J’ai lu avec intérêt la contribution de Monsieur Ibrahima Sadikh NDOUR sur le vrai-faux CV de mimi Touré et publiée dans DAKAR TIMES du mercredi 23 décembre 2020 page 5.
Je retiens du document ce qui suit
-Tout d’abord je remarque que Monsieur n’a pas ménagé sa peine pour dénicher toutes les preuves de ses allégations. Sur ce plan, il a fait montre d’une expertise admirable en matière d’enquêtes que ne lui dénigreraient pas Sherlock Holmes ou Inspecteur COLOMBO. Ce qui est tout à fait méritoire de sa part.
Toutefois, il convient de souligner que s’il est un vrai opposant politique à Mimi, son attitude peut se comprendre. Car il est de bonne guerre entre adversaires politiques de chercher à débusquer les tares supposées ou réelles de ses adversaires et de le dénigrer au mieux. Sur ce chapitre, il aura vraiment « mouillé le maillot » pour parler comme les sportifs.
Dans le cas contraire, son attitude exhalerait des relents de haine contre MIMI qui ne sauraient le grandir. Car il n’y a aucune gloriole à suer sang et eau, juste pour dénigrer une personne sur des faits supposés faux avec autant de hargne et de ténacité juste pour faire mal et certainement «sur commande encore !» . Espérons simplement que ce n’est pas le cas du sieur NDOUR. Sinon ce serait à désespérer définitivement de l’Homo Sénégalensis.
D’autant que l’honnêteté intellectuelle minimale aurait convenu de reconnaître que même si MIMI n’aurait pas les diplômes dont elle se prévaut et qui donnent de l’urticaire à notre billettiste, elle n’en détient pas moins tout de même quelque diplôme de valeur.
Car on ne peut pas avoir été employée dans le système des Nations Unies à n’importe quelle station d’ailleurs sans avoir au moins un certain back-ground. CQFD. Passons..
Ensuite, la dénonciation « chirurgicale » de Monsieur NDOUR sur la supposée tortuosité de Mimi quant à ses vrais-faux diplômes, n’est en soi qu’une entreprise visant à «défoncer une porte ouverte ». Car la culture de la triche est ENDEMIQUE au Sénégal et contamine tous les domaines de notre vie académique, sociale, économique, religieuse et surtout…politique.
Dans une publication faite suite au scandale du faux Docteur Samba qui avait défrayé la chronique il y’ a peu, je dénonçais cet état de fait qui est devenu presque une banalité dans notre pays. Et j’écrivais textuellement : « Il est tout de même étonnant que dans un pays organisé comme se targue de l’être, le Sénégal , on puisse s’ériger si facilement en leader d’opinion, d’entreprise ou religieux sans avoir démontré ou montré une capacité quelconque vérifiée et vérifiable dans les domaines considérés. Cela est facilité-il faut en convenir- par une culture de la triche, de l’imposture et du mensonge permanent érigé en système de promotion sociale. Ils sont nombreux, très nombreux dans notre pays, ceux qui traficotent leur CV avec des diplômes virtuels et des expériences professionnelles tronquées pour occuper des positions et stations sans commune mesure avec leurs compétences réelles.
Ils surfent sur les vagues, déploient des trésors d’ingéniosité pour pénétrer des milieux huppés, adhèrent à des lobbies occultes, font de l’activisme à outrance pour l’avoir et le paraître à tout prix. Sans jamais être en mesure de vous dire ce qu’ils font réellement dans la vie en termes d’occupation professionnelle. Et on laisse faire !
Cette race de prédateurs sociaux qui est la véritable gangrène de la société sénégalaise et qui donne un miroir déformant de la réussite sociale à nos jeunes en mal de discernement, aura toujours de beaux jours devant elle tant que prospéreront le mensonge endémique, l’hypocrisie institutionnalisée et l’imposture légalisée, érigés en système de promotion sociale dans notre pays. Au pays de l’imposture, du faux et du parjure, tout est permis. »
En effet, dans notre cher pays , on triche, on ment sur TOUT ; sur ses diplômes, sur son âge, sur sa lignée familiale, pourvu qu’on obtienne ce que l’on cherche : L’AVOIR et le POUVOIR. Et dans cette recherche obsessionnelle de la jouissance et de la reconnaissance sociale, on voit par la grâce des laudateurs, falsificateurs professionnels de l’Histoire, des gueux devenir des PREUX, des Yambars devenir des Diambars, des roturiers devenir des Nobles Aristocrates, des séniles devenir des « Serignes » de Haute lignée. Dans un autre registre et avec la complicité tacite de certains grands commis des mairies , des vieillards redeviennent de jeunes adultes par une re-naissance monnayée pour mieux tricher dans les sports et autres concours et domaines d’activités. Tandis qu’ailleurs, des semi-alphabétisés se voient octroyer des MBA, des Doctorats et autres PhD par des Universités et autres grandes écoles de renom moyennant quelques « encadrements spéciaux » et à la faveur de véritables formations en post-scriptum (PS) comme pour les rajouts à un texte déjà terminé. Le complexe du diplôme est très ancré dans nos mentalités au point que tout un chacun chercher à s’en prévaloir pour exister. C’est ce qui explique qu’on voit certains attendre élu ou nommé Président d’Assemblée nationale ou député ou même Ministre d’un Etat souverain pour éprouver le besoin d’exhiber de tels parchemins afin de bien masquer voire maquiller la vacuité du cursus scolaire et académique.
Dans ces pratiques du faux , les politiciens sont passés maîtres dans l’art de l’esbrouffe et de la tartufferie. Combien sont-ils parmi nos hommes politiques qui se targuent d’avoir des titres universitaires virtuels et totalement usurpés. On a entendu ici des mentions « élément hors du commun » non ? Ou des certificats de présence donner lieu à des diplômes de Princeton et autres docteurs Honoris Causa de toutes sortes.
On a vu ici, surtout avec l’avènement de Wade, des ministres, des DG, des PCA, des Ambassadeurs quasi-analphabètes et des saltimbanques sortis de nulle part (ils se reconnaîtront) occuper le haut du pavé sans que cela choque. Le décret présidentiel étant plus fort que les parchemins académiques. Absolument! Waw Goor..
Au demeurant, il est bon de reconnaître que le monde politique n’a que faire des diplômes académiques qui ne sont en réalité qu’un plus personnel, très souvent handicapant d’ailleurs sous nos tropiques. Faisant de nos gros cerveaux des « diplômé inutiles » pour parler comme le journaliste béninois et dont les relations avec la Politique sont très souvent incestueuses. Regardons autour de nous et voyons ce qu’il est advenu des vrais intellectuels bardés de connaissances académiques et de diplômes prestigieux, une fois marinés dans la sauce politique . Presque tous, ils y ont perdu et leur aura et leur autorité respectueuse acquises de haute lutte sur tous les fronts du savoir et de la connaissance maîtrisée et admirée. Comme quoi, la politique ne s’accommode pas trop avec l’académisme. Sous nos cieux, L’Université et la politique ne font pas toujours bon ménage. L’Université distille le Savoir et délivre des diplômes attestant votre capacité à mériter d’évoluer dans un domaine cognitif précis. La Politique elle, est aussi une forme d’Université particulière qui ne nécessite aucun prérequis académique et qui délivre non pas des diplômes de savoir acquis et maîtrisé mais permet d’acquérir le POUVOIR ou d’en JOUIR. C’est pourquoi, nombre de personnes ayant raté leur vie scolaire ou académique s’engagent dans la politique pour doubler les gros cerveaux qui les ont longtemps snobés. Le résultat est ce spectacle indigent et affligeant d’une faune politique où -entre quelques rares lions et chevaux de race- évoluent et prolifèrent des serpents, des loups, des hyènes, des lycaons et autres carnassiers qui passent leur temps à s’entre dévorer par tous les moyens. Des philippiques aux bagarres en passant par les pancraces, les insultes et autres insanités suivies de parjures et de contritions calculées, Tout y passe dans ce monde à part.
Dès lors, ce serait faire une mauvaise querelle à Mimi pour défaut de diplôme supposé pour lui dénier le Droit de faire de la politique comme tout le monde au Sénégal en usant au besoin, des mêmes armes non conventionnelles d’usurpation, de mensonge, de falsification , d’usage de faux etc...
Et tant qu’on continuera à ignorer les « sachants » et les « savants » pour avoir toujours non pas des collaborateurs compétents et loyaux mais plutôt des affidés serviles, ignares et grognards à souhait (prêts à dégainer des machettes et même à apostasier leur religion pour les beaux yeux du Maître du jeu) , il ne faut pas s’étonner de voir prospérer dans notre pays, cette race de politiciens sans foi ni loi, adeptes de l’insulte facile et de la prévarication financière et sociale sous toutes ses formes sous le regard bienveillant et avec Tous les égards de la République. Ne suivez pas mon regard… vers les dossiers « sous le coude ».
Ainsi va le Sénégal..
Plaise à DIEU que par Sa Grâce, nous puissions dans un sursaut salvateur, recouvrer nos valeurs ancestrales de DIOM, de DEGGOU et de TRAVAIL bien fait pour un SENEGAL Véritablement EMERGEANT.
Dieu nous garde et garde le Sénégal .
Dakar le 29/12/2020
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
Je retiens du document ce qui suit
-Tout d’abord je remarque que Monsieur n’a pas ménagé sa peine pour dénicher toutes les preuves de ses allégations. Sur ce plan, il a fait montre d’une expertise admirable en matière d’enquêtes que ne lui dénigreraient pas Sherlock Holmes ou Inspecteur COLOMBO. Ce qui est tout à fait méritoire de sa part.
Toutefois, il convient de souligner que s’il est un vrai opposant politique à Mimi, son attitude peut se comprendre. Car il est de bonne guerre entre adversaires politiques de chercher à débusquer les tares supposées ou réelles de ses adversaires et de le dénigrer au mieux. Sur ce chapitre, il aura vraiment « mouillé le maillot » pour parler comme les sportifs.
Dans le cas contraire, son attitude exhalerait des relents de haine contre MIMI qui ne sauraient le grandir. Car il n’y a aucune gloriole à suer sang et eau, juste pour dénigrer une personne sur des faits supposés faux avec autant de hargne et de ténacité juste pour faire mal et certainement «sur commande encore !» . Espérons simplement que ce n’est pas le cas du sieur NDOUR. Sinon ce serait à désespérer définitivement de l’Homo Sénégalensis.
D’autant que l’honnêteté intellectuelle minimale aurait convenu de reconnaître que même si MIMI n’aurait pas les diplômes dont elle se prévaut et qui donnent de l’urticaire à notre billettiste, elle n’en détient pas moins tout de même quelque diplôme de valeur.
Car on ne peut pas avoir été employée dans le système des Nations Unies à n’importe quelle station d’ailleurs sans avoir au moins un certain back-ground. CQFD. Passons..
Ensuite, la dénonciation « chirurgicale » de Monsieur NDOUR sur la supposée tortuosité de Mimi quant à ses vrais-faux diplômes, n’est en soi qu’une entreprise visant à «défoncer une porte ouverte ». Car la culture de la triche est ENDEMIQUE au Sénégal et contamine tous les domaines de notre vie académique, sociale, économique, religieuse et surtout…politique.
Dans une publication faite suite au scandale du faux Docteur Samba qui avait défrayé la chronique il y’ a peu, je dénonçais cet état de fait qui est devenu presque une banalité dans notre pays. Et j’écrivais textuellement : « Il est tout de même étonnant que dans un pays organisé comme se targue de l’être, le Sénégal , on puisse s’ériger si facilement en leader d’opinion, d’entreprise ou religieux sans avoir démontré ou montré une capacité quelconque vérifiée et vérifiable dans les domaines considérés. Cela est facilité-il faut en convenir- par une culture de la triche, de l’imposture et du mensonge permanent érigé en système de promotion sociale. Ils sont nombreux, très nombreux dans notre pays, ceux qui traficotent leur CV avec des diplômes virtuels et des expériences professionnelles tronquées pour occuper des positions et stations sans commune mesure avec leurs compétences réelles.
Ils surfent sur les vagues, déploient des trésors d’ingéniosité pour pénétrer des milieux huppés, adhèrent à des lobbies occultes, font de l’activisme à outrance pour l’avoir et le paraître à tout prix. Sans jamais être en mesure de vous dire ce qu’ils font réellement dans la vie en termes d’occupation professionnelle. Et on laisse faire !
Cette race de prédateurs sociaux qui est la véritable gangrène de la société sénégalaise et qui donne un miroir déformant de la réussite sociale à nos jeunes en mal de discernement, aura toujours de beaux jours devant elle tant que prospéreront le mensonge endémique, l’hypocrisie institutionnalisée et l’imposture légalisée, érigés en système de promotion sociale dans notre pays. Au pays de l’imposture, du faux et du parjure, tout est permis. »
En effet, dans notre cher pays , on triche, on ment sur TOUT ; sur ses diplômes, sur son âge, sur sa lignée familiale, pourvu qu’on obtienne ce que l’on cherche : L’AVOIR et le POUVOIR. Et dans cette recherche obsessionnelle de la jouissance et de la reconnaissance sociale, on voit par la grâce des laudateurs, falsificateurs professionnels de l’Histoire, des gueux devenir des PREUX, des Yambars devenir des Diambars, des roturiers devenir des Nobles Aristocrates, des séniles devenir des « Serignes » de Haute lignée. Dans un autre registre et avec la complicité tacite de certains grands commis des mairies , des vieillards redeviennent de jeunes adultes par une re-naissance monnayée pour mieux tricher dans les sports et autres concours et domaines d’activités. Tandis qu’ailleurs, des semi-alphabétisés se voient octroyer des MBA, des Doctorats et autres PhD par des Universités et autres grandes écoles de renom moyennant quelques « encadrements spéciaux » et à la faveur de véritables formations en post-scriptum (PS) comme pour les rajouts à un texte déjà terminé. Le complexe du diplôme est très ancré dans nos mentalités au point que tout un chacun chercher à s’en prévaloir pour exister. C’est ce qui explique qu’on voit certains attendre élu ou nommé Président d’Assemblée nationale ou député ou même Ministre d’un Etat souverain pour éprouver le besoin d’exhiber de tels parchemins afin de bien masquer voire maquiller la vacuité du cursus scolaire et académique.
Dans ces pratiques du faux , les politiciens sont passés maîtres dans l’art de l’esbrouffe et de la tartufferie. Combien sont-ils parmi nos hommes politiques qui se targuent d’avoir des titres universitaires virtuels et totalement usurpés. On a entendu ici des mentions « élément hors du commun » non ? Ou des certificats de présence donner lieu à des diplômes de Princeton et autres docteurs Honoris Causa de toutes sortes.
On a vu ici, surtout avec l’avènement de Wade, des ministres, des DG, des PCA, des Ambassadeurs quasi-analphabètes et des saltimbanques sortis de nulle part (ils se reconnaîtront) occuper le haut du pavé sans que cela choque. Le décret présidentiel étant plus fort que les parchemins académiques. Absolument! Waw Goor..
Au demeurant, il est bon de reconnaître que le monde politique n’a que faire des diplômes académiques qui ne sont en réalité qu’un plus personnel, très souvent handicapant d’ailleurs sous nos tropiques. Faisant de nos gros cerveaux des « diplômé inutiles » pour parler comme le journaliste béninois et dont les relations avec la Politique sont très souvent incestueuses. Regardons autour de nous et voyons ce qu’il est advenu des vrais intellectuels bardés de connaissances académiques et de diplômes prestigieux, une fois marinés dans la sauce politique . Presque tous, ils y ont perdu et leur aura et leur autorité respectueuse acquises de haute lutte sur tous les fronts du savoir et de la connaissance maîtrisée et admirée. Comme quoi, la politique ne s’accommode pas trop avec l’académisme. Sous nos cieux, L’Université et la politique ne font pas toujours bon ménage. L’Université distille le Savoir et délivre des diplômes attestant votre capacité à mériter d’évoluer dans un domaine cognitif précis. La Politique elle, est aussi une forme d’Université particulière qui ne nécessite aucun prérequis académique et qui délivre non pas des diplômes de savoir acquis et maîtrisé mais permet d’acquérir le POUVOIR ou d’en JOUIR. C’est pourquoi, nombre de personnes ayant raté leur vie scolaire ou académique s’engagent dans la politique pour doubler les gros cerveaux qui les ont longtemps snobés. Le résultat est ce spectacle indigent et affligeant d’une faune politique où -entre quelques rares lions et chevaux de race- évoluent et prolifèrent des serpents, des loups, des hyènes, des lycaons et autres carnassiers qui passent leur temps à s’entre dévorer par tous les moyens. Des philippiques aux bagarres en passant par les pancraces, les insultes et autres insanités suivies de parjures et de contritions calculées, Tout y passe dans ce monde à part.
Dès lors, ce serait faire une mauvaise querelle à Mimi pour défaut de diplôme supposé pour lui dénier le Droit de faire de la politique comme tout le monde au Sénégal en usant au besoin, des mêmes armes non conventionnelles d’usurpation, de mensonge, de falsification , d’usage de faux etc...
Et tant qu’on continuera à ignorer les « sachants » et les « savants » pour avoir toujours non pas des collaborateurs compétents et loyaux mais plutôt des affidés serviles, ignares et grognards à souhait (prêts à dégainer des machettes et même à apostasier leur religion pour les beaux yeux du Maître du jeu) , il ne faut pas s’étonner de voir prospérer dans notre pays, cette race de politiciens sans foi ni loi, adeptes de l’insulte facile et de la prévarication financière et sociale sous toutes ses formes sous le regard bienveillant et avec Tous les égards de la République. Ne suivez pas mon regard… vers les dossiers « sous le coude ».
Ainsi va le Sénégal..
Plaise à DIEU que par Sa Grâce, nous puissions dans un sursaut salvateur, recouvrer nos valeurs ancestrales de DIOM, de DEGGOU et de TRAVAIL bien fait pour un SENEGAL Véritablement EMERGEANT.
Dieu nous garde et garde le Sénégal .
Dakar le 29/12/2020
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com