(Ecofinance.sn – Dakar) - La Banque mondiale (Bm), tout l’Etat du Sénégal sont sensibles à la situation dramatique que vivent les populations de la Langue de Barberie, un quartier des pêcheurs de Saint-Louis, au Nord du Sénégal.
Pour leur venir en aide, ils ont mis en place un projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (nommément le SERRP) visant à réduire la vulnérabilité de ces populations face aux risques côtiers ainsi que le renforcement de la planification de la résilience urbaine à l’échelle de l’agglomération de Saint-Louis.
Avec un financement de la Bm de 30 millions de dollars, environ 17 milliards FCFA, qui sera complété par une contrepartie de l’Etat du Sénégal de 4 millions de dollar, environ 2 300 000 000 FCFA, ce projet, dont l’accord de financement a été signé hier, permettra de reloger de manière permanente 927 familles, correspondant à 441 concessions et 9158 personnes, vivant actuellement dans le campement de Khar Yalla ou dans la zone à très fort risque d’érosion et de submersion marine sur le long de la Langue de Barbarie.
Le SERRP permettra aussi de renforcer la planification de la résilience urbaine à Saint-Louis à travers le développement d’outils de modélisation de la dynamique côtière et d’un plan de résilience urbaine.
A ce point, Madame Louise CORD, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Cabo Verde, a rappelé la nécessité de combler, par les ressources nationales, le gap d’environ 8 500 000 000 FCFA, déjà constaté dans la préparation du projet, pour atteindre la totalité de ces importants objectifs.
Selon elle, les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme de la Langue de Barbarie, prévues dans le cadre du SERRP, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière. A l’en croire, le Plan de résilience urbaine jettera les bases des investissements futurs pour réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.
La ville de Saint-Louis, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, a subi ces dernières années les assauts fréquents et extrêmes d’ondes de tempête qui ont obligé nombre de familles à se déplacer. Sur la Langue de Barbarie, l’érosion côtière s’est accélérée, affichant une perte de 5 à 6 mètres de plage par an. Cette situation attire aujourd’hui l’attention de la communauté internationale, surtout depuis que les présidents du Sénégal, de la France et de la Banque mondiale se sont rendus sur place, en février dernier, pour constater les dégâts de la mer.
Le 18 août 2017, puis le 28 février 2018, la Langue de Barbarie avait encore subi les assauts de la mer avec la destruction totale de maisons où vivaient 258 familles obligées de tout quitter.
Pour leur venir en aide, ils ont mis en place un projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (nommément le SERRP) visant à réduire la vulnérabilité de ces populations face aux risques côtiers ainsi que le renforcement de la planification de la résilience urbaine à l’échelle de l’agglomération de Saint-Louis.
Avec un financement de la Bm de 30 millions de dollars, environ 17 milliards FCFA, qui sera complété par une contrepartie de l’Etat du Sénégal de 4 millions de dollar, environ 2 300 000 000 FCFA, ce projet, dont l’accord de financement a été signé hier, permettra de reloger de manière permanente 927 familles, correspondant à 441 concessions et 9158 personnes, vivant actuellement dans le campement de Khar Yalla ou dans la zone à très fort risque d’érosion et de submersion marine sur le long de la Langue de Barbarie.
Le SERRP permettra aussi de renforcer la planification de la résilience urbaine à Saint-Louis à travers le développement d’outils de modélisation de la dynamique côtière et d’un plan de résilience urbaine.
A ce point, Madame Louise CORD, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Cabo Verde, a rappelé la nécessité de combler, par les ressources nationales, le gap d’environ 8 500 000 000 FCFA, déjà constaté dans la préparation du projet, pour atteindre la totalité de ces importants objectifs.
Selon elle, les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme de la Langue de Barbarie, prévues dans le cadre du SERRP, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière. A l’en croire, le Plan de résilience urbaine jettera les bases des investissements futurs pour réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.
La ville de Saint-Louis, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, a subi ces dernières années les assauts fréquents et extrêmes d’ondes de tempête qui ont obligé nombre de familles à se déplacer. Sur la Langue de Barbarie, l’érosion côtière s’est accélérée, affichant une perte de 5 à 6 mètres de plage par an. Cette situation attire aujourd’hui l’attention de la communauté internationale, surtout depuis que les présidents du Sénégal, de la France et de la Banque mondiale se sont rendus sur place, en février dernier, pour constater les dégâts de la mer.
Le 18 août 2017, puis le 28 février 2018, la Langue de Barbarie avait encore subi les assauts de la mer avec la destruction totale de maisons où vivaient 258 familles obligées de tout quitter.