Entrelacé dans des crises aux multiples ramifications , le monde parvient néanmoins à juguler un troisième choc pétrolier et gazier avec les tendances baissières observées depuis Mai 2023 sur les prix du pétrole et du gaz. Pour le pétrole son prix devrait passer sous la barre symbolique des 80% le baril, un plancher qui risque de remettre en cause tous les modèles d’exploitation surtout en mode offshore de ce produit hautement stratégique.
Et pour cause, la « révolution » américaine des hydrocarbures de schiste, qui a commencé en 2000 et qui a permis aux États-Unis de devenir le premier producteur de pétrole et de gaz - devant l'Arabie saoudite et même la Russie- et aussi un exportateur net. Les USA réduisent leur dépendance à l’égard des pays du Moyen-Orient et renforce leur position géopolitique ce qui fait d’ailleurs dans le conflit isrealo- palestinien Washington montre peu d’égards vis-à-vis des producteurs arabes du moyen orient.
La première puissance du monde est devenue auto-suffisante grâce aux potentiel illimité de son bassin permien. Grâce à ces ressources gigantesques, le débat sur la transition énergétique ne se pose même pas aux USA, ils sont et demeurent dans les énergies fossiles, et le premier PIB du continent est très avancé dans les plus grandes de liquéfaction de gaz naturel pour l’ export. Même le Qatar vient après les USA. Avec une production qui s'élevait à 16,6 millions de barils par jour l'année dernière, soit 18,5 % du total mondial, les États-Unis sont de loin le premier producteur mondial de pétrole. Une place acquise depuis 2017 grâce à l'exploitation massive du pétrole de schiste dans le pays
Cette nouvelle donne commence à provoquer dans l’amont pétrolier nord américain - les USA et les Canada - une vague de consolidation comme jamais le premier producteur et premier PIB du monde n’en n’a vu depuis la seconde guerre mondiale avec le début des méga opérateurs pétroliers Exxon,Chevron, Texaco etc.. Les USA sont partis par une série de fusion acquisition et fusion absorption en vue de consolider l’actionnariat dans le secteur, de libérer du capital pour encore investir dans le schiste et surtout d’assurer les investissements dans les méga projets de GNL.
Déjà, riche de leur bénéfices si abondants presque 100 milliards de dollars en 2022 pour Chevron et Exxon Mobil, de leur valorisation boursière, les géants américains se lancent dans une croissance externe frénétique dont le rachat de Pionner Natural Ressources par Exxon Mobile n’est qu’un signal. C’est le début des manœuvres les géants pétroliers ont des ambitions, narguent le monde avec leurs engagements vis-à-vis du climat et Wall Street leur donnent les ressources pour financer ces méga- deals.
11 Octobre 2023 Kosmos Energy a annoncé une découverte de pétrole dans le golfe du Mexique américain, sur le champ - test Tiberius. Kosmos, opérateur indépendant présent en Afrique avec des licences au Ghana, au Sénégal et en Mauritanie détient une participation de 33,34% aux côtés d'Occidental et d'Equinor ASA . Comme Pionner Natural Ressources, Cosmos Energy compte ses jours d'opérateur indépendant, la vague de fusion acquisition et de fusion absorption aura bientôt raison de sa petite taille, car il n’a pas les moyens et ressources de sa croissance et de son développement ni dans le bassin permien américain ni en Afrique. Kosmos c’est moins de 4 milliards de dollars US de capitalisation boursière donc un second couteau dans l’écosystème du pétrole et du gaz.
L’entreprise de taille modeste est rattrapée par la dure loi du capitalisme mondial sur les entreprises cotées en bourse soumises à une pression intenable de leurs actionnaires et des marchés financiers, et pour le cas de Kosmos, le Sénégal, devrait déjà anticiper son sort de proie idéale pour les géants des hydrocarbures US qui se recentrent sur le potentiel illimite’ de leur pays en pétrole et gaz provenant des schistes surtout dans le bassin permien américain.
Kosmos envoie des signaux il appartient à nos dirigeants de savoir les décoder il faut déjà un schéma B voire un schéma C pour Teranga Yaakar surtout.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons Spec PM
Expert et Consultant Infras
Et pour cause, la « révolution » américaine des hydrocarbures de schiste, qui a commencé en 2000 et qui a permis aux États-Unis de devenir le premier producteur de pétrole et de gaz - devant l'Arabie saoudite et même la Russie- et aussi un exportateur net. Les USA réduisent leur dépendance à l’égard des pays du Moyen-Orient et renforce leur position géopolitique ce qui fait d’ailleurs dans le conflit isrealo- palestinien Washington montre peu d’égards vis-à-vis des producteurs arabes du moyen orient.
La première puissance du monde est devenue auto-suffisante grâce aux potentiel illimité de son bassin permien. Grâce à ces ressources gigantesques, le débat sur la transition énergétique ne se pose même pas aux USA, ils sont et demeurent dans les énergies fossiles, et le premier PIB du continent est très avancé dans les plus grandes de liquéfaction de gaz naturel pour l’ export. Même le Qatar vient après les USA. Avec une production qui s'élevait à 16,6 millions de barils par jour l'année dernière, soit 18,5 % du total mondial, les États-Unis sont de loin le premier producteur mondial de pétrole. Une place acquise depuis 2017 grâce à l'exploitation massive du pétrole de schiste dans le pays
Cette nouvelle donne commence à provoquer dans l’amont pétrolier nord américain - les USA et les Canada - une vague de consolidation comme jamais le premier producteur et premier PIB du monde n’en n’a vu depuis la seconde guerre mondiale avec le début des méga opérateurs pétroliers Exxon,Chevron, Texaco etc.. Les USA sont partis par une série de fusion acquisition et fusion absorption en vue de consolider l’actionnariat dans le secteur, de libérer du capital pour encore investir dans le schiste et surtout d’assurer les investissements dans les méga projets de GNL.
Déjà, riche de leur bénéfices si abondants presque 100 milliards de dollars en 2022 pour Chevron et Exxon Mobil, de leur valorisation boursière, les géants américains se lancent dans une croissance externe frénétique dont le rachat de Pionner Natural Ressources par Exxon Mobile n’est qu’un signal. C’est le début des manœuvres les géants pétroliers ont des ambitions, narguent le monde avec leurs engagements vis-à-vis du climat et Wall Street leur donnent les ressources pour financer ces méga- deals.
11 Octobre 2023 Kosmos Energy a annoncé une découverte de pétrole dans le golfe du Mexique américain, sur le champ - test Tiberius. Kosmos, opérateur indépendant présent en Afrique avec des licences au Ghana, au Sénégal et en Mauritanie détient une participation de 33,34% aux côtés d'Occidental et d'Equinor ASA . Comme Pionner Natural Ressources, Cosmos Energy compte ses jours d'opérateur indépendant, la vague de fusion acquisition et de fusion absorption aura bientôt raison de sa petite taille, car il n’a pas les moyens et ressources de sa croissance et de son développement ni dans le bassin permien américain ni en Afrique. Kosmos c’est moins de 4 milliards de dollars US de capitalisation boursière donc un second couteau dans l’écosystème du pétrole et du gaz.
L’entreprise de taille modeste est rattrapée par la dure loi du capitalisme mondial sur les entreprises cotées en bourse soumises à une pression intenable de leurs actionnaires et des marchés financiers, et pour le cas de Kosmos, le Sénégal, devrait déjà anticiper son sort de proie idéale pour les géants des hydrocarbures US qui se recentrent sur le potentiel illimite’ de leur pays en pétrole et gaz provenant des schistes surtout dans le bassin permien américain.
Kosmos envoie des signaux il appartient à nos dirigeants de savoir les décoder il faut déjà un schéma B voire un schéma C pour Teranga Yaakar surtout.