J-CAP est un programme visant à développer les marchés des capitaux locaux.Selon son secrétaire, Jean Pierre Lacombe, il s’agit d’une nouvelle initiative phare créé en 2017 pour renforcer les marchés financiers nationaux – et, dans le cas de l’UEMOA, les marchés régionaux – et ainsi de répondre à la demande de financement d’investissements à long terme et en monnaie nationale en faveur de l’économie réelle. Et ce particulièrement pour les secteurs prioritaires au développement des économies de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) tels que l’agriculture, l’industrie, les infrastructures et le logement.
A cet égard, il a relevé les atouts des marchés des capitaux qui, à son avis, sont indispensables à une croissance économique soutenue et résiliente. D’après lui, ils permettent de mobiliser l'épargne domestique pour financer des investissements locaux. Ils contribuent aussi à la stabilité macroéconomique en limitant le besoin de financement extérieur.Ils soutiennent par ailleurs les entreprises en rapide expansion à lever les fonds dont elles ont tant besoin et qui, parfois, sont trop onéreux, d’une maturité insuffisante et de fait non compétitifs. Ils sont enfin essentiels pour promouvoir une allocation optimale des ressources financières entre épargnants et emprunteurs.
C’est dans cette optique qu’il signala la sélection de l’UEMOA parmi ses neufpays/régions prioritaires. «A ce titre, nos activités nous amènent à travailler en étroite collaboration avec les autorités de l’UEMOA afin de mettre en place les structures juridiques et réglementaires nécessaires au bon fonctionnement des marchés financiers», a-t-il souligné.
«Ainsi, le plan d’action régional que nous établissons en collaboration avec les autorités monétaires et financières de l’UEMOA vise à adresser les contraintes de financement en monnaie locale spécifiques a la région à travers des activités d’assistance technique assurées par la Banque Mondiale et des transactions réalisées par l’IFC avec un fort effet de démonstration pour attirer les investisseurs privés», a-t-il ajouté.
«Nos objectifs sont clairs – établir une courbe de taux a longue durée en monnaie locale, une fiscalité uniformisée et incitative, diversifier la base des investisseurs tant domestiques qu’internationaux, et avoir une meilleure adéquation entre émetteurs et investisseurs via une gamme adaptée d’instruments. Pour maximiser les synergies au bénéfice de l’UEMOA, JCAP désire avoir une coordination étroite avec les autorités de la région et la Banque Africaine de Développent, qui facilite les flux d’expertise entre institutions», a-t-il poursuivi.
Le marché régional des capitaux, s’il est une réalité depuis de nombreuses années grâce en particulier à la vision d’un certain nombre de décideurs politiques, peine toujours à décoller. Le faible nombre d’entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et les montants modestes d’obligations émises par les entreprises de la zone en sont une illustration parfaite.
Mais pour Jean Pierre Lacombe, les opportunités sont bien-là, et elles ne feront que croître dans les années qui viennent.
A cet égard, il a relevé les atouts des marchés des capitaux qui, à son avis, sont indispensables à une croissance économique soutenue et résiliente. D’après lui, ils permettent de mobiliser l'épargne domestique pour financer des investissements locaux. Ils contribuent aussi à la stabilité macroéconomique en limitant le besoin de financement extérieur.Ils soutiennent par ailleurs les entreprises en rapide expansion à lever les fonds dont elles ont tant besoin et qui, parfois, sont trop onéreux, d’une maturité insuffisante et de fait non compétitifs. Ils sont enfin essentiels pour promouvoir une allocation optimale des ressources financières entre épargnants et emprunteurs.
C’est dans cette optique qu’il signala la sélection de l’UEMOA parmi ses neufpays/régions prioritaires. «A ce titre, nos activités nous amènent à travailler en étroite collaboration avec les autorités de l’UEMOA afin de mettre en place les structures juridiques et réglementaires nécessaires au bon fonctionnement des marchés financiers», a-t-il souligné.
«Ainsi, le plan d’action régional que nous établissons en collaboration avec les autorités monétaires et financières de l’UEMOA vise à adresser les contraintes de financement en monnaie locale spécifiques a la région à travers des activités d’assistance technique assurées par la Banque Mondiale et des transactions réalisées par l’IFC avec un fort effet de démonstration pour attirer les investisseurs privés», a-t-il ajouté.
«Nos objectifs sont clairs – établir une courbe de taux a longue durée en monnaie locale, une fiscalité uniformisée et incitative, diversifier la base des investisseurs tant domestiques qu’internationaux, et avoir une meilleure adéquation entre émetteurs et investisseurs via une gamme adaptée d’instruments. Pour maximiser les synergies au bénéfice de l’UEMOA, JCAP désire avoir une coordination étroite avec les autorités de la région et la Banque Africaine de Développent, qui facilite les flux d’expertise entre institutions», a-t-il poursuivi.
Le marché régional des capitaux, s’il est une réalité depuis de nombreuses années grâce en particulier à la vision d’un certain nombre de décideurs politiques, peine toujours à décoller. Le faible nombre d’entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières et les montants modestes d’obligations émises par les entreprises de la zone en sont une illustration parfaite.
Mais pour Jean Pierre Lacombe, les opportunités sont bien-là, et elles ne feront que croître dans les années qui viennent.