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BIDC : Amadou Bâ s’attaque à la bonne exécution du plan stratégique 2016-2020


Rédigé le 10 Août 2018 à 20:27 | 0 commentaire(s) modifié le 14 Août 2018 - 12:14



(Ecofinance.sn – Dakar) - Au cours de son mandat à la tête du Conseil des gouverneurs de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc), Amadou Bâ, nouveau président de cette institution, compte mettre un accent particulier sur la bonne exécution du Plan stratégique 2016-2020.
 
Dans son discours de clôture de la 16ième réunion ordinaire de l’organe bancaire, M. Bâ, par ailleurs ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, a cité les cinq objectifs stratégiques auxquels il va s’attaquer.
 
Il s’agit du renforcement du processus de mobilisation de ressources et l’amélioration de  la visibilité de la Banque de la promotion de la croissance économique à base élargie et du développement social inclusif, du renforcement de la coopération et de l'intégration régionales, de la durabilité environnementale et de l’amélioration de l'efficacité et de l’efficience organisationnelles.
                      
«La définition du Plan stratégique est certes incontournable pour une Banque d’envergure comme la BIDC. Cependant il convient de mettre en exergue, l’importance de l’efficacité de sa mise en œuvre car ce n’est qu’à cette seule condition que les résultats escomptés seront atteints, en termes de réalisation des objectifs régionaux de développement, y compris l’appui au financement du Programme communautaire de développement (PCD) 2016-2020 d’une part, et d’amélioration de ses performances institutionnelles, opérationnelles et financières d’autre part», a-t-il déclaré.
 
Cap sur la mobilisation des ressources
 
Les prévisions stratégiques 2016-2020 définies sont considérables eu égard aux besoins en financement des projets et programmes tant nationaux que régionaux.
 
Selon le ministre, elles sont de l’ordre de 1223 millions d’unités de compte en termes de mobilisation de ressources, y compris le paiement par les Etats de la totalité des arriérés en capital. Ces ressources de nature propre, concessionnelle et commerciale seront levées tant au plan régional qu’international.
 
«Compte tenu des enjeux ainsi explicités, il nous revient tous d’accompagner fortement la BIDC, notre Banque communautaire, surtout en matière de mobilisation de ressources afin de lui permettre véritablement d’intensifier ses interventions en faveur des Etats membres de la CEDEAO en vue de leur essor économique et par ricochet, leur émergence», a-t-il souligné.
 
«Cet appui tant souhaité se traduira par la sensibilisation des instances suprêmes de la CEDEAO, en l’occurrence la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement et le Conseil des Ministres, au caractère crucial que revêtent la mobilisation des ressources en capital de la Banque, en général, et le paiement par les Etats de leurs arriérés enregistrés. Cette marque de confiance et d’adhésion à l’endroit de la BIDC favorisera indubitablement l’augmentation de sa capacité de levée de ressources internes et externes pour le financement des programmes et projets au sein de la Communauté», a-t-il ajouté.
 
 
Yaye Rokhaya Ndiaye



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