La cérémonie de clôture du projet de coopération internationale GAR-SI Sahel Sénégal s’est tenue, hier, en présence d’Irène Mingasson, l’ambassadrice de l’UE au Sénégal et du général de corps d’armée Jean-Baptiste Tine, haut commandant de la gendarmerie sénégalaise.
L’objectif de ce projet, financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique de la Commission européenne, était de contribuer à la sécurité des populations et à la stabilisation des zones isolées/reculées et transfrontalières, comme condition pour leur développement socio-économique durable.
Le projet, financé par l’UE à hauteur de 4 milliards 700 millions Fcfa (7.2 millions d’euros) a commencé en mars 2018, pour une durée totale de 40 mois. Sa mise en œuvre a été assurée par la FIIAPP (Espagne) en partenariat avec CIVIPOL (France).
Selon l’Ue, le projet a contribué à la mise en place d’une unité spéciale de surveillance et intervention de 200 gendarmes, actuellement déployée à Kidira.
Elle soutient que l’unité a bénéficié de la fourniture de l’équipement et des véhicules nécessaire pour assurer le bon fonctionnement et la durabilité des capacités de l’unité GARSI, notamment 40 véhicules (y inclus un autobus et une ambulance), un bateau zodiac, 4 drones, des équipements de subsistance et campement pour l’unité ; des uniformes et des équipements de protection individuelle ; des matériels sanitaires et des équipements opérationnels de télécommunication, d’intervention policière, d’observation et de contrôle routier.
«Au-delà des missions de mentorat technique assurées par l’équipe de projet et par des experts de court terme, l’unité GARSI a aussi bénéficié d’une formation spécifique en matière de respect de droits humaines en incluant une approche de genre, dans le but d’améliorer les capacités d’assistance aux femmes, enfants et personnes vulnérables», souligne-t-elle.
«Le projet GARSI a œuvré pour une meilleure coordination dans la surveillance et le contrôle des frontières afin d’en réduire la porosité, notamment à travers la mise en place d’un dispositif de coordination national avec les 15 unités de gendarmerie territoriales présentes sur les territoires, ainsi qu’à travers un mécanisme d’interopérabilité basé sur des opérations conjointes avec les autres forces de sécurité nationales sénégalaises (Police et Douanes) et des opérations transfrontalières avec les forces de sécurité maliennes et mauritaniennes, y inclus les unités GAR-SI crées dans ces pays dans le cadre du Programme GAR-SI Sahel», ajoute-t-elle.
Elle signale que le GARSI Sénégal est un exemple de réussite de la coopération sécuritaire entre le Sénégal et l’UE.
Ce comité de clôture marque la fin du financement européen. L’unité GARSI en revanche va continuer à remplir son mandat sécuritaire dans la région grâce au soutien et à l’appropriation de la Gendarmerie Nationale.
L’UE reste engagée à continuer la coopération dans le domaine de la sécurité dans le futur avec le Sénégal en bâtissant sur ces résultats positifs et encourageants.
L’objectif de ce projet, financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique de la Commission européenne, était de contribuer à la sécurité des populations et à la stabilisation des zones isolées/reculées et transfrontalières, comme condition pour leur développement socio-économique durable.
Le projet, financé par l’UE à hauteur de 4 milliards 700 millions Fcfa (7.2 millions d’euros) a commencé en mars 2018, pour une durée totale de 40 mois. Sa mise en œuvre a été assurée par la FIIAPP (Espagne) en partenariat avec CIVIPOL (France).
Selon l’Ue, le projet a contribué à la mise en place d’une unité spéciale de surveillance et intervention de 200 gendarmes, actuellement déployée à Kidira.
Elle soutient que l’unité a bénéficié de la fourniture de l’équipement et des véhicules nécessaire pour assurer le bon fonctionnement et la durabilité des capacités de l’unité GARSI, notamment 40 véhicules (y inclus un autobus et une ambulance), un bateau zodiac, 4 drones, des équipements de subsistance et campement pour l’unité ; des uniformes et des équipements de protection individuelle ; des matériels sanitaires et des équipements opérationnels de télécommunication, d’intervention policière, d’observation et de contrôle routier.
«Au-delà des missions de mentorat technique assurées par l’équipe de projet et par des experts de court terme, l’unité GARSI a aussi bénéficié d’une formation spécifique en matière de respect de droits humaines en incluant une approche de genre, dans le but d’améliorer les capacités d’assistance aux femmes, enfants et personnes vulnérables», souligne-t-elle.
«Le projet GARSI a œuvré pour une meilleure coordination dans la surveillance et le contrôle des frontières afin d’en réduire la porosité, notamment à travers la mise en place d’un dispositif de coordination national avec les 15 unités de gendarmerie territoriales présentes sur les territoires, ainsi qu’à travers un mécanisme d’interopérabilité basé sur des opérations conjointes avec les autres forces de sécurité nationales sénégalaises (Police et Douanes) et des opérations transfrontalières avec les forces de sécurité maliennes et mauritaniennes, y inclus les unités GAR-SI crées dans ces pays dans le cadre du Programme GAR-SI Sahel», ajoute-t-elle.
Elle signale que le GARSI Sénégal est un exemple de réussite de la coopération sécuritaire entre le Sénégal et l’UE.
Ce comité de clôture marque la fin du financement européen. L’unité GARSI en revanche va continuer à remplir son mandat sécuritaire dans la région grâce au soutien et à l’appropriation de la Gendarmerie Nationale.
L’UE reste engagée à continuer la coopération dans le domaine de la sécurité dans le futur avec le Sénégal en bâtissant sur ces résultats positifs et encourageants.