Pour l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, il ne suffit pas de disposer d’une idée innovante susceptible de répondre à un besoin. A son avis, le succès d’une entreprise dépend de la capacité de l’entrepreneur à maîtriser de nombreuses compétences : fédérer, communiquer, négocier, disposer d’un réseau de partenaires.
S’exprimant mardi lors du lancement officiel du projet de ‘’l’Ecole dirigeante’’, il a soulevé la question centrale de l’accès au financement qui s’impose également. « L’exclusion financière est un obstacle important, en particulier pour les femmes qui tentent d’accéder à des capitaux pour créer, exploiter ou développer leurs entreprises », a-t-il déclaré.
Il s’appuie sur des estimations récentes de la Banque mondiale qui soulignent que les femmes entrepreneures sont confrontées à un déficit de financement de l’ordre de 1500 milliards de dollars.
Expliquant les raisons qui en sont nombreuses, il se réfère au rapport « In search of Equity – Exploring Africa’s Gender Gap in startup finance » : inadaptation des outils financiers aux besoins des activités entrepreneuriales portées par les femmes, faible réseau professionnel, mais également manque de confiance en soi.
« Ainsi, malgré le potentiel que représente l’entreprenariat féminin sur le continent, seul un pour cent des fonds levés sur le continent africain, ce qui est extrêmement faible, est allé vers des entreprises fondées ou dirigées par des femmes », a-t-il fait remarquer.
« C’est l’essence même du projet de l’Ecole de la Dirigeante que de répondre à ces défis, d’aider les talents féminins à s’affirmer, d’accompagner les projets portés par des femmes, de leur permettre de prendre toute leur place dans l’émergence de ce pays et de ce continent », a-t-il indiqué.
C'est dans cet esprit qu'il a annoncé les 20 lauréates qui bénéficierons d'un accompagnement sur mesure lors des six prochains mois dans le cadre de ce projet.
L’Ecole de la Dirigeante participe d’un important programme de coopération intitulé « Appui à l’accélération des entreprises Tech sénégalaises ».
D’un montant de plus d'un milliard trois cent mille Fcfa (2 millions d’euros), ce programme cofinancé par la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/fj) et l’ambassade de France au Sénégal, est le résultat d’une réflexion et d’un travail collectif important.
Selon des estimations, près d’un quart des africaines en âge d’exercer un emploi est activement impliqué dans la création d’entreprises. Et lorsque les femmes occupent des postes de direction, le rendement de ces sociétés est d’un tiers supérieur à la moyenne, si l’on en croit une étude réalisée par le cabinet Roland Berger en 2016 : « New deal, New Game for Women in Africa ».
On mesure dès lors à quel point la pleine réalisation du potentiel économique de des entreprises africaines peut contribuer significativement à la croissance et à la prospérité du continent de manière générale et du Sénégal en particulier.
S’exprimant mardi lors du lancement officiel du projet de ‘’l’Ecole dirigeante’’, il a soulevé la question centrale de l’accès au financement qui s’impose également. « L’exclusion financière est un obstacle important, en particulier pour les femmes qui tentent d’accéder à des capitaux pour créer, exploiter ou développer leurs entreprises », a-t-il déclaré.
Il s’appuie sur des estimations récentes de la Banque mondiale qui soulignent que les femmes entrepreneures sont confrontées à un déficit de financement de l’ordre de 1500 milliards de dollars.
Expliquant les raisons qui en sont nombreuses, il se réfère au rapport « In search of Equity – Exploring Africa’s Gender Gap in startup finance » : inadaptation des outils financiers aux besoins des activités entrepreneuriales portées par les femmes, faible réseau professionnel, mais également manque de confiance en soi.
« Ainsi, malgré le potentiel que représente l’entreprenariat féminin sur le continent, seul un pour cent des fonds levés sur le continent africain, ce qui est extrêmement faible, est allé vers des entreprises fondées ou dirigées par des femmes », a-t-il fait remarquer.
« C’est l’essence même du projet de l’Ecole de la Dirigeante que de répondre à ces défis, d’aider les talents féminins à s’affirmer, d’accompagner les projets portés par des femmes, de leur permettre de prendre toute leur place dans l’émergence de ce pays et de ce continent », a-t-il indiqué.
C'est dans cet esprit qu'il a annoncé les 20 lauréates qui bénéficierons d'un accompagnement sur mesure lors des six prochains mois dans le cadre de ce projet.
L’Ecole de la Dirigeante participe d’un important programme de coopération intitulé « Appui à l’accélération des entreprises Tech sénégalaises ».
D’un montant de plus d'un milliard trois cent mille Fcfa (2 millions d’euros), ce programme cofinancé par la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/fj) et l’ambassade de France au Sénégal, est le résultat d’une réflexion et d’un travail collectif important.
Selon des estimations, près d’un quart des africaines en âge d’exercer un emploi est activement impliqué dans la création d’entreprises. Et lorsque les femmes occupent des postes de direction, le rendement de ces sociétés est d’un tiers supérieur à la moyenne, si l’on en croit une étude réalisée par le cabinet Roland Berger en 2016 : « New deal, New Game for Women in Africa ».
On mesure dès lors à quel point la pleine réalisation du potentiel économique de des entreprises africaines peut contribuer significativement à la croissance et à la prospérité du continent de manière générale et du Sénégal en particulier.