Au cours du mois d'avril 2020, il été observé un repli significatif des cours et des indices boursiers. Les plus fortes baisses, en glissement annuel, ont été enregistrées par l'indice du FOOTSIE 100 (-20,4%), celui du CAC 40 (-18,2%) et d'EuroStoxx 50 (-16,7%). Sur le marché des changes, le Japon (-7,3%) et les Etats Unis (-3,0%) ont enregistré une dépréciation, en rythme annuel, de leurs monnaies par rapport au franc CFA. Par contre, le yuan (+1,5%) et la livre Sterling (+0,8%) se sont appréciés au cours de la période sous revue.
Les banques centrales de la Chine et de la Russie ont imprimé des baisses à leurs taux directeurs au cours du mois d'avril 2020. Pour la Banque Centrale de Chine, ce taux est passé de 4,050% à 3,850%. Au niveau de la Banque Centrale de Russie, le taux directeur a été ramené à 0,10% contre 0,25% auparavant.
Sur le marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 3.863,8 milliards en avril 2020, contre 5.014,8 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 23,0%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications s'est situé à 3.863,8 milliards, en baisse de 0,4% par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,50% en avril 2020, contre 2,70% en mars 2020.
Au niveau du marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, s'est inscrit en baisse de 22,5% pour s'établir à 213,6 milliards en avril 2020. Le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 3,84%, contre 4,07% le mois précédent. Au titre du compartiment à une semaine, le volume moyen des opérations s'est fixé 134,9 milliards en avril 2020 après 224,0 milliards un mois plut tôt. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s'est établi à 3,78% au cours de la période sous revue, contre 3,94% le mois précédent.
Les données provisoires issues de l'enquête sur les conditions de banque font état d'une relative stabilité des taux d'intérêt débiteurs au cours du mois d'avril 2020. En effet, hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union s'est établi à 6,60% en avril 2020, contre 6,58% en mars 2020. Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,36% au cours du mois sous revue, contre 5,45% relevé le mois précédent.
Au cours du mois d'avril 2020, l'indicateur du climat des affaires, déjà en dessous de sa moyenne de long terme depuis février 2020, s'est dégradé davantage, traduisant la persistance des opinions défavorables des chefs d'entreprise sur l'évolution de l'activité économique dans tous les secteurs, en lien avec la pandémie du COVID-19. L'indice de la production industrielle et celui du chiffre d'affaires dans les services marchands ont baissé respectivement de 5,0% et 5,4%, sur un an. En outre, le repli de l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail observé en février 2020 s'est poursuivi avec un recul de 7,5% en avril 2020.
Sur la base des données officielles, le taux d'inflation est ressorti, en glissement annuel, à 1,5% à fin avril 2020, après une réalisation de 1,3% le mois précédent. L'accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée notamment par la composante «Alimentaires», dont la contribution à l'inflation totale est passée de 0,8 point de pourcentage à fin mars 2020 à 1,3 point de pourcentage à fin avril 2020. La progression des prix des produits alimentaires est en rapport avec un renchérissement des produits de la pêche ainsi que de tubercules et plantains, en lien avec la faiblesse de l'offre sur les marchés dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19. Une augmentation des prix des céréales a également été enregistrée dans les pays sahéliens, notamment au Niger, en rapport avec la baisse de la production.
Le rythme de progression du niveau général des prix a été toutefois atténué par la composante« Logement », dont la contribution à l'inflation totale est ressortie à 0,1 point de pourcentage en avril 2020, contre 0,3 point de pourcentage en mars 2020. Cette évolution est notamment liée à la baisse des tarifs d'eau au Burkina et au Niger, ainsi que de l'électricité au Niger, en raison des mesures sociales prises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la crise sanitaire du COVID-19 sur les couches les plus vulnérables. Il est également noté une baisse des prix du gasoil et du pétrole lampant notamment au Burkina, au Mali et Togo, dans le sillage de la baisse des cours internationaux de brut.
Les banques centrales de la Chine et de la Russie ont imprimé des baisses à leurs taux directeurs au cours du mois d'avril 2020. Pour la Banque Centrale de Chine, ce taux est passé de 4,050% à 3,850%. Au niveau de la Banque Centrale de Russie, le taux directeur a été ramené à 0,10% contre 0,25% auparavant.
Sur le marché monétaire régional, le montant moyen des soumissions sur le guichet hebdomadaire des adjudications est ressorti à 3.863,8 milliards en avril 2020, contre 5.014,8 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 23,0%. Le montant moyen retenu au terme des adjudications s'est situé à 3.863,8 milliards, en baisse de 0,4% par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,50% en avril 2020, contre 2,70% en mars 2020.
Au niveau du marché interbancaire de l'UEMOA, le volume moyen hebdomadaire des opérations, toutes maturités confondues, s'est inscrit en baisse de 22,5% pour s'établir à 213,6 milliards en avril 2020. Le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 3,84%, contre 4,07% le mois précédent. Au titre du compartiment à une semaine, le volume moyen des opérations s'est fixé 134,9 milliards en avril 2020 après 224,0 milliards un mois plut tôt. Le taux d’intérêt moyen sur ce guichet s'est établi à 3,78% au cours de la période sous revue, contre 3,94% le mois précédent.
Les données provisoires issues de l'enquête sur les conditions de banque font état d'une relative stabilité des taux d'intérêt débiteurs au cours du mois d'avril 2020. En effet, hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union s'est établi à 6,60% en avril 2020, contre 6,58% en mars 2020. Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,36% au cours du mois sous revue, contre 5,45% relevé le mois précédent.
Au cours du mois d'avril 2020, l'indicateur du climat des affaires, déjà en dessous de sa moyenne de long terme depuis février 2020, s'est dégradé davantage, traduisant la persistance des opinions défavorables des chefs d'entreprise sur l'évolution de l'activité économique dans tous les secteurs, en lien avec la pandémie du COVID-19. L'indice de la production industrielle et celui du chiffre d'affaires dans les services marchands ont baissé respectivement de 5,0% et 5,4%, sur un an. En outre, le repli de l'indice du chiffre d'affaires du commerce de détail observé en février 2020 s'est poursuivi avec un recul de 7,5% en avril 2020.
Sur la base des données officielles, le taux d'inflation est ressorti, en glissement annuel, à 1,5% à fin avril 2020, après une réalisation de 1,3% le mois précédent. L'accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée notamment par la composante «Alimentaires», dont la contribution à l'inflation totale est passée de 0,8 point de pourcentage à fin mars 2020 à 1,3 point de pourcentage à fin avril 2020. La progression des prix des produits alimentaires est en rapport avec un renchérissement des produits de la pêche ainsi que de tubercules et plantains, en lien avec la faiblesse de l'offre sur les marchés dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19. Une augmentation des prix des céréales a également été enregistrée dans les pays sahéliens, notamment au Niger, en rapport avec la baisse de la production.
Le rythme de progression du niveau général des prix a été toutefois atténué par la composante« Logement », dont la contribution à l'inflation totale est ressortie à 0,1 point de pourcentage en avril 2020, contre 0,3 point de pourcentage en mars 2020. Cette évolution est notamment liée à la baisse des tarifs d'eau au Burkina et au Niger, ainsi que de l'électricité au Niger, en raison des mesures sociales prises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la crise sanitaire du COVID-19 sur les couches les plus vulnérables. Il est également noté une baisse des prix du gasoil et du pétrole lampant notamment au Burkina, au Mali et Togo, dans le sillage de la baisse des cours internationaux de brut.