En 2011 déjà l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) prédisait le début d’un « âge d’or du gaz », justifiant ce point de vue par la mise en avant de l’abondance des réserves, la faiblesse du prix américain (à moins de 4 $ permis par le schiste ), et la facilite dans la reconversion des centrales thermoélectriques au gaz, ce qui en fait une alternative au charbon abondant dans le monde, et surtout au renouvelable dont le cout reste toujours élevé.
Aujourd’hui le gaz qui représente 25% de la consommation mondiale est pour TotalEnergies une énergie clé pour la transition énergétique : d'abord pour son rôle majeur dans la génération électrique avec sa flexibilité et sa capacité à répondre à une demande en forte croissance avec l'électrification , ensuite moins polluant avec 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles dont le charbon et les combustibles pétroliers synthétique, enfin sa disponibilité p sur l’ensemble du globe : les récentes découvertes majeures de gaz ont eu lieu surtout les continents du globe avec l’Afrique, l’Amérique du Nord et Sud en très bonne place.
La décision de Total qui va entrainer dans son sillage les autres majors des hydrocarbures aura des répercussions sur le financement des projets d’hydrocarbures sur le continent et au –delà.
En effet le risque de voir les bailleurs privés refuser de financer une certaine catégorie de projets fossiles devrait s’atténuer, les fonds de pension risquent de revenir dans les tours de table des sociétés de projet pour l’exploitation des méga- gisements gaziers dont la plupart se situe en Afrique dont le Sénégal , le Mozambique et la Tanzanie.
L’enjeu c’est la décarbonatation du secteur énergétique pour s’aligner sur les objectifs du climat de la Cop 21 auxquels gouvernement et super- majors des hydrocarbures s’étaient entendus et pris des engagements pour sauver la planète. Le monde dépend pour 81% des énergies fossiles, le gaz et son produit raffine’ le Gaz naturel Liquéfié grâce au découplage prix du pétrole – prix du gaz, ou la de- corrélation entre le petrole permettra l’eclosion d’une économie du gaz et du GNL portée par les USA, l’Australie et le Qatar qui sont les plus gros producteurs et exportateurs de du produit en forme GNL.
Selon le rapport du géant pétrolier TOTALENERGIES, le gaz naturel est en mesure de satisfaire la demande mondiale en énergie tout en permettant de baisser l’émission de Co2 responsables des dérèglements climatiques voir du réchauffement de la planète. La chaine électrique du monde se met aux énergies bas carbone – plus propre - avec une demande qui monte en puissance autour des quatre pays asiatiques : la chine, l’Inde , le Japon et la Corée du Sud.
À l’horizon 2030-2035, trois pays domineront la production et les exportations de GNL. Il s’agit du Qatar, de l’Australie et des États-Unis Notons également l’émergence du Mozambique et de l’Argentine comme exportateurs potentiels de GNL. La Russie pourra-t-elle s’affirmer comme le quatrième producteur de GNL au niveau mondial avec ses immenses réserves.
L’Afrique avec 25% des réserves mondiales de gaz avec l’Algérie, le Nigeria et bientôt le Mozambique devra monter en puissance si le continent investit dans l’aval gazier comme l’Algerie et surtout le Mozambique. Ce dernier détient les 3e plus grandes réserves de gaz naturel de l’Afrique après l’Algérie et le Nigeria. La capacité d’exportation de GNL du Mozambique pourrait être de plus de 30 millions de tonnes/an. Les premières exportations de GNL à partir du projet Coral South FNLG (offshore) développé par Eni (au côté notamment de CNPC chinoise, d’ExxonMobil) pourraient être envisagées dès 2022. Le Mozambique et le Cameroun sont les deux seuls pays africains avec des capacités avérées de transformation de gaz gazeux en GNL pour les marches porteurs d’Asie – surtout chine et Inde- et d’Europe de l’Ouest.
Au Sénégal et en Mauritanie, les importantes quantités découvertes laissent également présager une transformation de la région en pôle d’exportation dans les années à venir. Les ressources en place dans cette zone à cheval sur la frontière maritime entre les deux pays sont estimées entre 1 400 et 2 850 Gm3, alors que des découvertes supplémentaires continuent à être faites surtout sur la partie mauritanienne. Le lancement du premier projet (phase 1 du développement du complexe Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) portant sur des réserves estimées à 500 Gm3), a été acté en décembre 2018 par BP et devrait produire 2,5 Mt/an de LNG à partir de 2022 grâce à une FLNG ; maintenant repousse’ pour cause d’élections au second semestre 2024. Le contexte politique et sécuritaire de notre sous – région retarde l’eldorado gazier avec les délais sur les investissements en capacité de gazéification, ou regazéification alors que le potentiel est illimité.
Le Sénégal avec cette nouvelle donne aura cette flexibilité de repenser sa politique énergétique afin de capitaliser a son maximum sur ses ressources gazières, bien entendu le renouvelable reste un acquis de taille de notre bouquet énergétique. Mais notre pays ne peut se passer du gaz qui permettra une électricité très bas cout à long terme.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Spec PM
Expert et Consultant Infras
Aujourd’hui le gaz qui représente 25% de la consommation mondiale est pour TotalEnergies une énergie clé pour la transition énergétique : d'abord pour son rôle majeur dans la génération électrique avec sa flexibilité et sa capacité à répondre à une demande en forte croissance avec l'électrification , ensuite moins polluant avec 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles dont le charbon et les combustibles pétroliers synthétique, enfin sa disponibilité p sur l’ensemble du globe : les récentes découvertes majeures de gaz ont eu lieu surtout les continents du globe avec l’Afrique, l’Amérique du Nord et Sud en très bonne place.
La décision de Total qui va entrainer dans son sillage les autres majors des hydrocarbures aura des répercussions sur le financement des projets d’hydrocarbures sur le continent et au –delà.
En effet le risque de voir les bailleurs privés refuser de financer une certaine catégorie de projets fossiles devrait s’atténuer, les fonds de pension risquent de revenir dans les tours de table des sociétés de projet pour l’exploitation des méga- gisements gaziers dont la plupart se situe en Afrique dont le Sénégal , le Mozambique et la Tanzanie.
L’enjeu c’est la décarbonatation du secteur énergétique pour s’aligner sur les objectifs du climat de la Cop 21 auxquels gouvernement et super- majors des hydrocarbures s’étaient entendus et pris des engagements pour sauver la planète. Le monde dépend pour 81% des énergies fossiles, le gaz et son produit raffine’ le Gaz naturel Liquéfié grâce au découplage prix du pétrole – prix du gaz, ou la de- corrélation entre le petrole permettra l’eclosion d’une économie du gaz et du GNL portée par les USA, l’Australie et le Qatar qui sont les plus gros producteurs et exportateurs de du produit en forme GNL.
Selon le rapport du géant pétrolier TOTALENERGIES, le gaz naturel est en mesure de satisfaire la demande mondiale en énergie tout en permettant de baisser l’émission de Co2 responsables des dérèglements climatiques voir du réchauffement de la planète. La chaine électrique du monde se met aux énergies bas carbone – plus propre - avec une demande qui monte en puissance autour des quatre pays asiatiques : la chine, l’Inde , le Japon et la Corée du Sud.
À l’horizon 2030-2035, trois pays domineront la production et les exportations de GNL. Il s’agit du Qatar, de l’Australie et des États-Unis Notons également l’émergence du Mozambique et de l’Argentine comme exportateurs potentiels de GNL. La Russie pourra-t-elle s’affirmer comme le quatrième producteur de GNL au niveau mondial avec ses immenses réserves.
L’Afrique avec 25% des réserves mondiales de gaz avec l’Algérie, le Nigeria et bientôt le Mozambique devra monter en puissance si le continent investit dans l’aval gazier comme l’Algerie et surtout le Mozambique. Ce dernier détient les 3e plus grandes réserves de gaz naturel de l’Afrique après l’Algérie et le Nigeria. La capacité d’exportation de GNL du Mozambique pourrait être de plus de 30 millions de tonnes/an. Les premières exportations de GNL à partir du projet Coral South FNLG (offshore) développé par Eni (au côté notamment de CNPC chinoise, d’ExxonMobil) pourraient être envisagées dès 2022. Le Mozambique et le Cameroun sont les deux seuls pays africains avec des capacités avérées de transformation de gaz gazeux en GNL pour les marches porteurs d’Asie – surtout chine et Inde- et d’Europe de l’Ouest.
Au Sénégal et en Mauritanie, les importantes quantités découvertes laissent également présager une transformation de la région en pôle d’exportation dans les années à venir. Les ressources en place dans cette zone à cheval sur la frontière maritime entre les deux pays sont estimées entre 1 400 et 2 850 Gm3, alors que des découvertes supplémentaires continuent à être faites surtout sur la partie mauritanienne. Le lancement du premier projet (phase 1 du développement du complexe Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) portant sur des réserves estimées à 500 Gm3), a été acté en décembre 2018 par BP et devrait produire 2,5 Mt/an de LNG à partir de 2022 grâce à une FLNG ; maintenant repousse’ pour cause d’élections au second semestre 2024. Le contexte politique et sécuritaire de notre sous – région retarde l’eldorado gazier avec les délais sur les investissements en capacité de gazéification, ou regazéification alors que le potentiel est illimité.
Le Sénégal avec cette nouvelle donne aura cette flexibilité de repenser sa politique énergétique afin de capitaliser a son maximum sur ses ressources gazières, bien entendu le renouvelable reste un acquis de taille de notre bouquet énergétique. Mais notre pays ne peut se passer du gaz qui permettra une électricité très bas cout à long terme.