Les gans, masques et autres contenants de désinfectant sont de nouveaux types de déchets introduits dans l'environnement.
Les conséquences néfastes de la pandémie covid19 se multiplient. En plus des crises économique et sanitaire que celle-ci provoque, il faut désormais y ajouter la crise environnementale. En effet avec cette pandémie, des universitaires nigérians ont constaté l’existence de nouveaux types de déchets qui ont été introduits dans l'environnement.
En guise d’illustration, ils citent les masques et gants usagés, les contenants de désinfectant pour les mains vides et les autres équipements de protection individuelle en plastique qui sont jetés. Ils soutiennent que certains d'entre eux sont des déchets dangereux car ils sont utilisés pour le traitement et la gestion des personnes infectées.
Ces chercheurs nigérians ont examiné les documents de politique nationaux et internationaux sur la pandémie et la gestion des déchets solides pour identifier comment ces problèmes sont liés et où il y a des lacunes dans la politique. Ils déclarent avoir été informés également par leurs précédents travaux de recherche sur la gestion des déchets.
«Bien que le Nigeria Center for Disease Control ait développé des lignes directrices et des protocoles pour COVID-19, ils ne spécifient pas comment gérer ces nouveaux types de déchets», notent-ils.
Dans cette situation d'incertitude et de changement, il rappellent le Programme des Nations Unies pour l'environnement et l'Association internationale des déchets solides qui ont demandé aux gouvernements de traiter la gestion des déchets comme un service essentiel. Ces agences internationales préconisent également que l'industrie publique des déchets soit incluse dans la réponse d'urgence aux coronavirus.
Dans un article publié dans ''The Conversation'', ces universitaires plaident pour l’inclusion du secteur informel dans la politique de gestion des déchets covid19 du Nigéria. Selon eux, environ un million de ramasseurs de déchets opèrent dans les villes nigérianes. Ils dépendent de la collecte et du recyclage des déchets, leur donnant ainsi une valeur.
Mais leur contribution n'a pas été officiellement reconnue et ils ne sont pas protégés des aléas.
Lire plus : https://theconversation.com/nigerias-covid-19-waste-management-policy-should-include-the-informal-sector-150216
En guise d’illustration, ils citent les masques et gants usagés, les contenants de désinfectant pour les mains vides et les autres équipements de protection individuelle en plastique qui sont jetés. Ils soutiennent que certains d'entre eux sont des déchets dangereux car ils sont utilisés pour le traitement et la gestion des personnes infectées.
Ces chercheurs nigérians ont examiné les documents de politique nationaux et internationaux sur la pandémie et la gestion des déchets solides pour identifier comment ces problèmes sont liés et où il y a des lacunes dans la politique. Ils déclarent avoir été informés également par leurs précédents travaux de recherche sur la gestion des déchets.
«Bien que le Nigeria Center for Disease Control ait développé des lignes directrices et des protocoles pour COVID-19, ils ne spécifient pas comment gérer ces nouveaux types de déchets», notent-ils.
Dans cette situation d'incertitude et de changement, il rappellent le Programme des Nations Unies pour l'environnement et l'Association internationale des déchets solides qui ont demandé aux gouvernements de traiter la gestion des déchets comme un service essentiel. Ces agences internationales préconisent également que l'industrie publique des déchets soit incluse dans la réponse d'urgence aux coronavirus.
Dans un article publié dans ''The Conversation'', ces universitaires plaident pour l’inclusion du secteur informel dans la politique de gestion des déchets covid19 du Nigéria. Selon eux, environ un million de ramasseurs de déchets opèrent dans les villes nigérianes. Ils dépendent de la collecte et du recyclage des déchets, leur donnant ainsi une valeur.
Mais leur contribution n'a pas été officiellement reconnue et ils ne sont pas protégés des aléas.
Lire plus : https://theconversation.com/nigerias-covid-19-waste-management-policy-should-include-the-informal-sector-150216