Le Chef du Centre des Services Fiscaux de Saint-Louis peut s’estimer heureux. Il bénéficie de la solidarité et du soutien ferme du Syndicat autonome des agents des impôts et domaines (SAID) dans l’attaque du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) dont il est victime.
Dans un communiqué de presse intitulé ‘’Quand le SAES revendique un droit à la fraude fiscale permanente’’ transmis à equonet, le SAID apporte une réplique cinglante au SAES qui reproche au Chef du Centre des Services Fiscaux de Saint-Louis de mener une action de chantage à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).
«Le Syndicat Autonome des agents des Impôts et des Domaines (SAID) a pris connaissance
du communiqué de presse du Bureau national du SAES, de ce 2 novembre 2021, intitulé
‘’UGB asphyxiée par les caprices d’un chef de centre fiscal zélé’’. Ces enfantillages d'un syndicat d'universitaires hantés, non pas par le respect de la loi, mais par les salaires à recevoir à date échue, sont à déplorer vigoureusement», souligne-t-il.
«Dans son communiqué, le SAES fait part ‘’d’une vraie action de chantage’’ et appelle à
‘’faire face aux gros efTorts_ de paiement consentis sur la dette fiscale’’, reconnaît à demi-mot la fraude
fiscale dont est convaincue l'UGB mais menace de paralyser les universités si l’Administration Fiscale continue à dérouler les actions de recouvrement que lui impose la Ioi», poursuit le communiqué.
«C’est ce ‘’bridez votre agent ou nous faisons un malheur’’ qui est constitutif d’un odieux chantage. C‘est une lâcheté majeure que de se défausser, avec une mauvaise foi remarquée, sur un agent muselé par le devoir de réserve en mentant d'une façon éhontée sur les faits», ajoute le texte.
«Voilà pourquoi cette sortie sans discernement d'un syndicat d'universitaires, manipulés par l'UGB, n’honore pas ses membres agissant par procuration dans une affaire Ioin d'être la Ieur. Tout au plus, le SAES aurait dû réclamer que la retenue opérée sur les salaires de ses membres soit effectivement reversée au Trésor public. Sauf à se rendre complice de fraude», déplore le SAID.
Aussi, le SAID rappelle-t-il au SAES que les procédures d'établissement, de déclaration et de recouvrement des impôts et taxes relèvent uniquement et exclusivement de la Ioi. De même, il lui rappelle que les moyens de contestation contre desdites procédures sont ouverts à tout contribuable (personne physique ou morale) dans les conditions définies par la Ioi. «Une ruée dans les brancards, par voie de presse, ne saurait ébranler la détermination des Agents des Impôts et des Domaines, à accomplir convenablement leurs missions», souligne-t-il.
«Le SAID constate et déplore vivement, au-delà de cette affaire, une tendance adoptée par des acteurs, en conflit avec la loi fiscale, à cibler particulièrement des fonctionnaires, tenus par le droit de réserve. Le SAID ne saurait tolérer de telles attitudes et s’engage, par tous les moyens, à apporter son soutien à ses membres, agissant conformément à la loi», ajoute le communiqué de presse.
Dans un communiqué de presse intitulé ‘’Quand le SAES revendique un droit à la fraude fiscale permanente’’ transmis à equonet, le SAID apporte une réplique cinglante au SAES qui reproche au Chef du Centre des Services Fiscaux de Saint-Louis de mener une action de chantage à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).
«Le Syndicat Autonome des agents des Impôts et des Domaines (SAID) a pris connaissance
du communiqué de presse du Bureau national du SAES, de ce 2 novembre 2021, intitulé
‘’UGB asphyxiée par les caprices d’un chef de centre fiscal zélé’’. Ces enfantillages d'un syndicat d'universitaires hantés, non pas par le respect de la loi, mais par les salaires à recevoir à date échue, sont à déplorer vigoureusement», souligne-t-il.
«Dans son communiqué, le SAES fait part ‘’d’une vraie action de chantage’’ et appelle à
‘’faire face aux gros efTorts_ de paiement consentis sur la dette fiscale’’, reconnaît à demi-mot la fraude
fiscale dont est convaincue l'UGB mais menace de paralyser les universités si l’Administration Fiscale continue à dérouler les actions de recouvrement que lui impose la Ioi», poursuit le communiqué.
«C’est ce ‘’bridez votre agent ou nous faisons un malheur’’ qui est constitutif d’un odieux chantage. C‘est une lâcheté majeure que de se défausser, avec une mauvaise foi remarquée, sur un agent muselé par le devoir de réserve en mentant d'une façon éhontée sur les faits», ajoute le texte.
«Voilà pourquoi cette sortie sans discernement d'un syndicat d'universitaires, manipulés par l'UGB, n’honore pas ses membres agissant par procuration dans une affaire Ioin d'être la Ieur. Tout au plus, le SAES aurait dû réclamer que la retenue opérée sur les salaires de ses membres soit effectivement reversée au Trésor public. Sauf à se rendre complice de fraude», déplore le SAID.
Aussi, le SAID rappelle-t-il au SAES que les procédures d'établissement, de déclaration et de recouvrement des impôts et taxes relèvent uniquement et exclusivement de la Ioi. De même, il lui rappelle que les moyens de contestation contre desdites procédures sont ouverts à tout contribuable (personne physique ou morale) dans les conditions définies par la Ioi. «Une ruée dans les brancards, par voie de presse, ne saurait ébranler la détermination des Agents des Impôts et des Domaines, à accomplir convenablement leurs missions», souligne-t-il.
«Le SAID constate et déplore vivement, au-delà de cette affaire, une tendance adoptée par des acteurs, en conflit avec la loi fiscale, à cibler particulièrement des fonctionnaires, tenus par le droit de réserve. Le SAID ne saurait tolérer de telles attitudes et s’engage, par tous les moyens, à apporter son soutien à ses membres, agissant conformément à la loi», ajoute le communiqué de presse.