En 2012, avec le nouveau régime qui venait de prendre se quartiers, les recettes fiscales totales recouvrées sur l’économie du Sénégal s'évaluaient à 1 385 milliards FCFA, favorisées par une pression fiscale des plus élevées dans l’espace UEMOA autour de 19%, une manne qui alimente 80% du budget général annuel de l’état du SÉNÉGAL.
En 2022, la manne fiscale a bondi à presque 3050 milliards de FCFA pour un taux de pression fiscal presque constant et bien sur une myriade de revenus parafiscaux notamment pour le transport et les télécommunications. En glissement décennal c’est une manne financière de plus de presque 30 000 milliards de F cfa que la DGID à collectée pour les besoins de fonctionnement et d’investissement de l’Etat sur la période 2011-2022, un bond historique pour l’administration fiscale de notre pays. La dématérialisation, l’élargissement de la base fiscale et une rationalisation des exonérations indues de tous ordres auraient permis de doubler ce montant, malheureusement notre administration traîne le pied dans le digital et surtout dans la maîtrise de la base imposable malgré ses performances indéniable. Rien que les niches de recouvrement du secteur informel peuvent augmenter les recettes fiscales obligatoires de 20% annuel.
Certes le Sénégal reçoit dons et subventions, souvent un peu moins de 15% de notre budget, prêts et crédits environ 5% voire plus avec le recul de l’aide publique au développement et l’essor de l’endettement via les marchés financiers, mais l’effort de développement c'est-à-dire les salaires des fonctionnaires – plus de 1 000 milliards annuels – les écoles, les hôpitaux, les bourses des étudiants , les engrais et semences pour le monde rurale, les routes , ponts et pistes bref les prélèvements sur le travail et les revenus des sénégalais restent la principale source de revenus de l’état qui exerce une pression fiscale soutenue sur le contribuable sénégalais par rapport aux autres pays de l’UEMOA.
Sommes-nous satisfaits par rapport aux affectations budgétaires constituées à partir des revenus prélevés sur nos revenus ? Le sentiment d’insatisfaction semble très palpable surtout dans ce contexte pré- électoral, certes une période de surenchère, de doléance et de rengaine pour les populations.
Probablement un chef d’état issu de notre administration des impôts aura les destinées de notre pays pour au moins les cinq prochaines années, l’effort et le labeur des sénégalais l’auront entretenu grassement via les fonds commun contrairement au sort peu enviable des sénégalais – un taux de pauvreté – surtout après la covid 19 et l’inflation généralisée sur les denrées alimentaires. Entre la mort et les impôts les sénégalais ont bien choisi l’impôt, en attendant que le chef de l’état issu de la DGID nous accorde un moratoire d’existence et surtout d’espoir.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller PM
Expert en Infrastructures.
En 2022, la manne fiscale a bondi à presque 3050 milliards de FCFA pour un taux de pression fiscal presque constant et bien sur une myriade de revenus parafiscaux notamment pour le transport et les télécommunications. En glissement décennal c’est une manne financière de plus de presque 30 000 milliards de F cfa que la DGID à collectée pour les besoins de fonctionnement et d’investissement de l’Etat sur la période 2011-2022, un bond historique pour l’administration fiscale de notre pays. La dématérialisation, l’élargissement de la base fiscale et une rationalisation des exonérations indues de tous ordres auraient permis de doubler ce montant, malheureusement notre administration traîne le pied dans le digital et surtout dans la maîtrise de la base imposable malgré ses performances indéniable. Rien que les niches de recouvrement du secteur informel peuvent augmenter les recettes fiscales obligatoires de 20% annuel.
Certes le Sénégal reçoit dons et subventions, souvent un peu moins de 15% de notre budget, prêts et crédits environ 5% voire plus avec le recul de l’aide publique au développement et l’essor de l’endettement via les marchés financiers, mais l’effort de développement c'est-à-dire les salaires des fonctionnaires – plus de 1 000 milliards annuels – les écoles, les hôpitaux, les bourses des étudiants , les engrais et semences pour le monde rurale, les routes , ponts et pistes bref les prélèvements sur le travail et les revenus des sénégalais restent la principale source de revenus de l’état qui exerce une pression fiscale soutenue sur le contribuable sénégalais par rapport aux autres pays de l’UEMOA.
Sommes-nous satisfaits par rapport aux affectations budgétaires constituées à partir des revenus prélevés sur nos revenus ? Le sentiment d’insatisfaction semble très palpable surtout dans ce contexte pré- électoral, certes une période de surenchère, de doléance et de rengaine pour les populations.
Probablement un chef d’état issu de notre administration des impôts aura les destinées de notre pays pour au moins les cinq prochaines années, l’effort et le labeur des sénégalais l’auront entretenu grassement via les fonds commun contrairement au sort peu enviable des sénégalais – un taux de pauvreté – surtout après la covid 19 et l’inflation généralisée sur les denrées alimentaires. Entre la mort et les impôts les sénégalais ont bien choisi l’impôt, en attendant que le chef de l’état issu de la DGID nous accorde un moratoire d’existence et surtout d’espoir.