requis par la présidence française du G7 l’année dernière, a été établi en concertation avec de nombreux experts des secteurs privé et public. Il s’appuie sur un état des lieux des initiatives existantes pour formuler des mesures à la fois ambitieuses et réalisables, à destination des secteurs public et privé. Il recommande la mise en place de politiques publiques, de standards et d’outils qui maximisent la contribution des capitaux en quête de rentabilité à différents ODD sans porter préjudice aux autres.
Cette démarche devrait permettre de converger vers une stratégie mondiale cohérente qui appuie et aide à mettre en œuvre la stratégie du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement de l'agenda 2030, et les conclusions présentées par les groupes de travail sur le financement du développement à l’heure du COVID-19 et au-delà.