Le Sénégal a signé hier un accord de financement avec la Banque mondiale d’un crédit IDA de 125 millions de dollars (environ 75 milliards francs cfa) pour le renforcement et l’amélioration des systèmes et des services de gestion des déchets ménagers à Dakar et dans d’autres municipalités du Sénégal, informe la cellule de communication du ministère des Finances et du Budget dans un communiqué de presse transmis à Equonet.
Le texte souligne que ce financement couvre une populations de 6 millions de personnes dans sept régions du pays avec le projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
«Devant l’ampleur d’une telle entreprise, le gouvernement, en plus de la Banque mondiale, devrait bénéficier d’appuis financiers de l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale pour le développement (AECID), pour atteindre la somme globale 295 millions de dollars (174 milliards de FCFA)à investir dans le projet», souligne le communiqué.
A cette occasion, Nathan Belete, directeur des Operations de la Banque mondiale pour le Sénégal, a soulevé la question cruciale de la décharge de Mbeubeuss qui, selon lui, ne cesse de s’agrandir passant de 14 hectares en 1978 à plus de 114 hectares et où les déchets sont actuellement éliminés sans aucune forme de traitement.
«Cette décharge située dans une zone urbaine fortement peuplée est une source de pollution de l'eau, de l'air et du sol. En plus, le site accueille quelque 1 880 recycleurs informels, dont 571 femmes, qui travaillent ou vivent dans la décharge elle-même», a-t-il souligné. «Cette zone complexe va bénéficier d’investissement importants dans le cadre du projet, mais ces investissements ne seront réalisés que sur la base d’un consensus avec tous les acteurs intervenant sur le site, y compris les populations riveraines les recycleurs et les organisations de femmes, de jeunes, les autorités coutumières, religieuses, etc », a-t-il ajouté.
Le projet, dont le coût total s’élève à environ 295 millions de dollars, sera cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), avec des financements complémentaires notamment du gouvernement sénégalais et du secteur privé.
PROMOGED est aligné sur un nouveau cadre de partenariat-pays entre la Banque mondiale et le Sénégal pour les années budgétaires 2020 à 2024. Il permettra d’accroître l'accès aux services de collecte et de traitement des déchets dans les zones qui en sont dépourvues.
Pour le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ce projet viendra par ailleurs soutenir l’initiative mondiale de lutte contre la pollution marine en améliorant le ramassage, le transport, le recyclage et l'élimination des déchets dans plusieurs villes côtières ( notamment Dakar, Saint-Louis et Mbour) ainsi que dans des centres urbains situés le long des principaux fleuves du pays, dont Ziguinchor.
Le texte souligne que ce financement couvre une populations de 6 millions de personnes dans sept régions du pays avec le projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
«Devant l’ampleur d’une telle entreprise, le gouvernement, en plus de la Banque mondiale, devrait bénéficier d’appuis financiers de l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale pour le développement (AECID), pour atteindre la somme globale 295 millions de dollars (174 milliards de FCFA)à investir dans le projet», souligne le communiqué.
A cette occasion, Nathan Belete, directeur des Operations de la Banque mondiale pour le Sénégal, a soulevé la question cruciale de la décharge de Mbeubeuss qui, selon lui, ne cesse de s’agrandir passant de 14 hectares en 1978 à plus de 114 hectares et où les déchets sont actuellement éliminés sans aucune forme de traitement.
«Cette décharge située dans une zone urbaine fortement peuplée est une source de pollution de l'eau, de l'air et du sol. En plus, le site accueille quelque 1 880 recycleurs informels, dont 571 femmes, qui travaillent ou vivent dans la décharge elle-même», a-t-il souligné. «Cette zone complexe va bénéficier d’investissement importants dans le cadre du projet, mais ces investissements ne seront réalisés que sur la base d’un consensus avec tous les acteurs intervenant sur le site, y compris les populations riveraines les recycleurs et les organisations de femmes, de jeunes, les autorités coutumières, religieuses, etc », a-t-il ajouté.
Le projet, dont le coût total s’élève à environ 295 millions de dollars, sera cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), avec des financements complémentaires notamment du gouvernement sénégalais et du secteur privé.
PROMOGED est aligné sur un nouveau cadre de partenariat-pays entre la Banque mondiale et le Sénégal pour les années budgétaires 2020 à 2024. Il permettra d’accroître l'accès aux services de collecte et de traitement des déchets dans les zones qui en sont dépourvues.
Pour le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ce projet viendra par ailleurs soutenir l’initiative mondiale de lutte contre la pollution marine en améliorant le ramassage, le transport, le recyclage et l'élimination des déchets dans plusieurs villes côtières ( notamment Dakar, Saint-Louis et Mbour) ainsi que dans des centres urbains situés le long des principaux fleuves du pays, dont Ziguinchor.