L'étude a porté sur une analyse approfondie dans sept pays : Gabon, Kenya, Maroc, Mozambique, Rwanda, Sénégal et Tunisie. Les résultats sont basés sur neuf dimensions stratégiques et opérationnelles, dont l'engagement politique, la planification, ainsi que le financement et la budgétisation. Les auteurs définissent la croissance verte comme « le moyen de promouvoir et de maximiser les opportunités de développement économique durable en renforçant la résilience et en gérant efficacement les ressources... »
Al-Hamndou Dorsouma, directeur par intérim chargé du Changement climatique et de la Croissance verte à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Ce rapport devrait stimuler un dialogue et un débat précieux sur les moyens de faire progresser l'action climatique et la croissance verte en Afrique. Pour la Banque, investir dans la croissance verte nécessite à la fois des interventions politiques et un financement adéquat, d'autant plus que les investissements dans la croissance verte exigent un financement initial important pour exploiter les solutions environnementales innovantes et les technologies propres. Il s'agit notamment de construire des économies résilientes et à faible émission de carbone, des villes intelligentes et durables, de rendre l'industrialisation plus verte et de construire des infrastructures résistantes au climat. »
Directeur et responsable des programmes pour l'Afrique à l'Institut mondial pour la croissance verte, Dr Malle Fofana, a déclaré : « La prise de décision basée sur les données est fondamentale, notamment en ce qui concerne les questions liées au changement climatique. Ce rapport offre un large éventail d'opportunités et de recommandations pratiques qui aideront les dirigeants africains à jouer un rôle essentiel dans le soutien aux modèles de croissance verte. L'Institut mondial pour la croissance verte, en tant qu'organisation intergouvernementale, a pour mission de soutenir et de promouvoir une croissance économique forte, inclusive et durable dans les pays en développement et les économies émergentes. »
L'évaluation a trouvé des preuves que les dirigeants africains défendent activement les objectifs de développement durable des Nations unies et mettent simultanément en œuvre les Contributions déterminées au niveau national, une composante de l’Accord de Paris sur le climat. En outre, le Kenya, le Maroc et la Tunisie ont inscrit les principes fondamentaux de la croissance verte, notamment le droit à un environnement propre et sûr et le droit des citoyens à la consultation, dans leur Constitution. Les gouvernements du Rwanda, du Kenya, du Maroc, du Sénégal et du Mozambique ont adopté des stratégies économiques de croissance verte et de résilience climatique.
L'évaluation a révélé que les indicateurs restants laissaient plus de place à des améliorations : sectoriel, juridique et réglementaire, financier et budgétaire, recherche et développement, innovation, ressources humaines et capacités et enfin en suivi-évaluation.
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