Actualité
Le nombre de systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l'UMOA est évalué à environ 593 à fin septembre 2018. C’est ce qui ressort des informations afférentes aux SFD basées sur l'analyse de l'évolution des indicateurs évalués à partir des données estimées et collectées auprès d'un échantillon de 162 SFD, réalisant environ 90 pour cent des opérations de dépôts et de crédits de la finance décentralisée.
Ces données ont été publiées le 15 janvier 2019 par la Direction des institutions de crédit et du financement des économies, une entité de la Direction générale de la stabilité et de l'inclusion financières de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
En outre, la fiche qui retrace la situation du secteur renseigne que l'accès des populations aux services financiers fournis par les institutions de microfinance s'est accru de 9,1 pour cent en glissement annuel, avec un nombre de bénéficiaires de ces services qui est ressorti à 15.330.379 sur la période contre 14.050.453 un an plus tôt. C’est-à-dire qu’en tant que clients des SFD, les groupements sont comptés sur une base unitaire.
Le nombre de points de service est évalué à 5.062, soit une progression de 2,7 pour cent par rapport à fin septembre 2017.
«L'examen des indicateurs d'intermédiation des SFD de l'Union laisse apparaître une évolution relativement propice à l'inclusion financière, nonobstant un taux brut de dégradation du portefeuille qui est inscrit en hausse, ressortant à 8,9 pour cent contre 6,5 pour cent à fin septembre 2017, pour une norme généralement admise de 3 pour cent dans le secteur», souligne le texte.
«Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est fixé à 1.335,5 milliards de FCFA contre 1.224,5 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 9,1 pour cent», ajoute-t-il.
D’après la même source, cette hausse est enregistrée en Côte d'Ivoire (+16,2 pour cent), au Togo (+14,5 pour cent), au Mali (+10,3 pour cent), au Burkina (+6,8 pour cent), au Sénégal (+6,6 pour cent) et au Niger (+2,8 pour cent). Cependant, une baisse a été observée en Guinée-Bissau (-37,0 pour cent) et au Bénin (-4,1 pour cent).
Le montant moyen des dépôts, par client, s'est établi à 87.118 FCFA à fin septembre 2018 contre 87.149 FCFA à fin septembre 2017. Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,8 pour cent de l'ensemble des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union contre 6,9 pour cent un an plus tôt. Les dépôts des établissements de crédit sont estimés à 23.168.588 millions de FCFA à fin septembre 2018.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 9,6 pour cent par rapport à son niveau à fin septembre 2017, pour ressortir à 1.337,4 milliards de FCFA. Cette augmentation a été relevée au Togo (+14,8 pour cent), en Côte d'Ivoire (+13,6 pour cent), au Mali (+9,9 pour cent), au Bénin (+8,2 pour cent), au Burkina (+7,7 pour cent), au Sénégal (+6,6 pour cent) et au Niger (+0,7 pour cent). En revanche, la Guinée-Bissau a enregistré une régression de l'ordre de 21,4 pour cent.
L'encours moyen des financements par bénéficiaire a augmenté, en ressortant à 87.236 FCFA à fin septembre 2018 contre 86.836 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 7,0 pour cent des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union contre 7,4 pour cent à fin septembre 2017. Autrement dit, l'encours des prêts des établissements de crédit est évalué à 19.090.951 millions de FCFA sur la période.
Concernant les SFD en difficulté, à fin septembre 2018, neuf institutions de microfinance étaient sous administration provisoire dont deux au Bénin, deux au Niger, deux au Togo, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Ces données ont été publiées le 15 janvier 2019 par la Direction des institutions de crédit et du financement des économies, une entité de la Direction générale de la stabilité et de l'inclusion financières de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
En outre, la fiche qui retrace la situation du secteur renseigne que l'accès des populations aux services financiers fournis par les institutions de microfinance s'est accru de 9,1 pour cent en glissement annuel, avec un nombre de bénéficiaires de ces services qui est ressorti à 15.330.379 sur la période contre 14.050.453 un an plus tôt. C’est-à-dire qu’en tant que clients des SFD, les groupements sont comptés sur une base unitaire.
Le nombre de points de service est évalué à 5.062, soit une progression de 2,7 pour cent par rapport à fin septembre 2017.
«L'examen des indicateurs d'intermédiation des SFD de l'Union laisse apparaître une évolution relativement propice à l'inclusion financière, nonobstant un taux brut de dégradation du portefeuille qui est inscrit en hausse, ressortant à 8,9 pour cent contre 6,5 pour cent à fin septembre 2017, pour une norme généralement admise de 3 pour cent dans le secteur», souligne le texte.
«Sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est fixé à 1.335,5 milliards de FCFA contre 1.224,5 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 9,1 pour cent», ajoute-t-il.
D’après la même source, cette hausse est enregistrée en Côte d'Ivoire (+16,2 pour cent), au Togo (+14,5 pour cent), au Mali (+10,3 pour cent), au Burkina (+6,8 pour cent), au Sénégal (+6,6 pour cent) et au Niger (+2,8 pour cent). Cependant, une baisse a été observée en Guinée-Bissau (-37,0 pour cent) et au Bénin (-4,1 pour cent).
Le montant moyen des dépôts, par client, s'est établi à 87.118 FCFA à fin septembre 2018 contre 87.149 FCFA à fin septembre 2017. Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,8 pour cent de l'ensemble des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union contre 6,9 pour cent un an plus tôt. Les dépôts des établissements de crédit sont estimés à 23.168.588 millions de FCFA à fin septembre 2018.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 9,6 pour cent par rapport à son niveau à fin septembre 2017, pour ressortir à 1.337,4 milliards de FCFA. Cette augmentation a été relevée au Togo (+14,8 pour cent), en Côte d'Ivoire (+13,6 pour cent), au Mali (+9,9 pour cent), au Bénin (+8,2 pour cent), au Burkina (+7,7 pour cent), au Sénégal (+6,6 pour cent) et au Niger (+0,7 pour cent). En revanche, la Guinée-Bissau a enregistré une régression de l'ordre de 21,4 pour cent.
L'encours moyen des financements par bénéficiaire a augmenté, en ressortant à 87.236 FCFA à fin septembre 2018 contre 86.836 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 7,0 pour cent des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union contre 7,4 pour cent à fin septembre 2017. Autrement dit, l'encours des prêts des établissements de crédit est évalué à 19.090.951 millions de FCFA sur la période.
Concernant les SFD en difficulté, à fin septembre 2018, neuf institutions de microfinance étaient sous administration provisoire dont deux au Bénin, deux au Niger, deux au Togo, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
