Les petits poissons pélagiques, généralement traités, vendus et consommés en entier, représentent trois quarts des prises de poissons du continent mais, en raison de leur faible valeur économique, ne bénéficient pas de l'attention qu'ils méritent. Leur taux de production et les technologies relativement simples utilisées pour leur capture les rendent pourtant indispensables dans ces régions affichant parfois un déficit alimentaire important.
Prenez le lac Victoria par exemple, le plus grand lac d'Afrique où l'introduction de la perche du Nil a donné lieu à une industrie lucrative, mais aussi plus prône aux désastres. Les prises de dagaa - une sardine endogène pêchée les soirs de nuits sans lune - contribuent plus à la production halieutique en termes de poids qu'en termes de sécurité alimentaire régionale.
Selon le rapport, le fait de s'assurer que ces «poissons riches en vitamines» soient accessibles et disponibles pour la consommation humaine dépendra des transformations «sociales, économiques et politiques» dans plusieurs domaines qui vont de la gouvernance à la commercialisation. Les poissons en question sont souvent perçus comme des «poissons déchets» et leur capture est souvent illégale, en raison des règles établies afin de protéger les espèces de poissons plus larges et de plus grande valeur.
«Le changement d'orientation non-ordonné de plusieurs pêches africaines vers de plus petites espèces de poissons pourrait finalement entraîner des récoltes de poissons plus équilibrées plutôt qu'un phénomène de surpêche majeur dans la chaîne alimentaire», a déclaré Keppe Kolding, Professeur de biologie à l'Université de Bergen en Norvège et auteur du rapport technique.
Le rapport en question suggère que les captures de petites espèces de poissons dans les lacs et rivières africains pourraient augmenter de manière durable - une occasion unique de relever les défis liés à la faim et à la malnutrition en Afrique. L'Afrique est le seul continent possédant de grands lacs naturels et tropicaux. Leur superficie s'étend sur près d'1,3 million de kilomètres carrés de ressources en eau douce, avec notamment des lacs, des rivières, des réservoirs, des plaines d'inondation et des marais.
Les petites espèces de poissons présentes dans ces lacs se nourrissent pour la plupart de zooplancton, à l'image des harengs et des vairons, qui ne pèsent que quelques grammes et font moins l'objet de captures. D'autres espèces plus larges telles que les dorades, carpes et perches leur sont préférées.
Les petits poissons reproduisent leur propre biomasse deux fois plus vite que leurs pairs, voire cinq fois plus vite dans certains cas, et ce, en l'espace d'une seule année. Du point de vue des écosystèmes, la pression exercée sur ces poissons est bien moindre que celle pesant sur ses rivaux, qui attirent bien plus l'attention des gestionnaires des pêches et des décideurs politiques et contribuent aux discussions plutôt pessimistes autour de la pêche non-durable dans les eaux africaines.
Selon le rapport, si plus d'attention était portée sur les petites espèces, cela pourrait permettre à l'Afrique d'accroître considérablement ses activités de pêche dans les eaux intérieures.
Prenez le lac Victoria par exemple, le plus grand lac d'Afrique où l'introduction de la perche du Nil a donné lieu à une industrie lucrative, mais aussi plus prône aux désastres. Les prises de dagaa - une sardine endogène pêchée les soirs de nuits sans lune - contribuent plus à la production halieutique en termes de poids qu'en termes de sécurité alimentaire régionale.
Selon le rapport, le fait de s'assurer que ces «poissons riches en vitamines» soient accessibles et disponibles pour la consommation humaine dépendra des transformations «sociales, économiques et politiques» dans plusieurs domaines qui vont de la gouvernance à la commercialisation. Les poissons en question sont souvent perçus comme des «poissons déchets» et leur capture est souvent illégale, en raison des règles établies afin de protéger les espèces de poissons plus larges et de plus grande valeur.
«Le changement d'orientation non-ordonné de plusieurs pêches africaines vers de plus petites espèces de poissons pourrait finalement entraîner des récoltes de poissons plus équilibrées plutôt qu'un phénomène de surpêche majeur dans la chaîne alimentaire», a déclaré Keppe Kolding, Professeur de biologie à l'Université de Bergen en Norvège et auteur du rapport technique.
Le rapport en question suggère que les captures de petites espèces de poissons dans les lacs et rivières africains pourraient augmenter de manière durable - une occasion unique de relever les défis liés à la faim et à la malnutrition en Afrique. L'Afrique est le seul continent possédant de grands lacs naturels et tropicaux. Leur superficie s'étend sur près d'1,3 million de kilomètres carrés de ressources en eau douce, avec notamment des lacs, des rivières, des réservoirs, des plaines d'inondation et des marais.
Les petites espèces de poissons présentes dans ces lacs se nourrissent pour la plupart de zooplancton, à l'image des harengs et des vairons, qui ne pèsent que quelques grammes et font moins l'objet de captures. D'autres espèces plus larges telles que les dorades, carpes et perches leur sont préférées.
Les petits poissons reproduisent leur propre biomasse deux fois plus vite que leurs pairs, voire cinq fois plus vite dans certains cas, et ce, en l'espace d'une seule année. Du point de vue des écosystèmes, la pression exercée sur ces poissons est bien moindre que celle pesant sur ses rivaux, qui attirent bien plus l'attention des gestionnaires des pêches et des décideurs politiques et contribuent aux discussions plutôt pessimistes autour de la pêche non-durable dans les eaux africaines.
Selon le rapport, si plus d'attention était portée sur les petites espèces, cela pourrait permettre à l'Afrique d'accroître considérablement ses activités de pêche dans les eaux intérieures.