Une restauratrice en pleine préparation de ses repas.
Ecofinance.sn - (Dakar) - Réalisée dans dix communes de cette ville, elle indique que «88% des restauratrices ont débuté leurs activités avec moins de 50 000 francs».
Mais elles ne sont que 10% à se lancer avec une somme comprise entre 50 000 francs 100 000 francs et 2% avec plus de 100 000 francs.
Concernant l’origine du financement de départ, « 74% des restauratrices ont débuté avec des fonds propres», « 22% avec un apport familial » et « 4% avec l’aide des mutuelles d’épargne et de crédit ».
L’étude révèle que 25% des vendeuses ont un chiffre d’affaires moyen journalier inférieur à 5 000 francs, 55% entre 5 000 francs et 15 000 francs, 15% entre 15 000 francs et 30 000 francs, et 5% sont à plus de 30 000 francs.
Elle montre que «la restauration populaire crée des revenus pour la subsistance des ménages ». Ainsi, « 79% des restauratrices enquêtées participent aux charges liées à l’alimentation de leur famille », 50,3% aux dépenses liées à la scolarité des enfants du ménage.
Le rapport se réjouit de ce que la restauration de rue « permet à des femmes qui n’ont pas été à l’école de gagner honnêtement leur vie » et « prend également en charge et à bon prix la demande alimentaire des populations urbaines ».
Les restauratrices de rue ont entre 16 ans et 74 ans avec une moyenne de 40 ans. 64% d’entre elles n’ont pas fréquenté l’école, 29% se sont arrêtées au niveau du primaire et 7% ont atteint le niveau d’étude secondaire.
Elles vendent des aliments cuisinés, des pâtes alimentaires (vermicelles, spaghettis, macaronis), des boissons rafraîchissantes et d’autres produits comme les casse-croutes. Les services offerts sont le « petit déjeuner », le « déjeuner » le « ngonal » et le « diner ».
Elles sont 52% à utiliser des installations fixes (kiosques en zinc, cantines, local en dur ou en bois), alors que 27% aménagent des espaces restaurants et 21% des abris spontanés
Concernant les lieux de préparation, « 70% des femmes préparent leurs produits à vendre chez elles », « 27% à leur lieu de vente » et « 3% dans d’autres lieux, notamment les maisons communautaires ».
Les communes concernées par l’étude, au nombre de 10, sont Pikine Nord, Pikine Ouest, Guinaw Rail Nord, Guinaw rail Sud, Thiaroye Gare, Thiaroye sur Mer, Diameuguene Sicap Mbao, Keur Massar, Yeumbeul Sud, Malika.
L’étude a été réalisée par Alassane Lo, expert-consultant pour le compte d’Enda Graf Sahel et la ville de Pikine.
Elle vise à «évaluer la contribution des restauratrices au plan économique et social local » et dans les recettes des collectivités locales, et à « amorcer un dialogue pour la prise en compte du secteur dans les politiques locales de la ville ».
Mais elles ne sont que 10% à se lancer avec une somme comprise entre 50 000 francs 100 000 francs et 2% avec plus de 100 000 francs.
Concernant l’origine du financement de départ, « 74% des restauratrices ont débuté avec des fonds propres», « 22% avec un apport familial » et « 4% avec l’aide des mutuelles d’épargne et de crédit ».
L’étude révèle que 25% des vendeuses ont un chiffre d’affaires moyen journalier inférieur à 5 000 francs, 55% entre 5 000 francs et 15 000 francs, 15% entre 15 000 francs et 30 000 francs, et 5% sont à plus de 30 000 francs.
Elle montre que «la restauration populaire crée des revenus pour la subsistance des ménages ». Ainsi, « 79% des restauratrices enquêtées participent aux charges liées à l’alimentation de leur famille », 50,3% aux dépenses liées à la scolarité des enfants du ménage.
Le rapport se réjouit de ce que la restauration de rue « permet à des femmes qui n’ont pas été à l’école de gagner honnêtement leur vie » et « prend également en charge et à bon prix la demande alimentaire des populations urbaines ».
Les restauratrices de rue ont entre 16 ans et 74 ans avec une moyenne de 40 ans. 64% d’entre elles n’ont pas fréquenté l’école, 29% se sont arrêtées au niveau du primaire et 7% ont atteint le niveau d’étude secondaire.
Elles vendent des aliments cuisinés, des pâtes alimentaires (vermicelles, spaghettis, macaronis), des boissons rafraîchissantes et d’autres produits comme les casse-croutes. Les services offerts sont le « petit déjeuner », le « déjeuner » le « ngonal » et le « diner ».
Elles sont 52% à utiliser des installations fixes (kiosques en zinc, cantines, local en dur ou en bois), alors que 27% aménagent des espaces restaurants et 21% des abris spontanés
Concernant les lieux de préparation, « 70% des femmes préparent leurs produits à vendre chez elles », « 27% à leur lieu de vente » et « 3% dans d’autres lieux, notamment les maisons communautaires ».
Les communes concernées par l’étude, au nombre de 10, sont Pikine Nord, Pikine Ouest, Guinaw Rail Nord, Guinaw rail Sud, Thiaroye Gare, Thiaroye sur Mer, Diameuguene Sicap Mbao, Keur Massar, Yeumbeul Sud, Malika.
L’étude a été réalisée par Alassane Lo, expert-consultant pour le compte d’Enda Graf Sahel et la ville de Pikine.
Elle vise à «évaluer la contribution des restauratrices au plan économique et social local » et dans les recettes des collectivités locales, et à « amorcer un dialogue pour la prise en compte du secteur dans les politiques locales de la ville ».