Les cybercriminels exploitent les vulnérabilités des systèmes d'information afin d'effectuer des transferts illicites de fonds, révèle la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) dans son analyse des tentatives et des cas de fraudes survenus ces deux dernières années sur les plateformes de certains participants aux infrastructures de marchés financiers (Imf).
«Cette situation génère des incidents dont les conséquences peuvent se traduire par des pertes financières relativement importantes pour les participants, des perturbations dans l’exécution des opérations, voire la compromission de la continuité d'activité des institutions victimes et une altération de leur image avec un impact sur la confiance des populations vis-à-vis du système financier», explique-t-elle dans le rapport annuel sur les infrastructures de marchés financiers (Imf), les moyens et services de paiement de l’Uemoa 2019.
Sur cette base, la Banque Centrale en sa qualité d'opérateur des Infrastructures du Système automatisé de gestion des titres et de la liquidité de l'Union monétaire ouest africaine (Sagetil- Umoa), du Système interbancaire de compensation automatisé dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (Sica-Uemoa) et du Système de transfert automatisé et de règlement dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Star-Uemoa) déclare avoir défini des règles et des exigences minimales de sécurité des plateformes de raccordement des participants.
Selon la Bceao, les règles et les exigences définies traitent, entre autres, de l’obligation pour les participants d’assurer l’interfaçage de leurs Systèmes d’information bancaire (Sib) avec Star-Uemoa afin d’améliorer les délais de traitement des opérations de la clientèle, pour respecter les dispositions conventionnelles portant sur l’imputation des comptes des bénéficiaires de virements interbancaires à J+2 au plus tard.
A la suite de son déploiement en 2019, l'application de ce dispositif en 2020 par les participants devrait contribuer à la maîtrise des risques inhérents à une sécurisation insuffisante des plateformes de raccordement aux Imf de la Banque centrale.
«Cette situation génère des incidents dont les conséquences peuvent se traduire par des pertes financières relativement importantes pour les participants, des perturbations dans l’exécution des opérations, voire la compromission de la continuité d'activité des institutions victimes et une altération de leur image avec un impact sur la confiance des populations vis-à-vis du système financier», explique-t-elle dans le rapport annuel sur les infrastructures de marchés financiers (Imf), les moyens et services de paiement de l’Uemoa 2019.
Sur cette base, la Banque Centrale en sa qualité d'opérateur des Infrastructures du Système automatisé de gestion des titres et de la liquidité de l'Union monétaire ouest africaine (Sagetil- Umoa), du Système interbancaire de compensation automatisé dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (Sica-Uemoa) et du Système de transfert automatisé et de règlement dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Star-Uemoa) déclare avoir défini des règles et des exigences minimales de sécurité des plateformes de raccordement des participants.
Selon la Bceao, les règles et les exigences définies traitent, entre autres, de l’obligation pour les participants d’assurer l’interfaçage de leurs Systèmes d’information bancaire (Sib) avec Star-Uemoa afin d’améliorer les délais de traitement des opérations de la clientèle, pour respecter les dispositions conventionnelles portant sur l’imputation des comptes des bénéficiaires de virements interbancaires à J+2 au plus tard.
A la suite de son déploiement en 2019, l'application de ce dispositif en 2020 par les participants devrait contribuer à la maîtrise des risques inhérents à une sécurisation insuffisante des plateformes de raccordement aux Imf de la Banque centrale.