Effectuée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) dans son rapport semestriel de surveillance des moyens et services de paiements à fin juin 2020 publié la semaine dernière, l’analyse montre ainsi qu’en glissement semestriel, le volume des transferts intra-UEMOA est ressorti à 4,52 millions d'opérations estimées à 228,68 milliards de francs CFA à fin juin 2020 contre 6,72 millions de transactions évaluées à 313,74 milliards FCFA à fin décembre 2019.
Une situation que la Banque centrale explique notamment par la fin de la principale campagne agricole du café-cacao en Côte d'Ivoire.
Le document souligne qu’à l'instar des précédents semestres, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire demeurent respectivement le principal récepteur des transferts avec 58,30% de la valeur totale des opérations et le principal émetteur des transferts avec 73,08% de la valeur totale des opérations.
S'agissant des corridors, il signale que, outre les corridors classiques impliquant le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Sénégal, les corridors Bénin-Côte d'Ivoire et Bénin-Togo se renforcent à travers un accroissement des flux. Ainsi, sur la période sous-revue, les principaux corridors ci-après concentrent environ 83,44% de la valeur globale des opérations. Le document cite Côte d'Ivoire-Burkina Faso (60,92%), Côte d'Ivoire-Mali (12,32%), Bénin-Togo (5,53%) et Bénin-Côte d'Ivoire (4,67%).
Les réceptions de fonds internationaux sur les comptes de monnaie électronique se sont établies à 47 740 pour une valeur de 3,08 milliards de francs CFA à fin juin 2020 contre 27 156 opérations estimées à 1,63 milliard FCFA à fin décembre 2020, soit une augmentation de 75,80% en volume et 88,96% en valeur, selon le document. Il lie cette tendance haussière au lancement de ces services par des établissements de crédit au Bénin, au Burkina Faso et au Mali en partenariat avec les établissements de monnaie électronique.
La Bceao rappelle que conformément aux textes en vigueur dans l'UEMOA, les services de transferts transfrontaliers offerts par les établissements de monnaie électronique se limitent aux États membres de l'Union. Elle signale toutefois que depuis 2018, des intermédiaires agréés notamment des banques ont noué des partenariats avec les établissements de monnaie électronique pour la réception de fonds internationaux sur les comptes de monnaie électronique.
Une situation que la Banque centrale explique notamment par la fin de la principale campagne agricole du café-cacao en Côte d'Ivoire.
Le document souligne qu’à l'instar des précédents semestres, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire demeurent respectivement le principal récepteur des transferts avec 58,30% de la valeur totale des opérations et le principal émetteur des transferts avec 73,08% de la valeur totale des opérations.
S'agissant des corridors, il signale que, outre les corridors classiques impliquant le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Sénégal, les corridors Bénin-Côte d'Ivoire et Bénin-Togo se renforcent à travers un accroissement des flux. Ainsi, sur la période sous-revue, les principaux corridors ci-après concentrent environ 83,44% de la valeur globale des opérations. Le document cite Côte d'Ivoire-Burkina Faso (60,92%), Côte d'Ivoire-Mali (12,32%), Bénin-Togo (5,53%) et Bénin-Côte d'Ivoire (4,67%).
Les réceptions de fonds internationaux sur les comptes de monnaie électronique se sont établies à 47 740 pour une valeur de 3,08 milliards de francs CFA à fin juin 2020 contre 27 156 opérations estimées à 1,63 milliard FCFA à fin décembre 2020, soit une augmentation de 75,80% en volume et 88,96% en valeur, selon le document. Il lie cette tendance haussière au lancement de ces services par des établissements de crédit au Bénin, au Burkina Faso et au Mali en partenariat avec les établissements de monnaie électronique.
La Bceao rappelle que conformément aux textes en vigueur dans l'UEMOA, les services de transferts transfrontaliers offerts par les établissements de monnaie électronique se limitent aux États membres de l'Union. Elle signale toutefois que depuis 2018, des intermédiaires agréés notamment des banques ont noué des partenariats avec les établissements de monnaie électronique pour la réception de fonds internationaux sur les comptes de monnaie électronique.