Le ralentissement de l’effectif des cotisants entrant de plus en plus tardivement dans le régime et sortant prématurément, l’explosion du secteur informel, la faible création d’emploi dans le secteur moderne et la sous déclaration que font beaucoup d’entreprises, la lente progression de la masse salariale et les difficultés de recouvrement ont altéré les recettes du régime au cours du temps. C’est ce qui ressort des états financiers qui décrivent la situation financière de l’Ipres sur la période 2014-12018.
Publié dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2021-2023, le document montre, à l’opposé, un gonflement des charges techniques par le vieillissement de la population des retraités entraînant une durée de jouissance de plus en plus longue de la pension autour de 20 ans et la maturation du régime marquée par l’arrivée à la retraite de la génération des salariés des années 1990 qui ont accumulé des droits importants.
Selon le document, l’équilibre financier de l’Ipres est fragilisé davantage par la mise en place à compter du 1er janvier 2018 de la pension minimale accordant un minima de pension en cours de paiement à hauteur de 35 000 Fcfa/mois, couplée aux augmentations répétitives ad hoc des pensions sans accroissement des recettes tirées de la modification du plafond de cotisation.
«Les recettes tirées des cotisations, compte non tenu du recouvrement exceptionnel des cotisations en instance, n’arrivent pas à couvrir les dépenses de pensions, reflétant la tension de trésorerie permanente de l’IPRES aux différentes échéances de paiement. L’écart de -3,3 milliards constaté en 2014 a presque triplé quatre ans après pour se situer à -9,3 milliards Fcfa», lit-on dans les états financiers de l’Institution.
D’après le document, les frais de gestion de 9,4 milliards en 2014, atteignent 14,3 milliards en 2018 avec un record de 18 milliards en 2015 sans être neutralisés par des produits financiers timides qui diminuent au fil des ans, passant de 8,9 milliards en 2014 à 6,6 milliards en 2018.
«Les cotisations en instance, essentiellement dominées par le recouvrement des cotisations sociales des maitres contractuels et professeurs contractuels (Mc-Pc) de l’enseignement secondaire, oscillant entre 17,9 milliards et 27,8 milliards ont inversé la tendance déficitaire en jouant le rôle de contrepoids. Les résultats techniques positifs dégagés deviennent ainsi fortement dépendants du recouvrement des arriérés de cotisations de l’Etat», note-t-il.
L’Etat bénéficiant d’une immunité d’exécution en matière de recouvrement, les ressources financières de l’Ipres apparaissent ainsi comme une variable aléatoire dépendant de la trésorerie de l’Etat d’où la tension financière que vit l’institution.
Publié dans le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2021-2023, le document montre, à l’opposé, un gonflement des charges techniques par le vieillissement de la population des retraités entraînant une durée de jouissance de plus en plus longue de la pension autour de 20 ans et la maturation du régime marquée par l’arrivée à la retraite de la génération des salariés des années 1990 qui ont accumulé des droits importants.
Selon le document, l’équilibre financier de l’Ipres est fragilisé davantage par la mise en place à compter du 1er janvier 2018 de la pension minimale accordant un minima de pension en cours de paiement à hauteur de 35 000 Fcfa/mois, couplée aux augmentations répétitives ad hoc des pensions sans accroissement des recettes tirées de la modification du plafond de cotisation.
«Les recettes tirées des cotisations, compte non tenu du recouvrement exceptionnel des cotisations en instance, n’arrivent pas à couvrir les dépenses de pensions, reflétant la tension de trésorerie permanente de l’IPRES aux différentes échéances de paiement. L’écart de -3,3 milliards constaté en 2014 a presque triplé quatre ans après pour se situer à -9,3 milliards Fcfa», lit-on dans les états financiers de l’Institution.
D’après le document, les frais de gestion de 9,4 milliards en 2014, atteignent 14,3 milliards en 2018 avec un record de 18 milliards en 2015 sans être neutralisés par des produits financiers timides qui diminuent au fil des ans, passant de 8,9 milliards en 2014 à 6,6 milliards en 2018.
«Les cotisations en instance, essentiellement dominées par le recouvrement des cotisations sociales des maitres contractuels et professeurs contractuels (Mc-Pc) de l’enseignement secondaire, oscillant entre 17,9 milliards et 27,8 milliards ont inversé la tendance déficitaire en jouant le rôle de contrepoids. Les résultats techniques positifs dégagés deviennent ainsi fortement dépendants du recouvrement des arriérés de cotisations de l’Etat», note-t-il.
L’Etat bénéficiant d’une immunité d’exécution en matière de recouvrement, les ressources financières de l’Ipres apparaissent ainsi comme une variable aléatoire dépendant de la trésorerie de l’Etat d’où la tension financière que vit l’institution.