Innover avec le potentiel que nous offre le monde qui nous entoure : c’est tout l’objet du concept de Solutions fondées sur la nature. Décryptage.
Qui a dit que les barrages constituaient la meilleure option pour une gestion optimale de nos ressources en eau ? Dans la dernière édition de son rapport annuel, Stefan Uhlenbrook, coordinateur du WWAP (World Water Assessment Programme) à l’ONU, appelait récemment de ses vœux le développement de solutions innovantes basées sur « l’exploitation des processus naturels qui régissent différents éléments du cycle de l’eau».
Le texte évoquait, entre autres, l’exemple du Kenya où la restauration du paysage – par le terrassement des pentes, le reboisement des terres dégradées ou la plantation de bandes de gazon dans les exploitations agricoles situées en bordure du fleuve Tana – devrait permettre, d’ici quelques années, l’amélioration de l’approvisionnement en eau de la capitale du pays, Nairobi.
Innover avec le potentiel que nous offre notre environnement : c’est précisément la philosophie d’un concept promis à un bel avenir : celui de Solutions fondées sur la nature (SFN). Celui-ci part d’un constat simple : face aux problèmes majeurs comme le changement climatique, l’eau, la santé, l’alimentation, l’urbanisation non maîtrisée, la nature tend de plus en plus à devenir… notre meilleure alliée.
Faut-il le rappeler ? Depuis 3,8 milliards d’années, notre planète a mis au point un équilibre dynamique et résilient, qui constitue un vivier de solutions et une source d’innovations considérables…
Et pourtant encore très largement inexploités. En cause ? Une certaine défiance qui persiste vis-à-vis de la nature et surtout du « sauvage », davantage associé au danger potentiel qu’il représente pour l’humanité qu’aux nombreux bienfaits qu’il peut lui apporter.
« Depuis sa création, notre écosystème a su inventer une multitude de solutions pour se préserver, a précisé Isabelle Autissier, navigatrice et présidente du WWF, lors de la conférence dédiée aux Solutions fondées sur la nature organisée par l’AFD à Paris, le 7 janvier 2019. A-t-on déjà trouvé mieux que les vers de terre pour épurer les sols ? Et pourtant, l’homme est passé à côté, ou pire, a détruit ces mécanismes naturels. »
Source : AFD
Qui a dit que les barrages constituaient la meilleure option pour une gestion optimale de nos ressources en eau ? Dans la dernière édition de son rapport annuel, Stefan Uhlenbrook, coordinateur du WWAP (World Water Assessment Programme) à l’ONU, appelait récemment de ses vœux le développement de solutions innovantes basées sur « l’exploitation des processus naturels qui régissent différents éléments du cycle de l’eau».
Le texte évoquait, entre autres, l’exemple du Kenya où la restauration du paysage – par le terrassement des pentes, le reboisement des terres dégradées ou la plantation de bandes de gazon dans les exploitations agricoles situées en bordure du fleuve Tana – devrait permettre, d’ici quelques années, l’amélioration de l’approvisionnement en eau de la capitale du pays, Nairobi.
Innover avec le potentiel que nous offre notre environnement : c’est précisément la philosophie d’un concept promis à un bel avenir : celui de Solutions fondées sur la nature (SFN). Celui-ci part d’un constat simple : face aux problèmes majeurs comme le changement climatique, l’eau, la santé, l’alimentation, l’urbanisation non maîtrisée, la nature tend de plus en plus à devenir… notre meilleure alliée.
Faut-il le rappeler ? Depuis 3,8 milliards d’années, notre planète a mis au point un équilibre dynamique et résilient, qui constitue un vivier de solutions et une source d’innovations considérables…
Et pourtant encore très largement inexploités. En cause ? Une certaine défiance qui persiste vis-à-vis de la nature et surtout du « sauvage », davantage associé au danger potentiel qu’il représente pour l’humanité qu’aux nombreux bienfaits qu’il peut lui apporter.
« Depuis sa création, notre écosystème a su inventer une multitude de solutions pour se préserver, a précisé Isabelle Autissier, navigatrice et présidente du WWF, lors de la conférence dédiée aux Solutions fondées sur la nature organisée par l’AFD à Paris, le 7 janvier 2019. A-t-on déjà trouvé mieux que les vers de terre pour épurer les sols ? Et pourtant, l’homme est passé à côté, ou pire, a détruit ces mécanismes naturels. »
Source : AFD