Selon le document publié vendredi dernier par la BCEAO, le taux d’intérêt nominal le plus élevé a été enregistré au Bénin (5,85 pour cent), suivi du Burkina (5,67 pour cent) et du Niger (5,70 pour cent). La Guinée-Bissau et le Mali affichent, en revanche, les taux les moins attractifs, avec respectivement 4,07 pour cent et 4,92 pour cent.
En revanche, les taux d’intérêt appliqués sur les crédits accordés par les banques à la clientèle sont restés stables à 6,93 pour cent entre 2016 et 2017, après des baisses successives constatées durant les cinq dernières années.
Par pays, les crédits accordés par les banques à leur clientèle sont ressortis moins onéreux au Sénégal (5,98 pour cent), en Côte d’Ivoire (6,42 pour cent) et au Burkina (7,25 pour cent). En revanche, ils se révèlent plus chers au Niger (9,69 pour cent) et en Guinée-Bissau (9,35 pour cent).
Les conditions de banque ont connu une évolution contrastée sur la période sous revue. En effet, selon le rapport, les taux débiteurs ont augmenté en Côte d’Ivoire (+0,25 pp), en Guinée-Bissau (+0,23 pp) et au Sénégal (+0,31pp), alors que les taux de rémunération des dépôts ont diminué dans tous les pays, à l’exception du Bénin (+0,07pp), du Burkina (+0,27pp) et du Mali (+0,10pp).
Dans l’Union, deux indicateurs sont retenus pour apprécier «l’accessibilité-prix» des services financiers et appréhender, en partie, la «qualité» de ces services.
Il s’agit du taux d’intérêt nominal des dépôts (TINd), qui mesure la rémunération des dépôts des épargnants au niveau des banques et des SFD et du taux d’intérêt nominal des crédits (TINc), qui renseigne sur les coûts supportés par les clients pour accéder aux crédits octroyés par les banques et les SFD.
En l’absence de statistiques homogènes sur les taux d’intérêt appliqués par les SFD, seuls ceux pratiqués par les banques ont été retenus dans l’analyse.
En revanche, les taux d’intérêt appliqués sur les crédits accordés par les banques à la clientèle sont restés stables à 6,93 pour cent entre 2016 et 2017, après des baisses successives constatées durant les cinq dernières années.
Par pays, les crédits accordés par les banques à leur clientèle sont ressortis moins onéreux au Sénégal (5,98 pour cent), en Côte d’Ivoire (6,42 pour cent) et au Burkina (7,25 pour cent). En revanche, ils se révèlent plus chers au Niger (9,69 pour cent) et en Guinée-Bissau (9,35 pour cent).
Les conditions de banque ont connu une évolution contrastée sur la période sous revue. En effet, selon le rapport, les taux débiteurs ont augmenté en Côte d’Ivoire (+0,25 pp), en Guinée-Bissau (+0,23 pp) et au Sénégal (+0,31pp), alors que les taux de rémunération des dépôts ont diminué dans tous les pays, à l’exception du Bénin (+0,07pp), du Burkina (+0,27pp) et du Mali (+0,10pp).
Dans l’Union, deux indicateurs sont retenus pour apprécier «l’accessibilité-prix» des services financiers et appréhender, en partie, la «qualité» de ces services.
Il s’agit du taux d’intérêt nominal des dépôts (TINd), qui mesure la rémunération des dépôts des épargnants au niveau des banques et des SFD et du taux d’intérêt nominal des crédits (TINc), qui renseigne sur les coûts supportés par les clients pour accéder aux crédits octroyés par les banques et les SFD.
En l’absence de statistiques homogènes sur les taux d’intérêt appliqués par les SFD, seuls ceux pratiqués par les banques ont été retenus dans l’analyse.