L’écotourisme pourrait être la réponse sénégalaise à la crise que traverse le secteur touristique, et transformer ainsi son volume de touristes en quelque chose de plus rémunérateur, tout en préservant ses paysages, ses côtes et toutes les richesses qui font une bonne part de son attractivité.
«L’écotourisme offre un schéma différent de ce qui se fait dans le tourisme classique, et pour notre pays il pourrait permettre de développer une offre touristique dans l’arrière-pays dont le potentiel est souvent sous-estimé», plaide Ismael Cabral Kambell de la plateforme jovago.com .
Le tourisme de nature est en voie de devenir une réponse aux voyageurs préoccupés de l'avenir de l'environnement et des peuples de la planète, notamment dans un contexte où l'environnement est de plus en plus une priorité pour la préservation de notre planète, en témoigne la présence des acteurs du tourisme mondial dans les discussions de la COP21 qui se tient actuellement à Paris.
Depuis quelques années, cette façon de faire du tourisme s'imposent dans les pays de grande nature et les exigences de la clientèle en ces matières sont de plus en plus pressantes.
«Les séjours et les hébergements verts permettent d’attirer un public spécifique et notamment des touristes des pays occidentaux à la quête d’espaces naturels et sains et qui n’ont pas toujours un pouvoir d’achat plus élevé», ajoute Ismael Cabral Kambell, chargé des relations publiques à jovago.
Le Sénégal possède de nombreux atouts pour devenir une référence africaine voir mondiale de l’écotourisme, notamment dans l’arrière pays qui a jusqu’ici échappé aux grandes mutations urbaines et qui a su, grâce à une politique environnementale, préserver de nombreux sites.
On peut penser aux différentes réserves naturelles placées au rang de patrimoine nationale et figurant sur la liste de l’UNESCO. La Casamance quant à elle est une terre bénite qui, en matière d’écotourisme, pourrait à elle seule attirer des milliers de touristes par an.
Avec l’impact médiatique sur la nécessité de réduire considérablement la pollution mondiale, le Sénégal comme bon nombre de pays africains, ne saurait passer à côté d’une si belle opportunité de promouvoir l’écotourisme.
Il est plus qu’impératif d’en faire une priorité en mettant en place un plan d’action basé sur les principes du développement durable et sur la mise en avant de nos valeurs naturelles et humaines.