Si l'activité économique de l'Umoa s'est montrée dynamique en 2022 portée qu'elle est par la valeur ajoutée de l'ensemble des secteurs, il reste qu'il y a encore des efforts du côté des comptes extérieurs où une détérioration marquée a été notée sur la période.
Cette situation est d'autant plus inquiétante au point d'amener le ministre ivorien de l'Economie et des Finances, Adama Coulibaly, par ailleurs du conseil des ministres de l'Umoa, à attirer l'attention de ses collègues sur cette question.
"Je voudrais appeler notre attention sur la détérioration marquée en 2022 des indicateurs caractéristiques de la stabilité extérieur de l'Union. En effet, sur l'ensemble de l'année 2022, le déficit courant s'est établi à 7,7 pour cent du produit intérieur brut (Pib), après 5,6 pour cent en 2021", a-t-il alerté.
M. Coulibaly qui présidait la cérémonie d'ouverture de la 1ière session du conseil des ministres de l'Union d'ajouter : "Cette détérioration des comptes extérieurs intervient dans un contexte de renchérissement des produits alimentaires et énergétiques sur les marchés mondiaux, conjugué avec un repli des flux nets de capitaux au titre du compte financier."
Mais cette situation préoccupante n'a pas entaché l'année 2022 qui, selon lui, s'est achevée sur une note d'optimisme laissant augurer de bonnes perspectives pour 2023. "L'activité économique de l'Union, sur un an, est restée dynamique au quatrième trimestre 2022, avec une progression de 5,4 pour cent du Pib, après une hausse de 5,7 pour cent notée le trimestre précédent", a-t-il signaler expliquant que cette évolution de l'activité a été portée par celle de la valeur ajoutée dans l'ensemble des secteurs.
Le président du conseil des ministres a aussi fait état de la décélération de l'inflation au quatrième trimestre 2022 qui s'est établi à 7,8 pour centre contre 8,4 pour cent un trimestre plus tôt.
Abordant la gestion des finances publiques dans l'Uemoa en 2022, M. Coulibaly fera savoir qu'elle s'est soldée par un creusement du déficit budgétaire base engagements, dons compris, par rapport à l'année précédente. Il l'impute notamment aux mesures prises par les Etats visant à préserver le pouvoir d'achat des populations et la poursuite de l'exécution des programmes d'investissements publics.
Le conseil des ministres était appelé à examiner le rapport sur la situation économique et monétaire de l'Uemoa au 31 décembre 2022, le projet de convention régissant la commission bancaire de l'Umoa et son annexe ainsi que le projet de loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Il devait aussi se prononcer sur le rapport annuel 2022 de la Boad, entre autres, et examiner le projet d'acte de nomination des conseillers de la cour des comptes de l'Uemoa ainsi que le projet de décision portant adoption du programme régional de développement de l'économie numérique (Prden) et le projet de décision portant modalités de mise en oeuvre dudit programme.
Le communiqué du compte rendu du conseil des ministres dont la publication est imminente nous informera des décisions prises sur ces différents points inscrits à l'ordre du jour de la réunion à huis clos.
Cette situation est d'autant plus inquiétante au point d'amener le ministre ivorien de l'Economie et des Finances, Adama Coulibaly, par ailleurs du conseil des ministres de l'Umoa, à attirer l'attention de ses collègues sur cette question.
"Je voudrais appeler notre attention sur la détérioration marquée en 2022 des indicateurs caractéristiques de la stabilité extérieur de l'Union. En effet, sur l'ensemble de l'année 2022, le déficit courant s'est établi à 7,7 pour cent du produit intérieur brut (Pib), après 5,6 pour cent en 2021", a-t-il alerté.
M. Coulibaly qui présidait la cérémonie d'ouverture de la 1ière session du conseil des ministres de l'Union d'ajouter : "Cette détérioration des comptes extérieurs intervient dans un contexte de renchérissement des produits alimentaires et énergétiques sur les marchés mondiaux, conjugué avec un repli des flux nets de capitaux au titre du compte financier."
Mais cette situation préoccupante n'a pas entaché l'année 2022 qui, selon lui, s'est achevée sur une note d'optimisme laissant augurer de bonnes perspectives pour 2023. "L'activité économique de l'Union, sur un an, est restée dynamique au quatrième trimestre 2022, avec une progression de 5,4 pour cent du Pib, après une hausse de 5,7 pour cent notée le trimestre précédent", a-t-il signaler expliquant que cette évolution de l'activité a été portée par celle de la valeur ajoutée dans l'ensemble des secteurs.
Le président du conseil des ministres a aussi fait état de la décélération de l'inflation au quatrième trimestre 2022 qui s'est établi à 7,8 pour centre contre 8,4 pour cent un trimestre plus tôt.
Abordant la gestion des finances publiques dans l'Uemoa en 2022, M. Coulibaly fera savoir qu'elle s'est soldée par un creusement du déficit budgétaire base engagements, dons compris, par rapport à l'année précédente. Il l'impute notamment aux mesures prises par les Etats visant à préserver le pouvoir d'achat des populations et la poursuite de l'exécution des programmes d'investissements publics.
Le conseil des ministres était appelé à examiner le rapport sur la situation économique et monétaire de l'Uemoa au 31 décembre 2022, le projet de convention régissant la commission bancaire de l'Umoa et son annexe ainsi que le projet de loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Il devait aussi se prononcer sur le rapport annuel 2022 de la Boad, entre autres, et examiner le projet d'acte de nomination des conseillers de la cour des comptes de l'Uemoa ainsi que le projet de décision portant adoption du programme régional de développement de l'économie numérique (Prden) et le projet de décision portant modalités de mise en oeuvre dudit programme.
Le communiqué du compte rendu du conseil des ministres dont la publication est imminente nous informera des décisions prises sur ces différents points inscrits à l'ordre du jour de la réunion à huis clos.