L’Afrique est confrontée à une dette croissante et au défi d’obtenir des rendements équitables sur ses vastes ressources. Alors que la demande de minerais de transition augmente, la transparence offre une voie pour mobiliser les revenus afin de s’attaquer à la dette de 1,8 trillion de dollars du continent et d’atteindre ses objectifs de développement.

Le dernier blog d'Extractives inSight, bulletin mensuel de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) présente trois moyens essentiels par lesquels la transparence peut combler ce fossé :

• Conditions générales : L’Afrique perd plus de 88 milliards de dollars par an en flux financiers illicites. La transparence dans les processus de licence, les contrats et les accords liés aux prêts adossés aux ressources peut renforcer la surveillance gouvernementale, améliorer les résultats des négociations et, avec les registres des bénéficiaires effectifs, aider à identifier les fuites de revenus.
   
• Garder le contrôle : L’Afrique ne perçoit que 40 % des recettes potentielles tirées des ressources naturelles. Les divulgations de l’ITIE aident les gouvernements nationaux et infranationaux à évaluer s’ils perçoivent ce qui leur est dû et permettent des prévisions de revenus plus précises et une fiabilité des revenus provenant des industries extractives. 
   
• Ajouter de la valeur : L’exportation de matières premières a limité le rendement économique de l’Afrique, alors que la transformation locale des ressources promet des gains importants. Une gouvernance et des pratiques d’investissement transparentes peuvent contribuer à garantir la réalisation de la valeur ajoutée.