L'examen des indicateurs d'intermédiation des systèmes financiers décentralisés (Sfd) de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa) fait ressortir une évolution relativement favorable à l'inclusion financière, caractérisée notamment par la progression de la collecte de dépôts et de l'octroi de crédits.
Les estimations effectuées par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) à partir des données à fin décembre 2020 indiquent que sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.650,5 milliards de FCFA contre 1.431,0 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 15,3%.
Cette progression est enregistrée au Mali (+21,4%), au Togo (+21,1%), au Burkina (+18,7%), au Niger (+17,5%), au Bénin (+13,1%), en Côte d'Ivoire (+12,3%) et au Sénégal (+11,6%). En revanche, un repli a été noté en Guinée-Bissau (-5,5%).
Les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 60,3%. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 18,1% et 21,6%. En outre, l'épargne mobilisée par les SFD a été constituée à hauteur de 51,3% par les hommes, 26,8% par les femmes et 21,9% par les groupements.
Le montant moyen de l'épargne par client a connu une baisse de -1,3% pour s'établir à 103.484 FCFA à fin décembre 2020 après 104.845 FCFA à fin décembre 2019.
Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,1% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 12,1% par rapport à son niveau à fin décembre 2019, pour ressortir à 1.662,2 milliards de FCFA. Cette hausse est observée au Mali (+20,1%), en Côte d'Ivoire (+19,1%), au Bénin (+12,8%), au Togo (+10,4%), au Burkina (+9,7%) et au Sénégal (+9,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-33,1%) et en Guinée-Bissau (-5,7%).
Une part de 50,1% de l'encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,0% et 19,9% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 56,5% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 21,2% et 21,3% des financements.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a diminué de 4,1%, pour s'établir à 104.217 FCFA à fin décembre 2020 contre 108.666 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union.
Le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,1% contre 6,5% à fin décembre 2019, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19.
Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2020, dont 5 au Bénin, 3 au Burkina, 3 au Togo, 2 au Niger, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Les estimations ont été effectuées à partir des données à fin décembre 2020, collectées auprès d'un échantillon de 173 SFD, réalisant environ 90% des opérations de dépôts et de crédits de la finance décentralisée.
A fin décembre 2020, l'UMOA compte 521 SFD, qui offrent des services financiers à 15.949.136 personnes à travers 4.299 points de service répartis dans les États membres de l'Union.
Les estimations effectuées par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) à partir des données à fin décembre 2020 indiquent que sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s'est établi à 1.650,5 milliards de FCFA contre 1.431,0 milliards de FCFA une année plus tôt, soit une augmentation de 15,3%.
Cette progression est enregistrée au Mali (+21,4%), au Togo (+21,1%), au Burkina (+18,7%), au Niger (+17,5%), au Bénin (+13,1%), en Côte d'Ivoire (+12,3%) et au Sénégal (+11,6%). En revanche, un repli a été noté en Guinée-Bissau (-5,5%).
Les dépôts à vue demeurent prépondérants avec une part de 60,3%. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 18,1% et 21,6%. En outre, l'épargne mobilisée par les SFD a été constituée à hauteur de 51,3% par les hommes, 26,8% par les femmes et 21,9% par les groupements.
Le montant moyen de l'épargne par client a connu une baisse de -1,3% pour s'établir à 103.484 FCFA à fin décembre 2020 après 104.845 FCFA à fin décembre 2019.
Pour l'ensemble des SFD de l'UMOA, l'épargne recueillie représente 5,1% de la totalité des dépôts détenus par les établissements de crédit de l'Union.
S'agissant de l'encours des crédits des SFD de l'Union, il s'est accru de 12,1% par rapport à son niveau à fin décembre 2019, pour ressortir à 1.662,2 milliards de FCFA. Cette hausse est observée au Mali (+20,1%), en Côte d'Ivoire (+19,1%), au Bénin (+12,8%), au Togo (+10,4%), au Burkina (+9,7%) et au Sénégal (+9,3%). Toutefois, une diminution a été notée au Niger (-33,1%) et en Guinée-Bissau (-5,7%).
Une part de 50,1% de l'encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,0% et 19,9% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 56,5% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 21,2% et 21,3% des financements.
L'encours moyen des prêts par bénéficiaire a diminué de 4,1%, pour s'établir à 104.217 FCFA à fin décembre 2020 contre 108.666 FCFA une année auparavant.
Pour l'ensemble du secteur, l'encours des crédits représente 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l'Union.
Le taux brut de dégradation du portefeuille s'est inscrit en hausse, ressortant à 8,1% contre 6,5% à fin décembre 2019, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur. La forte dégradation constatée est liée à une augmentation des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19.
Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2020, dont 5 au Bénin, 3 au Burkina, 3 au Togo, 2 au Niger, une en Côte d'Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.
Les estimations ont été effectuées à partir des données à fin décembre 2020, collectées auprès d'un échantillon de 173 SFD, réalisant environ 90% des opérations de dépôts et de crédits de la finance décentralisée.
A fin décembre 2020, l'UMOA compte 521 SFD, qui offrent des services financiers à 15.949.136 personnes à travers 4.299 points de service répartis dans les États membres de l'Union.