Le groupe Wärtsilä va fournir les moteurs et équipements auxiliaires d'une centrale électrique installée dans la mine d'or de Boto, au Sénégal, annonce un communiqué de presse transmis à Equonet Energies. Le texte  précise que la commande, qui a été enregistrée par Wärtsilä au premier trimestre 2024, a été passée par Africa Power Services (APS), l'entrepreneur principal basé en France pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction de la centrale électrique.
 
« La mine est située dans un endroit isolé et n'est pas reliée au réseau électrique. Cette centrale électrique est donc cruciale pour ses opérations, et nous devions trouver un partenaire capable de fournir une alimentation électrique fiable. La réputation de Wärtsilä n'est plus à faire et l'entreprise proposait le meilleur équipement et les meilleurs délais de livraison pour ce projet en cours », a déclaré Romain Darracq, responsable de l'assistance commerciale chez APS.
 
Selon le communiqué, la centrale électrique de 17 MW fonctionnera avec six moteurs Wärtsilä 32 qui seront livrés sur la base d'un équipement technique (EEQ).
 
« Notre technologie offre un excellent niveau de flexibilité et des performances optimales de la centrale électrique dans des conditions de charge variées. Wärtsilä a une présence importante en Afrique avec ses installations à Dakar qui soutiennent efficacement les opérations des clients tout au long du cycle de vie de leurs centrales», a commenté Sameer Poredi, Business Development Manager, Lifecycle chez Wärtsilä Energy.  
 
Le communiqué signale que les livraisons d'équipements devraient être achevées d'ici décembre 2024, et la centrale devrait être mise en service au cours du premier trimestre 2025.

A cet effet, il y a lieu  de rappeler que la mine a été récemment acquise par Managem a pris le contrôle du projet aurifère de Boto au Sénégal dans le cadre d’un accord d’une valeur de 197 millions de dollars.
 

L’accord fait partie d’une transaction pour acheter les actifs du canadien Iamgold, qui comprennent également des mines au Mali et en Guinée, pour un total de 282 millions de dollars.