Les flux mondiaux d'investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de 49 % au cours du premier semestre 2020 par rapport à 2019, en raison de l’impact économique de la COVID-19, selon le dernier Global Investment Trends Monitor de la CNUCED publié le 27 octobre.
Dans le sillage de la pandémie, le rapport note que les confinements décrétés à travers le monde ont ralenti les projets d'investissement existants et les perspectives d'une profonde récession ont incité les entreprises multinationales à réévaluer leurs projets.
"Le déclin des IDE est plus important que nous ne l'avions prévu, en particulier dans les économies développées. Les économies en développement ont relativement mieux résisté à la tempête au cours du premier semestre", a déclaré James Zhan, directeur des investissements et des entreprises à la CNUCED. "Les perspectives restent très incertaines".
Les économies développées enregistrent la plus forte chute
Les baisses les plus importantes ont été enregistrées dans les pays développés, et ce pour toutes les principales formes d'investissements étrangers directs. En effet selon le rapport, ce sont les économies développées qui ont connu la plus forte baisse, l'IDE atteignant, selon les estimations, 98 milliards de dollars au cours des six premiers mois, soit une baisse de 75 % par rapport à 2019.
Cette tendance a été exacerbée par des flux entrants fortement négatifs dans les économies européennes, principalement aux Pays-Bas et en Suisse. Les flux d'IDE vers l'Amérique du Nord ont chuté de 56 %, pour atteindre 68 milliards de dollars.
Dans le même temps, la baisse de 16 % des flux d'IDE vers les économies en développement a été moins importante que prévu, principalement en raison de la résistance des investissements en Chine. Les flux n'ont diminué que de 12 % en Asie, mais étaient inférieurs de 28 % à ceux de 2019 en Afrique et de 25 % en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Au cours des six premiers mois de 2020, les pays en développement d'Asie ont représenté plus de la moitié des IDE mondiaux. Les flux vers les économies en transition ont diminué de 81 % en raison d'une forte baisse en Fédération de Russie.
Le rapport montre que ce déclin concerne toutes les principales formes d'IDE.
Le rapport estime la valeur des fusions-acquisitions transfrontalières à 319 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres en 2020. La baisse de 21 % dans les pays développés, qui représentent environ 80 % des transactions mondiales, est restée limitée grâce à la poursuite des activités de fusions-acquisitions dans les industries numériques.
La valeur des annonces de projets d'investissement dans de nouvelles implantations - un indicateur des tendances futures des IDE - s'est élevée à 358 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de 2020. Les économies en développement ont connu une chute beaucoup plus importante (-49 %) que les économies développées (-17 %), ce qui reflète une capacité plus limitée à mettre en place des programmes de soutien à l’économie.
Le nombre d'opérations de financement de projets transfrontaliers annoncées a diminué de 25 %, les plus fortes baisses ayant été enregistrées au troisième trimestre 2020, ce qui laisse penser que le glissement s'accélère encore.
Les perspectives pour l'ensemble de l'année restent négatives
Les perspectives pour l'ensemble de l'année restent conformes aux projections antérieures de la CNUCED, qui prévoyaient une baisse de 30 à 40 % des flux d'IDE, indique le rapport.
La courbe à la baisse dans les économies développées devrait s'aplatir, car certaines activités d'investissement semblent avoir repris au troisième trimestre.
Les flux vers les économies en développement devraient se stabiliser, l'Asie de l'Est montrant des signes de reprise imminente.
Les flux dépendront de la durée de la crise sanitaire et de l'efficacité des interventions politiques visant à atténuer les effets économiques de la pandémie. Par ailleurs, les risques géopolitiques continuent d'ajouter à l'incertitude.
Malgré la baisse de 2020, l'IDE reste la principale source de financement extérieur pour les pays en développement, selon la CNUCED. Le stock mondial d'IDE s'élevait à 37 000 milliards de dollars à la fin de 2019.
Dans le sillage de la pandémie, le rapport note que les confinements décrétés à travers le monde ont ralenti les projets d'investissement existants et les perspectives d'une profonde récession ont incité les entreprises multinationales à réévaluer leurs projets.
"Le déclin des IDE est plus important que nous ne l'avions prévu, en particulier dans les économies développées. Les économies en développement ont relativement mieux résisté à la tempête au cours du premier semestre", a déclaré James Zhan, directeur des investissements et des entreprises à la CNUCED. "Les perspectives restent très incertaines".
Les économies développées enregistrent la plus forte chute
Les baisses les plus importantes ont été enregistrées dans les pays développés, et ce pour toutes les principales formes d'investissements étrangers directs. En effet selon le rapport, ce sont les économies développées qui ont connu la plus forte baisse, l'IDE atteignant, selon les estimations, 98 milliards de dollars au cours des six premiers mois, soit une baisse de 75 % par rapport à 2019.
Cette tendance a été exacerbée par des flux entrants fortement négatifs dans les économies européennes, principalement aux Pays-Bas et en Suisse. Les flux d'IDE vers l'Amérique du Nord ont chuté de 56 %, pour atteindre 68 milliards de dollars.
Dans le même temps, la baisse de 16 % des flux d'IDE vers les économies en développement a été moins importante que prévu, principalement en raison de la résistance des investissements en Chine. Les flux n'ont diminué que de 12 % en Asie, mais étaient inférieurs de 28 % à ceux de 2019 en Afrique et de 25 % en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Au cours des six premiers mois de 2020, les pays en développement d'Asie ont représenté plus de la moitié des IDE mondiaux. Les flux vers les économies en transition ont diminué de 81 % en raison d'une forte baisse en Fédération de Russie.
Le rapport montre que ce déclin concerne toutes les principales formes d'IDE.
Le rapport estime la valeur des fusions-acquisitions transfrontalières à 319 milliards de dollars au cours des trois premiers trimestres en 2020. La baisse de 21 % dans les pays développés, qui représentent environ 80 % des transactions mondiales, est restée limitée grâce à la poursuite des activités de fusions-acquisitions dans les industries numériques.
La valeur des annonces de projets d'investissement dans de nouvelles implantations - un indicateur des tendances futures des IDE - s'est élevée à 358 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de 2020. Les économies en développement ont connu une chute beaucoup plus importante (-49 %) que les économies développées (-17 %), ce qui reflète une capacité plus limitée à mettre en place des programmes de soutien à l’économie.
Le nombre d'opérations de financement de projets transfrontaliers annoncées a diminué de 25 %, les plus fortes baisses ayant été enregistrées au troisième trimestre 2020, ce qui laisse penser que le glissement s'accélère encore.
Les perspectives pour l'ensemble de l'année restent négatives
Les perspectives pour l'ensemble de l'année restent conformes aux projections antérieures de la CNUCED, qui prévoyaient une baisse de 30 à 40 % des flux d'IDE, indique le rapport.
La courbe à la baisse dans les économies développées devrait s'aplatir, car certaines activités d'investissement semblent avoir repris au troisième trimestre.
Les flux vers les économies en développement devraient se stabiliser, l'Asie de l'Est montrant des signes de reprise imminente.
Les flux dépendront de la durée de la crise sanitaire et de l'efficacité des interventions politiques visant à atténuer les effets économiques de la pandémie. Par ailleurs, les risques géopolitiques continuent d'ajouter à l'incertitude.
Malgré la baisse de 2020, l'IDE reste la principale source de financement extérieur pour les pays en développement, selon la CNUCED. Le stock mondial d'IDE s'élevait à 37 000 milliards de dollars à la fin de 2019.