Quel est le point commun entre un puzzle de mille pièces et une négociation contractuelle dans le secteur pétrolier et gazier ? Oui, leur complexité. La diversité de sujets à couvrir rend souvent ces négociations ardues, allant des questions environnementales aux droits de l'homme, en passant par les négociations commerciales. Sans oublier, bien sûr, les considérations géopolitiques qui s'entremêlent inévitablement.

Une autre épine dans le talon pour atteindre la transparence dans ce secteur est la nécessité de révéler les informations contractuelles. Il va sans dire que ces contrats contiennent souvent des informations sensibles, d'où l'hésitation à les divulguer. Or, une réelle transparence implique une divulgation complète, de manière à permettre aux parties prenantes, qu'elles soient gouvernementales, théoriciennes de la société civile ou citoyens ordinaires, de comprendre pleinement les tenants et aboutissants du contrat

Enfin, il ne faut pas ignorer la réalité : nombreux sont les acteurs du secteur qui résistent à une plus grande transparence. Ces acteurs ont leurs propres raisons de le faire. Certains craignent une concurrence déloyale, d'autres voient la divulgation d'information comme une menace à la sécurité nationale, tandis que d'autres encore considèrent que cela pourrait nuire à leur réputation. Quoi qu'il en soit, cette résistance constitue un obstacle majeur sur la voie de la transparence.