Le Général DE GAULLE le plus prestigieux des présidents français énervé et désappointé par les errements sans fin ni tête ni queue de l’organisation des Nations Unies, n’avait pas hésité à lancer sa fameuse boutade « l’O.NU. ce machin » qui est passée depuis, à la postérité.
J’emprunte l’expression de ce Grand homme de l’histoire pour qualifier la CEDEAO de « machin » et joindre ma voix à l’indignation, la colère voire le dégoût de celle des millions d’Africains à travers le monde au regard de ses derniers délires contre la République souveraine du Mali.
Or donc cette organisation sous régionale censée œuvrer pour l’édification d’un espace communautaire fort, viable, convivial et solidaire entre ses états membres, a décidé- sous la dictée de la France (nous ne sommes pas dupes), d’infliger au Mali, des sanctions dures, excessives, illégales et totalement inacceptables. Au motif que les militaires au pouvoir devaient se plier à leurs oukases à eux, les membres du consortium des chefs d’Etats pour remettre dare-dare le pouvoir à des civils . Mais Damnation, on est où là ?
De quelle légitimité la CEDEAO peut –elle se prévaloir pour infliger au Mali, pays membre et fondateur de la CEDEAO, des sanctions aussi iniques juste pour marquer leur énervement devant la fermeté de la Junte malienne? Car il ne s’agit que de çà.
Et ainsi, pour la première fois dans l’histoire politique contemporaine, une organisation communautaire regroupant des Etats souverains, inflige à un de ses éminents membres des sanctions aussi démesurées juste pour contester la durée d’une transition qui serait anormale? On veut bien leur concéder que certes, le délai de six ans avancé par la junte pour la durée de la transition peut et même est excessif mais de quelque bord qu’on aborde la question, cela ne mérite pas –mais alors pas du tout- cette armada de sanctions aussi dures et iniques à l’endroit d’un membre éminent qu’on voudrait amener à la raison.
On ne sanctionne pas aussi rudement un camarade’ qu’on voudrait par la suite, revoir. Il aurait été plus diplomate de faire des contre-propositions notamment pour une durée raisonnable de la transition ne dépassant pas par exemple trois ans plutôt que toute cette armada de mesures aux allures d’humiliation. Cette intransigeance affichée par la CEDEAO à l’égard du Mali cache des non –dits qu’il est aisé de deviner et semble commanditée par les occidentaux et notamment par la France qui digère mal « le lâchage en plein vol » décrié par le Premier ministre malien à la tribune de l’ONU et qui voit d’un très mauvais œil , le Mali lui échapper en explorant d’autres pistes de coopération avec d’autres pays disponibles et disposés à lui apporter aide et assistance plus consistantes et surtout plus en conformité avec ses principes de respect de sa souveraineté d’Etat indépendant.
Ne nous y trompons pas la France est en train de vouloir faire payer au Mali son « outrecuidance » pour emprunter le mot d’un journalise chroniqueur d’occasion, d’avoir voulu divorcer au forceps d’avec Elle. Et pour se faire, elle a ses sbires, ses acolytes, ses séides et autres nègres de services parmi nombre de nos chefs d’Etat qui lui servent d’exécutants pour ses basses besognes pour faire plier le Mali. Et c’est la CEDEAO, une organisation commune incapable depuis plus de vingt ans de trouver un consensus fort pour aller vers une monnaie unique l’ECO parce qu’infiltrée par des traitres à la solde de la France et qui, sous des dehors de souveraineté d’Etat sabotent systématiquement toutes les avancées notables vers la réalisation de l’ECO. C’est cette même CEDEAO qui, soudainement retrouve une unité de façade pour sanctionner le Mali aussi durement. QUELLE INDIGNITE. On voit bien que la HONTE ne les étouffe pas ces ronds de cuir d’Afrique de l’Ouest. TRISTE.
Il n’y a qu’en Afrique que des africains bon teint , s’étripent entre eux sans état d’âme, pour les beaux yeux des pays occidentaux et particulièrement de la France. La plus grande victoire de la France en Afrique aura été d’avoir réussi à nous inculquer le venin du nationalisme étroit et de la forfaiture dans nos rapports intra et inter africains. Elle aura réussi durant tout notre compagnonnage forcé avec elle, par l’esclavage, la colonisation, les indépendances octroyées jusqu’aujourd’hui le néocolonialisme, à nous dresser les uns contre les autres sur des bases surannées de souveraineté nationale tronquée. Pour nous empêcher vaille que vaille d’aller vers l’Union qui est pourtant notre seul SALUT.
Et C’est ainsi que ses affidés de la CEDEAO, toute honte bue et sans aucune dignité , se sont fait forts sous des dehors d’intransigeance et de fermeté factice de passer à l’acte de sabotage du Mali, par des simulacres de réunions au sommet pour accoucher des sanctions aussi iniques jamais vues dans l’histoire moderne contre un pays souverain. Les mêmes méthodes de sabotage avaient été utilisées contre la Guinée en 1958, après le fameux NON du président Ahmed Sékou TOURE au Général DE GAULLE. Un crime de lèse-majesté qu’il fallait faire payer au prix fort à la Guinée. La France en quittant la Guinée a littéralement détruit ce pays en démolissant toutes les infrastructures qu’elle y avait implantées. Le VAR de l’histoire est là pour nous édifier.
C’est le même scénario en mode « soft » qui est mis en branle à travers ce « machin » de la CEDEAO pour briser le Mali. Les africains ne comprendront jamais que la France, se joue toujours d’eux pour les opposer les uns, les autres afin de se positionner le moment venu comme le conciliateur bienvenu pour aplanir les différends qu’elle aura contribué à créer-sans en avoir l’air-. Depuis plus de soixante ans que dure cette comédie machiavélique et toujours nos pays restent dans les gamineries d’un syndicat de vieux gâteux arrimés au pouvoir pour toujours bien brider leurs peuples. TRISTE.
Ce « machin « de la CEDEAO aurait pu nous épargner ce cinéma loufoque qui ne la grandit pas du tout.
D’abord parce que dans tous les manuels de management des Hommes, dans les organisations ( l’Etat en étant une ) , il est prévu des sanctions graduelles selon la gravité des fautes commises allant de l’avertissement à l’exclusion en passant par le blâme et la mise à pied . Mais tout de go et d’un seul coup aller à la sanction suprême comme vient de le faire la CEDEAO ? On voit bien qu’ils ont été contraints et forcés par un mandataire bien identifié et très menaçant pour justifier une telle précipitation. Il leur fallait aller vite et frapper fort sans égard à la susceptibilité à fleur de peau des maliens et à la sauvegarde leur dignité. C’est cela qui est INACCEPTABLE…
Ensuite tous ceux qui aujourd’hui au niveau de la CEDEAO , du moins pour certains d’entre eux , qui veulent jouer aux parangons de la vertu démocratique en exigeant du Mali une humiliation nationale , devraient d’abord se regarder dans la glace avant d’agir, de parler et de signer pareilles sanctions contre un pays frère. Par exemple, au baromètre des coups d’Etat militaires, le Bénin , le Nigéria , le Ghana et le Burkina battent de loin le Mali en termes de fréquence et de durée. De surcroit, vouloir nous faire accroire qu’une transition parce qu’elle est militaire doit être la plus courte possible c’est nous prendre pour des canards sauvages. Alors qu’on a vu ici des transitions militaires qui ont trainé en longueur et en dureté sans incommoder personne. Notamment au Nigéria avec la ronde des généraux putschistes des années 80-90 tout comme au Burkina et en Guinée Bissau avec les colonels. Les longs règnes de KEREKOU au Benin, de John Jerry RAWINGS au Ghana et de Eyadema au TOGO, étaient presque bénis. On a du mal à comprendre pourquoi le treillis du Mali donne des urticaires aussi agaçants à ces messieurs de la CEDEAO.
L’autre argument de la mise à l’écart des militaires de la chose publique est une sorte de sectarisme qui ne dit pas son nom . En vertu de quoi, les militaires qui sont des citoyens à part entière dans leur pays ne doivent-ils pas , devant l’échec patent constaté des civils, prendre leurs responsabilités pour mettre les choses à l’endroit du moins pendant un temps bien déterminé ? Sur ce chapitre, le passage de RAWLINGS aura été bien bénéfique au GHANA ; de même que celui de OBASANJO et BOUHARI au Nigeria. De même on oublie que de très grands dirigeants du monde politique sont ou ont été des militaires purs et durs . Comme DE GAULLE (France), EISENHOVER, Ulysse GRANT(USA), KHADAFI ( LYBIE), BOUMEDIENNE (ALGERIE),RAWLINGS (GHANA), A.T.T,(MALI) GAMAL ABDEL NASSER (EGYPTE) pour ne citer que ceux-là. Alors pourquoi vouloir diaboliser les militaires au point de ne pas vouloir les voir même en peinture ?
Pour terminer pourquoi, la CEDEAO, ne s’est indignée que pour les coups d’Etat militaires ? Les coups d’Etat civils liés au tripatouillage de la Constitution pour briguer un 3ème mandat très souvent indu et illégitime sont-ils plus honorables que ceux des militaires ? Pourtant nombre des membres de cette auguste confrérie des Chefs d’Etat de la CEDEAO sont passés maîtres dans l’art de tricher pour imposer au forceps, un troisième mandat toujours très contesté par les populations et passant même sur les cadavres de leurs compatriotes sans que cela n’ait ému le moins du monde ces messieurs de la CEDEAO. C’est à croire qu‘avec la CEDEAO, le coup d’Etat civil est admis et le coup d’Etat militaire condamnable. Allez y comprendre quelque chose.
On le voit bien sous tous les angles où on examine ce différend, la CEDEAO a TORT TOTALEMENT TORT. Et si elle ne revient pas sur ses sanctions injustes et illégitimes, elle court vers son éclatement car le MALIBA se tiendra TOUJOURS DEBOUT et va se dire « pourquoi cheminer avec des amis qui ne vous veulent pas du bien ? » et donc va quitter la CEDEAO comme l’a fait il y’a plus de quinze ans la Mauritanie qui ne s’en porte pas mal du tout. ET c’est la Guinée qui est dans le collimateur des censeurs aux ordres de la CEDEAO qui va suivre. Et ce sera la fin d’un rêve d’union et de commun vouloir de destin commun et partagé pour les pays d’Afrique de l’Ouest consacrant ainsi la VICTOIRE de LA France qui ne souhaite que cela pour toujours continuer à nous siphonner nos ressources.
POUR L’HEURE, SOLIDARITE TOTALE AVEC LE PEUPLE DU MALI ET HARO A LA CEDEAO.
VIVE LE MALI DEBOUT ..
DIEU Nous garde et garde l’Afrique de TOUS ses prédateurs d’ici et d’ailleurs.
Dakar le 11/01/2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
J’emprunte l’expression de ce Grand homme de l’histoire pour qualifier la CEDEAO de « machin » et joindre ma voix à l’indignation, la colère voire le dégoût de celle des millions d’Africains à travers le monde au regard de ses derniers délires contre la République souveraine du Mali.
Or donc cette organisation sous régionale censée œuvrer pour l’édification d’un espace communautaire fort, viable, convivial et solidaire entre ses états membres, a décidé- sous la dictée de la France (nous ne sommes pas dupes), d’infliger au Mali, des sanctions dures, excessives, illégales et totalement inacceptables. Au motif que les militaires au pouvoir devaient se plier à leurs oukases à eux, les membres du consortium des chefs d’Etats pour remettre dare-dare le pouvoir à des civils . Mais Damnation, on est où là ?
De quelle légitimité la CEDEAO peut –elle se prévaloir pour infliger au Mali, pays membre et fondateur de la CEDEAO, des sanctions aussi iniques juste pour marquer leur énervement devant la fermeté de la Junte malienne? Car il ne s’agit que de çà.
Et ainsi, pour la première fois dans l’histoire politique contemporaine, une organisation communautaire regroupant des Etats souverains, inflige à un de ses éminents membres des sanctions aussi démesurées juste pour contester la durée d’une transition qui serait anormale? On veut bien leur concéder que certes, le délai de six ans avancé par la junte pour la durée de la transition peut et même est excessif mais de quelque bord qu’on aborde la question, cela ne mérite pas –mais alors pas du tout- cette armada de sanctions aussi dures et iniques à l’endroit d’un membre éminent qu’on voudrait amener à la raison.
On ne sanctionne pas aussi rudement un camarade’ qu’on voudrait par la suite, revoir. Il aurait été plus diplomate de faire des contre-propositions notamment pour une durée raisonnable de la transition ne dépassant pas par exemple trois ans plutôt que toute cette armada de mesures aux allures d’humiliation. Cette intransigeance affichée par la CEDEAO à l’égard du Mali cache des non –dits qu’il est aisé de deviner et semble commanditée par les occidentaux et notamment par la France qui digère mal « le lâchage en plein vol » décrié par le Premier ministre malien à la tribune de l’ONU et qui voit d’un très mauvais œil , le Mali lui échapper en explorant d’autres pistes de coopération avec d’autres pays disponibles et disposés à lui apporter aide et assistance plus consistantes et surtout plus en conformité avec ses principes de respect de sa souveraineté d’Etat indépendant.
Ne nous y trompons pas la France est en train de vouloir faire payer au Mali son « outrecuidance » pour emprunter le mot d’un journalise chroniqueur d’occasion, d’avoir voulu divorcer au forceps d’avec Elle. Et pour se faire, elle a ses sbires, ses acolytes, ses séides et autres nègres de services parmi nombre de nos chefs d’Etat qui lui servent d’exécutants pour ses basses besognes pour faire plier le Mali. Et c’est la CEDEAO, une organisation commune incapable depuis plus de vingt ans de trouver un consensus fort pour aller vers une monnaie unique l’ECO parce qu’infiltrée par des traitres à la solde de la France et qui, sous des dehors de souveraineté d’Etat sabotent systématiquement toutes les avancées notables vers la réalisation de l’ECO. C’est cette même CEDEAO qui, soudainement retrouve une unité de façade pour sanctionner le Mali aussi durement. QUELLE INDIGNITE. On voit bien que la HONTE ne les étouffe pas ces ronds de cuir d’Afrique de l’Ouest. TRISTE.
Il n’y a qu’en Afrique que des africains bon teint , s’étripent entre eux sans état d’âme, pour les beaux yeux des pays occidentaux et particulièrement de la France. La plus grande victoire de la France en Afrique aura été d’avoir réussi à nous inculquer le venin du nationalisme étroit et de la forfaiture dans nos rapports intra et inter africains. Elle aura réussi durant tout notre compagnonnage forcé avec elle, par l’esclavage, la colonisation, les indépendances octroyées jusqu’aujourd’hui le néocolonialisme, à nous dresser les uns contre les autres sur des bases surannées de souveraineté nationale tronquée. Pour nous empêcher vaille que vaille d’aller vers l’Union qui est pourtant notre seul SALUT.
Et C’est ainsi que ses affidés de la CEDEAO, toute honte bue et sans aucune dignité , se sont fait forts sous des dehors d’intransigeance et de fermeté factice de passer à l’acte de sabotage du Mali, par des simulacres de réunions au sommet pour accoucher des sanctions aussi iniques jamais vues dans l’histoire moderne contre un pays souverain. Les mêmes méthodes de sabotage avaient été utilisées contre la Guinée en 1958, après le fameux NON du président Ahmed Sékou TOURE au Général DE GAULLE. Un crime de lèse-majesté qu’il fallait faire payer au prix fort à la Guinée. La France en quittant la Guinée a littéralement détruit ce pays en démolissant toutes les infrastructures qu’elle y avait implantées. Le VAR de l’histoire est là pour nous édifier.
C’est le même scénario en mode « soft » qui est mis en branle à travers ce « machin » de la CEDEAO pour briser le Mali. Les africains ne comprendront jamais que la France, se joue toujours d’eux pour les opposer les uns, les autres afin de se positionner le moment venu comme le conciliateur bienvenu pour aplanir les différends qu’elle aura contribué à créer-sans en avoir l’air-. Depuis plus de soixante ans que dure cette comédie machiavélique et toujours nos pays restent dans les gamineries d’un syndicat de vieux gâteux arrimés au pouvoir pour toujours bien brider leurs peuples. TRISTE.
Ce « machin « de la CEDEAO aurait pu nous épargner ce cinéma loufoque qui ne la grandit pas du tout.
D’abord parce que dans tous les manuels de management des Hommes, dans les organisations ( l’Etat en étant une ) , il est prévu des sanctions graduelles selon la gravité des fautes commises allant de l’avertissement à l’exclusion en passant par le blâme et la mise à pied . Mais tout de go et d’un seul coup aller à la sanction suprême comme vient de le faire la CEDEAO ? On voit bien qu’ils ont été contraints et forcés par un mandataire bien identifié et très menaçant pour justifier une telle précipitation. Il leur fallait aller vite et frapper fort sans égard à la susceptibilité à fleur de peau des maliens et à la sauvegarde leur dignité. C’est cela qui est INACCEPTABLE…
Ensuite tous ceux qui aujourd’hui au niveau de la CEDEAO , du moins pour certains d’entre eux , qui veulent jouer aux parangons de la vertu démocratique en exigeant du Mali une humiliation nationale , devraient d’abord se regarder dans la glace avant d’agir, de parler et de signer pareilles sanctions contre un pays frère. Par exemple, au baromètre des coups d’Etat militaires, le Bénin , le Nigéria , le Ghana et le Burkina battent de loin le Mali en termes de fréquence et de durée. De surcroit, vouloir nous faire accroire qu’une transition parce qu’elle est militaire doit être la plus courte possible c’est nous prendre pour des canards sauvages. Alors qu’on a vu ici des transitions militaires qui ont trainé en longueur et en dureté sans incommoder personne. Notamment au Nigéria avec la ronde des généraux putschistes des années 80-90 tout comme au Burkina et en Guinée Bissau avec les colonels. Les longs règnes de KEREKOU au Benin, de John Jerry RAWINGS au Ghana et de Eyadema au TOGO, étaient presque bénis. On a du mal à comprendre pourquoi le treillis du Mali donne des urticaires aussi agaçants à ces messieurs de la CEDEAO.
L’autre argument de la mise à l’écart des militaires de la chose publique est une sorte de sectarisme qui ne dit pas son nom . En vertu de quoi, les militaires qui sont des citoyens à part entière dans leur pays ne doivent-ils pas , devant l’échec patent constaté des civils, prendre leurs responsabilités pour mettre les choses à l’endroit du moins pendant un temps bien déterminé ? Sur ce chapitre, le passage de RAWLINGS aura été bien bénéfique au GHANA ; de même que celui de OBASANJO et BOUHARI au Nigeria. De même on oublie que de très grands dirigeants du monde politique sont ou ont été des militaires purs et durs . Comme DE GAULLE (France), EISENHOVER, Ulysse GRANT(USA), KHADAFI ( LYBIE), BOUMEDIENNE (ALGERIE),RAWLINGS (GHANA), A.T.T,(MALI) GAMAL ABDEL NASSER (EGYPTE) pour ne citer que ceux-là. Alors pourquoi vouloir diaboliser les militaires au point de ne pas vouloir les voir même en peinture ?
Pour terminer pourquoi, la CEDEAO, ne s’est indignée que pour les coups d’Etat militaires ? Les coups d’Etat civils liés au tripatouillage de la Constitution pour briguer un 3ème mandat très souvent indu et illégitime sont-ils plus honorables que ceux des militaires ? Pourtant nombre des membres de cette auguste confrérie des Chefs d’Etat de la CEDEAO sont passés maîtres dans l’art de tricher pour imposer au forceps, un troisième mandat toujours très contesté par les populations et passant même sur les cadavres de leurs compatriotes sans que cela n’ait ému le moins du monde ces messieurs de la CEDEAO. C’est à croire qu‘avec la CEDEAO, le coup d’Etat civil est admis et le coup d’Etat militaire condamnable. Allez y comprendre quelque chose.
On le voit bien sous tous les angles où on examine ce différend, la CEDEAO a TORT TOTALEMENT TORT. Et si elle ne revient pas sur ses sanctions injustes et illégitimes, elle court vers son éclatement car le MALIBA se tiendra TOUJOURS DEBOUT et va se dire « pourquoi cheminer avec des amis qui ne vous veulent pas du bien ? » et donc va quitter la CEDEAO comme l’a fait il y’a plus de quinze ans la Mauritanie qui ne s’en porte pas mal du tout. ET c’est la Guinée qui est dans le collimateur des censeurs aux ordres de la CEDEAO qui va suivre. Et ce sera la fin d’un rêve d’union et de commun vouloir de destin commun et partagé pour les pays d’Afrique de l’Ouest consacrant ainsi la VICTOIRE de LA France qui ne souhaite que cela pour toujours continuer à nous siphonner nos ressources.
POUR L’HEURE, SOLIDARITE TOTALE AVEC LE PEUPLE DU MALI ET HARO A LA CEDEAO.
VIVE LE MALI DEBOUT ..
DIEU Nous garde et garde l’Afrique de TOUS ses prédateurs d’ici et d’ailleurs.
Dakar le 11/01/2022
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com