Les services du Fonds monétaire international (FMI) estiment que l’élargissement du champ de couverture des statistiques des finances publiques (SFP) améliore la mesure des activités de l’administration publique et des relations de celle-ci avec les autres secteurs dans l’économie.
Ils soulignent toutefois des lacunes persistantes dans la compilation exhaustive des données pour l’ensemble des entités extrabudgétaires et des sociétés publiques. A titre d’exemple, ils citent les rapports portant sur les entités extrabudgétaires qui ne couvrent qu’un sous-ensemble de ces entités.
«Les données des sociétés publiques ne sont pas consolidées avec l’administration publique et les rapports disponibles ne couvrent principalement que l’endettement de ces sociétés ainsi que la participation de l’État», notent-ils. «À ce titre, la création d’un observatoire du secteur parapublic et d’un observatoire des finances locales vise à renforcer la diffusion au grand public des données financières du secteur public», indiquent-ils.
826 entités du secteur public
Selon les services du FMI, le secteur public sénégalais est constitué de 826 entités de formes juridiques variées en 2016. L’administration centrale est constituée de 201 entités, incluant 30 ministères, 10 institutions républicaines (Présidence, Assemblée nationale, Cour suprême, etc.), 11 comptes spéciaux du trésor, et 150 entités extrabudgétaires (établissements publics, agences et autres structures similaires). Le sous-secteur des collectivités locales est constitué de 42 départements, regroupant 557 communes (dont 5 villes).
Le sous-secteur des caisses de sécurité sociale comprend la Caisse de sécurité sociale (CSS) et l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), et gère les prestations familiales, d’accidents du travail, de maladies professionnelles, et de retraite.
Les sociétés publiques (au sens statistique) sont composées de 19 sociétés non-financières (services publics, énergie, transport, commerce, immobilier, télécommunications, et loterie) et 5 sociétés financières (dépôts, investissement, et assurance), dont la direction nationale de la BCEAO.
Dépenses des administrations publiques
Les dépenses des administrations publiques représentent 33,1 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2016, dont 31,4 pour cent pour l’administration centrale. Les entités extrabudgétaires de l’administration centrale accaparent un rôle important de la politique budgétaire avec des dépenses de l’ordre de 9,5 pour cent du PIB. Quant aux collectivités locales et caisses de sécurité sociale, leurs dépenses constituent seulement 2,1 pour cent du PIB en 2016.
L’élargissement du champ de couverture des SFP pour inclure les sociétés publiques aurait un impact important sur les agrégats statistiques des finances publiques. Les recettes passeraient de 30,3 pour cent du PIB pour les administrations publiques à 36,4 pour cent pour le secteur public, et pour les dépenses, de 33,1 à 38,1 pour cent, diminuant ainsi le déficit en 2016 de 2,8 à 1,7 pour cent du PIB.
De plus, la dette brute augmenterait de 97,2 pour cent du PIB pour les administrations publiques à 121,1 pour cent du PIB pour l’ensemble du secteur public, alors que la valeur financière nette passerait de -74,0 à -84,0 pour cent.
Ils soulignent toutefois des lacunes persistantes dans la compilation exhaustive des données pour l’ensemble des entités extrabudgétaires et des sociétés publiques. A titre d’exemple, ils citent les rapports portant sur les entités extrabudgétaires qui ne couvrent qu’un sous-ensemble de ces entités.
«Les données des sociétés publiques ne sont pas consolidées avec l’administration publique et les rapports disponibles ne couvrent principalement que l’endettement de ces sociétés ainsi que la participation de l’État», notent-ils. «À ce titre, la création d’un observatoire du secteur parapublic et d’un observatoire des finances locales vise à renforcer la diffusion au grand public des données financières du secteur public», indiquent-ils.
826 entités du secteur public
Selon les services du FMI, le secteur public sénégalais est constitué de 826 entités de formes juridiques variées en 2016. L’administration centrale est constituée de 201 entités, incluant 30 ministères, 10 institutions républicaines (Présidence, Assemblée nationale, Cour suprême, etc.), 11 comptes spéciaux du trésor, et 150 entités extrabudgétaires (établissements publics, agences et autres structures similaires). Le sous-secteur des collectivités locales est constitué de 42 départements, regroupant 557 communes (dont 5 villes).
Le sous-secteur des caisses de sécurité sociale comprend la Caisse de sécurité sociale (CSS) et l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), et gère les prestations familiales, d’accidents du travail, de maladies professionnelles, et de retraite.
Les sociétés publiques (au sens statistique) sont composées de 19 sociétés non-financières (services publics, énergie, transport, commerce, immobilier, télécommunications, et loterie) et 5 sociétés financières (dépôts, investissement, et assurance), dont la direction nationale de la BCEAO.
Dépenses des administrations publiques
Les dépenses des administrations publiques représentent 33,1 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2016, dont 31,4 pour cent pour l’administration centrale. Les entités extrabudgétaires de l’administration centrale accaparent un rôle important de la politique budgétaire avec des dépenses de l’ordre de 9,5 pour cent du PIB. Quant aux collectivités locales et caisses de sécurité sociale, leurs dépenses constituent seulement 2,1 pour cent du PIB en 2016.
L’élargissement du champ de couverture des SFP pour inclure les sociétés publiques aurait un impact important sur les agrégats statistiques des finances publiques. Les recettes passeraient de 30,3 pour cent du PIB pour les administrations publiques à 36,4 pour cent pour le secteur public, et pour les dépenses, de 33,1 à 38,1 pour cent, diminuant ainsi le déficit en 2016 de 2,8 à 1,7 pour cent du PIB.
De plus, la dette brute augmenterait de 97,2 pour cent du PIB pour les administrations publiques à 121,1 pour cent du PIB pour l’ensemble du secteur public, alors que la valeur financière nette passerait de -74,0 à -84,0 pour cent.