EQUONET Energies : Dans le cadre de la 1ère édition du CFC Africa Tour, une tournée ouest-africaine, vous avez porté votre choix sur le Sénégal et la Côte d’Ivoire, deux grandes économies qui constituent le moteur de croissance de l’UEMOA pour mettre en lumière les opportunités d’affaires qu’offre le continent africain, tout en ouvrant la voie à des partenariats prometteurs. Parmi ces opportunités de marché, il y a le secteur de l’énergie, du pétrole, du gaz et des mines. Quels commentaires pouvez-vous en faire et comment comptez-vous les saisir ?
Lamia Merzouki : Cette initiative s’inscrit dans notre ambition de renforcer les liens d’affaires et de promouvoir le développement économique en Afrique, tout en illustrant le rôle central de Casablanca Finance City en tant que hub stratégique au service du continent. Conçu dans le cadre du partenariat de longue date avec le CEPICI, CFC Africa Tour vise à favoriser la coopération régionale et à offrir aux membres de CFC un accès facilité aux opportunités d’affaires tangibles en Afrique de l’Ouest.
En mettant en lumière les potentialités du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, deux économies dynamiques de l’UEMOA, cette tournée reflète notre engagement à explorer des partenariats concrets et à faire connaître les opportunités économiques qu’offrent ces marchés. Nous avons également pour objectif de faciliter les prises de contact stratégiques entre nos membres et des acteurs institutionnels et privés de premier plan. En organisant des rencontres ciblées et de haut niveau, nous permettons à notre délégation d’établir des relations solides, de poser les bases de collaborations durables et d’identifier des projets communs. Le tout se déroule dans un cadre conçu pour maximiser le temps et l’efficacité des participants tout en garantissant une expérience immersive et productive.
Au-delà de cet événement, CFC reste fidèle à sa mission première : attirer les investissements, la valeur et l’expertise vers le continent, tout en accompagnant les entreprises dans leur intégration aux écosystèmes locaux. Cette tournée représente donc une étape clé de notre engagement à libérer le potentiel économique de l’Afrique et à matérialiser notre ambition de créer un environnement propice au doing business.
EQUONET Energies : Après avoir rencontré des acteurs économiques et financiers du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, quel bilan pouvez-vous en tirer en termes de marchés, de partenariats conclus, de contraintes et de défis ?
Lamia Merzouki : Lors de cette première édition du CFC Africa Tour, une série de rencontres stratégiques avec des acteurs économiques et financiers, tant privés (B2B) qu’institutionnels (B2G), a permis de poser les bases de partenariats structurants pour les entreprises membres de CFC. Ces échanges ont été organisés par CFC, en collaboration avec nos partenaires de longue date que sont l’APIX et la CEPICI.
Bien que l’impact de ces rencontres s’inscrive dans une dynamique de long terme et ne puisse être entièrement quantifié à ce stade, nous pouvons toutefois affirmer que ces échanges ont permis d’initier des collaborations d’ampleur, aptes à transformer les opportunités identifiées en réalisations concrètes. C’est le cas d’Ailancy, cabinet de conseil international, qui a repéré plusieurs opportunités stratégiques, notamment avec une banque panafricaine et un acteur technologique spécialisé dans les paiements, ce qui ouvre la voie à une implantation en Côte d’Ivoire.
Les objectifs initiaux, à savoir l’identification d’opportunités d’affaires, le lancement de projets conjoints et l’établissement de relations durables, ont été atteints. Les entreprises participantes repartent avec une meilleure compréhension des écosystèmes économiques locaux, des contacts clés pour développer leur réseau, ainsi qu’une vision claire des opportunités stratégiques à saisir.
EQUONET Energies : La Zone de Libre Echange Continentale (ZLECAF) présente aussi des opportunités d’affaires beaucoup plus importantes. Avez-vous pensé à des synergies d’action pour en tirer meilleur profit ?
Lamia Merzouki : La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) représente bien plus qu’un simple accord commercial : c’est une véritable chance de redessiner l’intégration économique du continent et de dynamiser le commerce intra-africain. À Casablanca Finance City (CFC), nous croyons fermement que les centres d’affaires et financiers ont un rôle clé à jouer pour maximiser l’impact de cette initiative historique.
Depuis sa création, CFC s’est positionnée comme une passerelle stratégique pour les investissements en Afrique, facilitant l’accès aux grandes économies du continent. Grâce à un réseau de 21 partenariats avec des agences de promotion des investissements, nous ouvrons la voie à des opportunités concrètes pour nos membres.
Dans le sillage du Africa Tour, cette première édition a permis à nos membres de participer à des rencontres de haut niveau, qu’il s’agisse de dialogues B2B ou B2G, afin d’identifier de nouveaux marchés et d’étendre leur portée régionale.
Mais notre action ne s’arrête pas là. Nous comprenons les défis que représente le développement dans un environnement aussi vaste et diversifié que l’Afrique. C’est pourquoi nous accompagnons nos membres avec des données stratégiques, des analyses approfondies et des rapports dédiés. La publication, en 2024, d’un document sur la ZLECAf, dans le cadre des publications Africa Insights, illustre notre engagement à rester à l’avant-garde des évolutions majeures qui façonnent le continent.
Avec une forte présence sur le continent, notre communauté, forte de ses 215 membres, reflète notre ambition : rassembler des institutions de premier plan telles qu’Africa50 et InfraCo Africa, toutes engagées dans le développement durable de l’Afrique.
Le Maroc, quant à lui, s’impose comme un acteur clé dans cette transformation. En soutenant activement l’intégration régionale et continentale, notamment grâce à la ZLECAf, le pays confirme sa position de leader en matière de coopération économique.
EQUONET Energies : Après Dakar et Abidjan, quelles seront les prochaines étapes et que comptez-vous faire à l’issue de cette tournée marathon africaine ? Quel peut être le rôle de presse économique et financière dans les activités de Casablanca Finance City Authority (CFCA) ?
Lamia Merzouki : Cette édition inaugurale du CFC Africa Tour est conçue comme un point de départ pour une série d’événements régionaux visant à connecter nos entreprises membres avec les acteurs économiques et financiers africains.
A l’issue de ce premier CFC Africa Tour, une évaluation approfondie des opportunités identifiées et des partenariats noués lors des étapes de Dakar et Abidjan sera réalisée. Cette analyse permettra de développer une feuille de route encore plus ciblée pour répondre aux besoins des entreprises membres de CFC et des écosystèmes locaux.
Un sondage sera également lancé auprès de notre communauté pour recueillir leur niveau d’intérêt par pays, et définir les destinations de notre prochain Africa Tour.
Lamia Merzouki : Cette initiative s’inscrit dans notre ambition de renforcer les liens d’affaires et de promouvoir le développement économique en Afrique, tout en illustrant le rôle central de Casablanca Finance City en tant que hub stratégique au service du continent. Conçu dans le cadre du partenariat de longue date avec le CEPICI, CFC Africa Tour vise à favoriser la coopération régionale et à offrir aux membres de CFC un accès facilité aux opportunités d’affaires tangibles en Afrique de l’Ouest.
En mettant en lumière les potentialités du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, deux économies dynamiques de l’UEMOA, cette tournée reflète notre engagement à explorer des partenariats concrets et à faire connaître les opportunités économiques qu’offrent ces marchés. Nous avons également pour objectif de faciliter les prises de contact stratégiques entre nos membres et des acteurs institutionnels et privés de premier plan. En organisant des rencontres ciblées et de haut niveau, nous permettons à notre délégation d’établir des relations solides, de poser les bases de collaborations durables et d’identifier des projets communs. Le tout se déroule dans un cadre conçu pour maximiser le temps et l’efficacité des participants tout en garantissant une expérience immersive et productive.
Au-delà de cet événement, CFC reste fidèle à sa mission première : attirer les investissements, la valeur et l’expertise vers le continent, tout en accompagnant les entreprises dans leur intégration aux écosystèmes locaux. Cette tournée représente donc une étape clé de notre engagement à libérer le potentiel économique de l’Afrique et à matérialiser notre ambition de créer un environnement propice au doing business.
EQUONET Energies : Après avoir rencontré des acteurs économiques et financiers du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, quel bilan pouvez-vous en tirer en termes de marchés, de partenariats conclus, de contraintes et de défis ?
Lamia Merzouki : Lors de cette première édition du CFC Africa Tour, une série de rencontres stratégiques avec des acteurs économiques et financiers, tant privés (B2B) qu’institutionnels (B2G), a permis de poser les bases de partenariats structurants pour les entreprises membres de CFC. Ces échanges ont été organisés par CFC, en collaboration avec nos partenaires de longue date que sont l’APIX et la CEPICI.
Bien que l’impact de ces rencontres s’inscrive dans une dynamique de long terme et ne puisse être entièrement quantifié à ce stade, nous pouvons toutefois affirmer que ces échanges ont permis d’initier des collaborations d’ampleur, aptes à transformer les opportunités identifiées en réalisations concrètes. C’est le cas d’Ailancy, cabinet de conseil international, qui a repéré plusieurs opportunités stratégiques, notamment avec une banque panafricaine et un acteur technologique spécialisé dans les paiements, ce qui ouvre la voie à une implantation en Côte d’Ivoire.
Les objectifs initiaux, à savoir l’identification d’opportunités d’affaires, le lancement de projets conjoints et l’établissement de relations durables, ont été atteints. Les entreprises participantes repartent avec une meilleure compréhension des écosystèmes économiques locaux, des contacts clés pour développer leur réseau, ainsi qu’une vision claire des opportunités stratégiques à saisir.
EQUONET Energies : La Zone de Libre Echange Continentale (ZLECAF) présente aussi des opportunités d’affaires beaucoup plus importantes. Avez-vous pensé à des synergies d’action pour en tirer meilleur profit ?
Lamia Merzouki : La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) représente bien plus qu’un simple accord commercial : c’est une véritable chance de redessiner l’intégration économique du continent et de dynamiser le commerce intra-africain. À Casablanca Finance City (CFC), nous croyons fermement que les centres d’affaires et financiers ont un rôle clé à jouer pour maximiser l’impact de cette initiative historique.
Depuis sa création, CFC s’est positionnée comme une passerelle stratégique pour les investissements en Afrique, facilitant l’accès aux grandes économies du continent. Grâce à un réseau de 21 partenariats avec des agences de promotion des investissements, nous ouvrons la voie à des opportunités concrètes pour nos membres.
Dans le sillage du Africa Tour, cette première édition a permis à nos membres de participer à des rencontres de haut niveau, qu’il s’agisse de dialogues B2B ou B2G, afin d’identifier de nouveaux marchés et d’étendre leur portée régionale.
Mais notre action ne s’arrête pas là. Nous comprenons les défis que représente le développement dans un environnement aussi vaste et diversifié que l’Afrique. C’est pourquoi nous accompagnons nos membres avec des données stratégiques, des analyses approfondies et des rapports dédiés. La publication, en 2024, d’un document sur la ZLECAf, dans le cadre des publications Africa Insights, illustre notre engagement à rester à l’avant-garde des évolutions majeures qui façonnent le continent.
Avec une forte présence sur le continent, notre communauté, forte de ses 215 membres, reflète notre ambition : rassembler des institutions de premier plan telles qu’Africa50 et InfraCo Africa, toutes engagées dans le développement durable de l’Afrique.
Le Maroc, quant à lui, s’impose comme un acteur clé dans cette transformation. En soutenant activement l’intégration régionale et continentale, notamment grâce à la ZLECAf, le pays confirme sa position de leader en matière de coopération économique.
EQUONET Energies : Après Dakar et Abidjan, quelles seront les prochaines étapes et que comptez-vous faire à l’issue de cette tournée marathon africaine ? Quel peut être le rôle de presse économique et financière dans les activités de Casablanca Finance City Authority (CFCA) ?
Lamia Merzouki : Cette édition inaugurale du CFC Africa Tour est conçue comme un point de départ pour une série d’événements régionaux visant à connecter nos entreprises membres avec les acteurs économiques et financiers africains.
A l’issue de ce premier CFC Africa Tour, une évaluation approfondie des opportunités identifiées et des partenariats noués lors des étapes de Dakar et Abidjan sera réalisée. Cette analyse permettra de développer une feuille de route encore plus ciblée pour répondre aux besoins des entreprises membres de CFC et des écosystèmes locaux.
Un sondage sera également lancé auprès de notre communauté pour recueillir leur niveau d’intérêt par pays, et définir les destinations de notre prochain Africa Tour.